L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Le gouvernement fédéral a annoncé aujourd’hui qu’il rendrait obligatoire la vaccination contre la COVID-19 pour tout son personnel sous réglementation fédérale.

En tant que syndicat représentant les scientifiques qui ont approuvé les vaccins contre la COVID-19, l’IPFPC salue tous les efforts visant à augmenter la couverture vaccinale au Canada. Cela inclut une politique qui rend les vaccins plus accessibles à nos membres employés au gouvernement fédéral et qui respecte les raisons légitimes pour lesquelles un·e fonctionnaire peut ne pas être vacciné·e.

Un employeur ne peut pas obliger ses employé·e·s à se faire vacciner, mais il peut encourager la vaccination et même en faire une condition d’emploi dans certains cas. Cependant, une politique globale qui ne tient pas compte des exceptions légitimes nécessaires est vouée à l’échec.

C’est pourquoi nous travaillons avec le gouvernement pour lui faire comprendre ce qu’il a omis d’inclure dans sa proposition de politique et ainsi l’aider à s’assurer qu’il s’agit d’une bonne politique.

Le point :

Le Conseil du Trésor nous a informés qu’il rendrait public son projet de politique révisée dans quelques jours. Nous ne connaissons donc toujours pas les détails importants, comme ce qu’il en sera des accommodements pour les membres qui ne peuvent pas être vaccinés. Il nous est donc difficile de répondre aux préoccupations individuelles.

Le meilleur conseil que nous puissions donner aux membres qui pensent avoir besoin d’un accommodement est d’attendre que la politique soit rendue publique avant de demander l’aide du syndicat.

Dès que les vaccins ont été approuvés, l’Institut a fait pression sur le gouvernement pour qu’il respecte son obligation de fournir des vaccins à ses employé·e·s qui occupent des postes critiques. À l’époque, le gouvernement a délégué cette responsabilité aux provinces. Maintenant que la couverture vaccinale dans les lieux de travail fédéraux semble l’intéresser davantage, nous voulons le voir adopter nos recommandations.

Nous demandons également au gouvernement fédéral de poursuivre d’autres mesures pouvant réduire l’exposition au virus, comme le télétravail, les horaires décalés et la flexibilité dont les travailleurs et travaillleuses ont besoin pour s’occuper de leur famille.

Pour aider nos membres à faire un choix éclairé le 20 septembre, nous avons envoyé un sondage non partisan aux principaux partis politiques du Canada. Nous avons demandé aux partis quelle était leur position à l’égard des enjeux les plus importants pour nos membres.

Nous avons reçu des réponses du Parti libéral du Canada, du Parti conservateur du Canada et du Nouveau Parti démocratique. Le Parti vert du Canada et le Bloc Québécois n’ont pas encore répondu. Voici les réponses que nous avons reçues des partis dans l’ordre où elles nous ont été soumises.

1. Allez-vous investir 95 M$ dans NAVIGAR sur quatre ans, en sus des budgets de formation existants, afin que la fonction publique du Canada soit prête à relever les défis de demain?

Parti libéral du Canada

Nous croyons dans une fonction publique forte et formée pour faire face aux difficultés de demain. Nous continuerons de soutenir l’École de la fonction publique du Canada pour nous assurer que la formation correspond aux besoins actuels et à venir en matière de compétences pour les employés de la fonction publique. Notre gouvernement libéral soutient également le Centre des Compétences futures grâce à nos investissements dans le Programme Compétences futures, et nous demeurons toujours ouverts aux solutions novatrices de formation et de perfectionnement.

Parti conservateur

Les employés de l’État ont joué un rôle vital dans la réponse du Canada à la COVID-19. L’aide apportée à tous les Canadiens en ces temps difficiles n’aurait pas été possible sans l’excellent travail de notre fonction publique dévouée et professionnelle.

Les conservateurs du Canada reconnaissent l’importance d’une formation professionnelle pour tous les Canadiens, dont la fonction publique. Nous sommes d’avis qu’il faut accorder priorité au recrutement et au maintien en poste, en mettant l’accent sur le recyclage et le perfectionnement des compétences pour les travailleurs. Nous essaierons d’attirer les meilleurs talents dans notre fonction publique et de les doter des outils et de la formation dont ils ont besoin pour bien servir les Canadiens.

