L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Eric Hortop est un délégué syndical et un membre de l’équipe de négociation qui essaye d’améliorer les choses dans notre fonction publique.

Après avoir obtenu une maîtrise en mathématiques, Eric a accepté un emploi à Statistique Canada, où il s’emploie à améliorer les recherches et les données publiques dans l’intérêt des Canadien·ne·s. En tant que membre de l’équipe de négociation du groupe RE, il se bat chaque jour pour l’intégrité scientifique, l’écriture inclusive, les droits de la personne, et fait avancer ces dossiers dans les rencontres de consultation avec l’employeur.

« C’est vraiment bien d’être membre de l’IPFPC et de pouvoir travailler sur ces projets à l’échelle nationale. Je suis curieux de nature, et c’est très intéressant de voir comment tout fonctionne et s’harmonise au sein du gouvernement, des ressources humaines et des exécutifs de groupe. »

Eric pense que l’IPFPC peut influer sur le cours des choses, et que les membres peuvent faire de l’intégrité scientifique une des grandes priorités des Canadien·ne·s.


« Ce fut un moment de très grande fierté pour moi lorsque le Bureau du conseiller scientifique en chef a été mis en place suite aux pressions exercées par l’Institut. Cette réalisation montre tout ce que l’IPFPC est capable de réaliser. »

La statistique, c’est un art que beaucoup de Canadien·ne·s ne voient pas à l’avant-scène, mais pour Eric, c’est le travail le plus important, celui de produire des renseignements de qualité pour les grands débats de société. Les bonnes données permettent au gouvernement de prendre d’importantes décisions sur les grands enjeux du pays.

« Nous veillons également à protéger les renseignements personnels et la vie privée des Canadien·ne·s. Personne ne veut que son état de santé soit divulgué en raison d’une brèche dans l’immense base de données sur la santé des Canadien·ne·s. Ceux-ci et celles-ci nous confient des renseignements personnels; il est de notre devoir de ne pas compromettre leur vie privée. »

Comme le dit l’adage, si c’est important, il faut le mesurer! Statistique Canada a pour mandat de protéger et d’améliorer les données, et de les mettre à la disposition de tous et toutes, chercheurs et chercheuses, entrepreneur·e·s, étudiant·e·s ou PDG, pour qu’ils et elles puissent réussir dans leurs projets.

Eric s’occupe plus précisément de projets d’infrastructure statistique qui mesurent l’impact des programmes et des dépenses sur la santé générale de la population, sur l’environnement et sur l’éducation. Notre fonction publique a besoin de personnes comme lui, car il ne ménage aucun effort pour produire des données fiables et impartiales qui éclairent nos décisions les plus importantes.

« Maintenant plus que jamais, les Canadien·ne·s ont besoin d’un organisme de confiance neutre qui recueille des données de manière efficace et cohérente afin d’avoir les outils dont les gens ont besoin pour comprendre les problèmes et prendre part au débat public », ajoute-t-il.

Eric aime beaucoup participer à des projets complexes visant à garantir la qualité des données canadiennes, mais il se sent encore plus fier de ce qu’il fait pour les nouveaux et nouvelles membres du syndicat. À l’IPFPC, des délégués syndicaux et des déléguées syndicales comme lui veillent à ce que les milieux de travail soient sûrs et accueillants afin que les membres soient mieux équipé·e·s pour bâtir un Canada plus fort et plus équitable.

« J’aime montrer la voie aux nouveaux et nouvelles employé·e·s, aux partenaires et aux autres chercheurs et chercheuses et les accompagner pour leur transmettre mes connaissances durement acquises. Tout cela nous donne un aperçu de la manière dont les Canadien·ne·s peuvent s’épanouir et vivre mieux. »

Bonne nouvelle! Grâce aux efforts fructueux de l’IPFPC, le projet de loi C-224