Nouveau Parti démocratique du Canada

Les néo-démocrates reconnaissent le rôle crucial que joue la fonction publique dans la prestation des programmes publics sur lesquels comptent les Canadiens et nous soutenons les employés de l’État dévoués et professionnels du Canada. Nous savons que pour continuer d’offrir des programmes publics de haute qualité rapidement, avec efficacité et équité, les employés de l’État doivent être prêts à s’adapter aux nouvelles technologies, aux nouvelles situations et aux nouvelles urgences publiques. Nous travaillerons avec les syndicats de la fonction publique pour mettre en place une formation adéquate, appropriée et efficace qui répond aux besoins des employés de l’État et garantit un avenir solide à nos programmes et services publics.

2. Allez-vous investir dans la formation, les nouvelles technologies, le personnel de vérification et d’enquête des bureaux régionaux pour aider l’ARC à débusquer les riches fraudeurs fiscaux et obliger les grandes sociétés à payer ce qu’elles doivent et mettre fin au « transfert des bénéfices » et à la « fixation du prix de transfert » des entreprises?

Parti libéral du Canada

Nous croyons en un régime fiscal équitable. Nous reconnaissons le rôle crucial que joue l’Agence du revenu du Canada dans la réduction de l’évitement fiscal et de l’évasion fiscale, c’est pourquoi dans le Budget de 2016, nous avons investi 444 M$ dans l’Agence du revenu du Canada pour lui permettre de sévir contre l’évasion fiscale et de lutter contre l’évitement fiscal. Nous nous engageons à investir de nouvelles ressources pour permettre à l’Agence du revenu du Canada de réduire encore davantage l’évitement fiscal et l’évasion fiscale des particuliers et des grandes entreprises fortunés.

Parti conservateur

Les conservateurs du Canada veilleront à ce que l’Agence du revenu du Canada (ARC) réponde aux besoins des Canadiens, offre des services et des conseils de qualité, respecte les petites entreprises et concentre ses efforts sur les riches fraudeurs fiscaux et les grandes sociétés.

Nous allons augmenter le financement de l’ARC, l’élevant à 750 M$ par année, pour renforcer l’application de l’imposition internationale aux multinationales et de l’imposition aux grandes sociétés et la lutte contre l’évasion fiscale en général.

Nous mesurerons et signalerons également l’écart fiscal, en détail, par type d’imposition et la raison du manque à gagner, afin que les ressources de l’ARC puissent être réaffectées là où les problèmes existent.

Nouveau Parti démocratique du Canada

Les Canadiens savent que les services publics sur lesquels nous comptons tous doivent être financés de manière durable. Mais depuis trop longtemps, les gouvernements libéraux et conservateurs répètent aux Canadiens de réduire leurs attentes et diminuent les services, tout en faisant des offres spéciales aux grandes sociétés et aux grands pollueurs et en accordant des allégements fiscaux à leurs amis les plus riches. Au lieu d’aider les familles canadiennes, ils ont offert des cadeaux scandaleux aux plus riches, tout en laissant les coûts augmenter pour tous les autres.

Nous reconnaissons que pour assurer l’équité de notre système fiscal, les fraudeurs fiscaux bien nantis ne devraient pas s’en tirer comme ça. L’ARC a besoin des outils, des ressources et de la formation nécessaires pour se tenir au fait des procédés complexes d’évitement fiscal. Nous investirons à l’ARC pour assurer le recouvrement de ce qui est dû aux Canadiens. Nous allons également prévenir les échappatoires, notamment en éliminant les titres au porteur, créer un registre sur les propriétaires effectifs pour lutter contre le blanchiment d’argent, et réprimer les techniques d’évitement fiscal comme le transfert des bénéfices. Nous allons également améliorer la transparence des impôts payés par les grandes sociétés afin d’augmenter la confiance dans notre régime fiscal.

3. Allez-vous augmenter de 800 M$ les dépenses scientifiques publiques fédérales afin de rétablir les dépenses scientifiques internes à leurs niveaux de 2010-2011?

Parti libéral du Canada

Nous reconnaissons le rôle crucial que joue la science au gouvernement fédéral pour régler certains des problèmes les plus importants d’aujourd’hui qu’il s’agisse des changements climatiques ou de la recherche sur les maladies à impact élevé. C’est pourquoi nous avons augmenté les investissements totaux internes effectués dans les sciences et la technologie de plus de 600 millions de dollars depuis 2014-2015.

Si le gouvernement libéral est réélu, nous continuerons d’augmenter les investissements internes en science et technologie pendant son mandat de quatre ans afin que les scientifiques et les employés concernés du gouvernement fédéral soient en mesure de poursuivre leur important travail.

Parti conservateur

Les conservateurs du Canada reconnaissent qu’il est important que le gouvernement finance la science et la recherche. Le travail des scientifiques est vital pour l’avenir du Canada, y compris pour protéger la santé et la sécurité des Canadiens.

Nouveau Parti démocratique du Canada

Nous croyons en une science publique indépendante. Un gouvernement néo-démocrate élargira le rôle du conseiller scientifique en chef afin de lui permettre de surveiller la capacité scientifique fédérale et créera un poste d’agent scientifique parlementaire pour informer les parlementaires des preuves scientifiques. Nous ferons également des investissements dans la science publique fédérale, surtout en climatologie, et nous examinerons la situation du financement scientifique fédéral dans l’ensemble du gouvernement, en veillant à ce que les travaux scientifiques gouvernementaux soient menés d’une manière indépendante et libre de toute gestion et surveillance politiques, avec de solides politiques d’intégrité scientifique.

4. Allez-vous réformer les pratiques de sous-traitance du gouvernement, réduire les dépenses des entrepreneurs à leurs niveaux de 2011 et créer une fonction publique égalitaire et équitable?

Parti libéral du Canada

La fonction publique professionnelle du Canada est l’une des meilleures du monde et elle travaille fort pour livrer les programmes et services sur lesquels compte la population.

Nous nous engageons à revoir la formation existante fournie par l’École de la fonction publique du Canada afin d’assurer la formation des employés en place dans le but de limiter le recours à la sous-traitance pour nos projets.

Parti conservateur

Les employés de l’État jouent un rôle important dans notre société, comme en témoigne l’excellent travail effectué par la fonction publique pendant la pandémie de COVID-19. Les conservateurs du Canada sont pour une fonction publique forte et respectent le rôle qu’elle joue dans l’élaboration et la prestation des politiques et des programmes.

Nouveau Parti démocratique du Canada

Les néo-démocrates croient qu’une fonction publique dévouée et permanente est une fonction publique forte et vigoureuse. Nous travaillerons en collaboration avec les syndicats de la fonction publique pour réduire le recours à la sous-traitance et aux services d’aide temporaire afin de favoriser l’expertise interne et de renforcer la solide culture d’excellence de la fonction publique.

5. Allez-vous ne pas appuyer une éventuelle loi qui ressemblerait au projet de loi C-224, qui a été rejeté au cours de la dernière législature?

Parti libéral du Canada

En mars 2021, les Libéraux se sont opposés au projet de loi C-224 en raison des répercussions éventuelles sur les niveaux d’emploi dans la fonction publique au Québec, de la prestation des avantages aux résidents du Québec, de la lutte contre l’évasion fiscale internationale et du coût important de la mise en œuvre de cette proposition.

Des efforts importants ont été déployés par le gouvernement du Canada, via l’ARC, pour réduire le fardeau administratif pour les contribuables du Québec. En fait, l’ARC a amorcé des discussions avec la Province de Québec pour simplifier ou combiner certains formulaires d’impôt et simplifier le processus de déclaration de revenus.

Parti conservateur

Nous protégerons les emplois de l’ARC dans les régions du Québec dans toutes nos négociations avec le gouvernement du Québec en vue de mettre en place une déclaration de revenus unique pour les Québécois.

Nouveau Parti démocratique du Canada

Après avoir entendu les témoins en comité, les néo-démocrates ont voté contre le projet de loi C-224. Presque tous les témoins ont déclaré clairement que le projet de loi C-224 présentait de grandes lacunes, car il compromettait 4 700 bons emplois à la grandeur du Québec. Les néo-démocrates reconnaissent en principe que la simplification des formulaires fiscaux faciliterait la vie des Québécois qui sont les seuls citoyens du pays à devoir remplir deux déclarations de revenus, mais nous ne croyons pas que cela devrait se faire au détriment des travailleurs et nous n’appuierons pas une loi qui ne tient pas compte de l’impact sur les travailleurs.

6. Allez-vous mettre en place une assurance-médicaments publique, universelle pour tous les Canadiens?

Parti libéral du Canada

Une économie vigoureuse n’est possible que lorsque les gens sont en santé. Les Canadiens ont accès à certains des meilleurs médecins, infirmiers et infirmières, hôpitaux et traitements du monde grâce à nos systèmes publics de soins de santé. Cependant, certains Canadiens éprouvent de la difficulté à payer les médicaments dont ils ont besoin.

Le gouvernement prend des mesures concrètes pour instaurer un régime d’assurance-médicaments universel national.

Les arguments en faveur d’un régime d’assurance-médicaments universel national sont bien établis. Le gouvernement s’est engagé à travailler avec les provinces, les territoires et les intervenants pour s’appuyer sur les éléments fondamentaux déjà en cours, comme la stratégie nationale sur les médicaments onéreux pour le traitement des maladies rares, dans le but de mettre en place un régime universel national.

En 2018, le gouvernement du Canada mis sur pied le Conseil consultatif sur la mise en œuvre d’un régime national d’assurance-médicaments et l’a chargé de fournir des conseils indépendants sur la meilleure façon d’instaurer un régime d’assurance-médicaments universel national.

Sur ses conseils, le gouvernement travaille avec les provinces, les territoires et d’autres intervenants à faire avancer l’établissement des éléments fondamentaux du régime d’assurance-médicaments universel national, dont :

  • une nouvelle Agence canadienne des médicaments qui négocierait le prix des médicaments au nom de tous les Canadiens, ce qui permettrait de réduire les coûts;
  • un formulaire national qu’élaborera l’Agence canadienne des médicaments;
  • une stratégie nationale sur les médicaments onéreux pour le traitement des maladies rares, avec un financement de 500 M$ par année, en continu, à compter de 2022-2023.

Dans les prochaines semaines, Santé Canada établira les options relatives à cette stratégie et s’engagera auprès des provinces, des territoires, des patients, de l’industrie et d’autres groupes désireux de confirmer l’orientation à suivre pour l’avenir. Le gouvernement en profitera pour lancer son plan annoncé de financer en continu le programme sur les médicaments onéreux pour le traitement des maladies rares à hauteur de 500 M$. Le gouvernement s’engagera également directement avec ses partenaires à mettre en œuvre le régime national universel d’assurance-médicaments, en s’attaquant également à d’autres priorités importantes en matière de santé, au niveau provincial et territorial.

Le gouvernement du Canada tirera des enseignements des efforts déployés par l’I.P.-É. pour informer la poursuite de son travail en vue d’instaurer un régime d’assurance-médicaments universel.

Parti conservateur

Notre Plan de rétablissement du Canada comporte un plan détaillé de protection du système de santé. Nous nous engageons à rencontrer les premiers ministres dans les 100 premiers jours qui suivront la formation du gouvernement pour proposer un nouvel accord sur la santé avec les provinces et les territoires qui portera le taux de croissance annuel du Transfert canadien en matière de santé à au moins 6 %. Cela permettra d’injecter près de 60 milliards de dollars dans les systèmes de santé provinciaux sur les 10 prochaines années.

Nouveau Parti démocratique du Canada

Les néo-démocrates reconnaissent que la vie devient inabordable pour le Canadien moyen et que beaucoup trop de personnes n'ont plus les moyens de se payer à la fois nourriture et médicaments. Malheureusement, les libéraux ne font que parler de l’assurance-médicaments depuis six ans, sans agir. Les néo-démocrates se mettront au travail pour en faire une réalité immédiatement. Dès notre élection, nous travaillerons en partenariat avec les provinces pour entreprendre les travaux à la fin de 2022 et consacrer un investissement fédéral annuel de 10 milliards de dollars. Cela signifie que les gens auront accès aux médicaments de la même manière qu’ils ont accès aux soins médicaux et hospitaliers — gratuitement au point de service. Le tout serait financé par un système d’assurance publique qui couvre tous les citoyens. Ainsi, à la pharmacie, vous aurez besoin de votre carte d’assurance maladie, mais pas de votre carte de crédit. Voilà qui mettrait fin aux copaiements, aux franchises et aux primes inabordables qui coûtent aux familles des centaines, voire des milliers de dollars par année.

Le 27 juillet 2021, suivant la réussite du stade exploratoire au ministère du Patrimoine canadien, le gouvernement a annoncé la mise à l’essai du système de paye et de RH de la prochaine génération (ProGen) dans deux autres organismes fédéraux ayant des besoins complexes en matière de planification et de paye, soit le ministère des Pêches et des Océans et la Garde côtière canadienne. Ces ministères comptent parmi les groupes de l’administration publique centrale dont la gestion de la paye est la plus complexe.

L’essai de ProGen à Patrimoine canadien se poursuivra car les complexités qui s’y trouvent en matière de Ressources humaines (RH) représentent bien les défis du gouvernement.

De plus, Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC-Q) effectuera des tests auprès des utilisateurs du point de vue des employés, des gestionnaires et des professionnels des RH de langue française. Les essais réalisés à DEC-Q permettront également d’évaluer si les petits organismes gouvernementaux ou ceux d’envergure régionale dont le siège social est situé à l’extérieur de la RCN seront également bien servis par le nouveau logiciel.

Tous les tests ont lieu parallèlement aux systèmes de RH et de paye existants, dans un environnement contrôlé qui est complètement distinct du système de paye actuel. Nos membres continueront d’être payés au moyen du système de paye actuel pendant toute la phase d’essai.

Plusieurs ateliers seront bientôt organisés avec des personnes qui font les essais et nos membres seront invités à y participer.

Les hauts responsables du projet nous ont assuré que tout nouveau système de paye ne sera pas lancé tant qu’il n’aura pas passé tous les tests avec succès.  Le côté infonuagique du système est un peu inquiétant, mais si nous avons bien compris, toutes les mesures de sécurité possibles y seront intégrées.

Nous continuerons de vous tenir au courant de tout nouveau développement dans les mois à venir.

Le gouvernement du Canada a récemment adopté une loi pour faire du 30 septembre une journée nationale de la vérité et de la réconciliation.

Nos conventions collectives conclues avec le Conseil du Trésor et les agences fédérales comprennent des dispositions permettant d’ajouter un jour férié supplémentaire si une loi du Parlement le proclame. Par conséquent, la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation deviendra un jour férié payé et permettra à nos membres de la fonction publique fédérale et des agences de reconnaître cette journée importante et d’y participer à compter de septembre 2021.

Le 30 septembre 2021, nous partagerons les actions en ligne et en personne que vous pouvez faire pour favoriser la réconciliation. Suivez l’IPFPC sur Facebook, Twitter et Instagram pour avoir les dernières nouvelles et savoir ce que vous et votre famille pouvez faire pour être de meilleurs alliés des peuples autochtones.

Cette journée est l’occasion pour les membres de l’IPFPC et les Canadien·ne·s de reconnaître et de commémorer les séquelles causées par les pensionnats.

Alors que les nouvelles continuent de circuler dans tout le Canada concernant la découverte de tombes d’enfants non marquées sur les lieux d’anciens pensionnats, nous nous rappelons que la profonde injustice, non encore corrigée, infligée aux familles autochtones de ce pays, a laissé des plaies vives, non encore pansées.

C’est pourquoi nous appuyons l’appel des chefs autochtones et le rapport de la CVR au gouvernement fédéral préconisant la création d’un registre en ligne des lieux où sont inhumés les enfants des pensionnats et la collaboration avec les groupes touchés pour élaborer un projet d’identification, de documentation, d’entretien et de commémoration de ces lieux de sépulture.

Une ligne d’écoute téléphonique nationale sur les pensionnats autochtones a été mise en place pour aider les anciens élèves et les personnes touchées. Pour du soutien émotionnel et une aide immédiate, la ligne d’écoute nationale est ouverte jour et nuit : 1-866-925-4419.

Si vous avez des questions sur la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation relativement à vos conditions de travail, veuillez consulter la page Communiquez avec nous en ligne.

Ressources supplémentaires sur l’histoire autochtone et les possibilités de soutenir la réconciliation

Les Canadiens et Canadiennes continueront à dépenser trop pour leurs médicaments en raison de l’inaction du gouvernement

Par deux fois maintenant, le gouvernement fédéral a retardé l’adoption de nouvelles règles pour réglementer les prix des médicaments. La présidente de l’IPFPC, Debi Daviau, a rappelé à la ministre Hajdu l’importance de rendre les médicaments plus abordables pour la population.

Date : Vendredi et samedi, 5 et 6 novembre 2021 (virtuellement)

Inscription en ligne

Du 2 août au 15 octobre 2021

Après avoir reçu avis de leur sélection pour participer à l’AGA, les délégué·e·s et observateurs·trices devront remplir le formulaire d’inscription en ligne. Veuillez noter que la date limite d’inscription sera strictement maintenue.

Processus de sélection des délégué·e·s

Les président·e·s de groupe et les directeurs·trices régionaux·les doivent soumettre les noms des personnes qui seront déléguées et observatrices à Allison McAleer (amcaleer@ipfpc.ca) en tenant compte de la date limite d’inscription du 15 octobre.

Quand le bureau national aura reçu les listes, il enverra un courriel à chaque personne choisie pour l’inviter à s’inscrire en ligne. Veuillez noter que les délégué·e·s et les observateurs·trices ne pourront pas s’inscrire avant que la liste approuvée du groupe ou de la région n’ait été reçue.

Le nombre de délégué·e·s à l’AGA est déterminé selon les dispositions de l’article 13 des statuts et du nombre de membres à l’échelle nationale.

Modifications des statuts de l’Institut

Aux termes de l’article 13.1.4.1, «Aucun article des statuts ne peut être adopté, abrogé ou modifié par l’assemblée générale annuelle sans que (...) l’information concernant les modifications proposées est soumise au bureau du (de la) secrétaire(e) exécutif(-ive) au plus tard douze (12) semaines avant la tenue de l’assemblée générale annuelle». Les propositions de modification aux statuts doivent être soumises au plus tard le 13 août 2021 à amcaleer@ipfpc.ca.

Motions

Conformément à l’article 13.1.4.3, «Les motions doivent parvenir par écrit au bureau du (de la) secrétaire(e) exécutif(-ive) au moins douze (12) semaines avant l’assemblée générale annuelle».

Les motions doivent être soumises au plus tard le 13 août 2021 à amcaleer@ipfpc.ca.

Les motions destinées à l’AGA sont d’abord reçues par le Sous-comité des motions (SCM), qui est composé des membres suivants :

  • Nancy McCune, présidente et présidente du CSP
  • Chris Roach, directeur du Conseil consultatif et président du Comité des finances
  • John Purdie, Comité des statuts et politiques
  • Tony Goddard, Comité des statuts et politiques
  • Dan Jones, Comité des finances
  • Benoit Pelletier, Comité des finances
  • Craig Bradley, Conseil consultatif
  • Eddie Gillis, ACO et secrétaire exécutif, personne-ressource du personnel
  • Julie Gagnon, adjointe de direction à l’ACO, personne-ressource du personnel

Le SCM a pour mandat de regrouper, de vérifier et de clarifier les motions à présenter à l’AGA. Le SCM est à la disposition des auteur·e·s des motions et les conseille pour que le libellé soit clair et conforme aux statuts et politiques de l’Institut. Les auteur·e·s devraient soumettre les coûts liés à leur motion (motions financières) en même temps que cette dernière, à l’intention du SCM.

Pour des conseils sur la rédaction des motions, consultez le guide de poche intitulé «Comment rédiger une motion», ou prenez contact avec un membre du SCM.

Veuillez noter que seules les motions parrainées par le Conseil d’administration, les groupes, les Régions et la Guilde des membres retraités seront présentées à l’AGA 2021.

Cotisations de l’IPFPC

Conformément à l’article 14.2.1 des statuts, qui s’applique aux cotisations, nous vous avisons par la présente qu’un changement touchant les cotisations mensuelles de base pourrait être proposé à l’AGA 2021.

 

C’est avec un profond sentiment de tristesse que l’IPFPC vous informe du décès, le 7 juillet 2021, de notre amie et collègue Charlotte Rogers Mehkeri.

Charlotte a fait partie du premier comité exécutif du chapitre du centre-ville d’Ottawa. Elle a également été active dans le sous-groupe VFS de l’Administration centrale et a longtemps été déléguée syndicale. 

L’IPFPC tient à offrir ses condoléances à la famille de Charlotte et aux nombreux·ses amis qui ont eu la chance de la connaître.

Vous pouvez présenter vos condoléances en ligne.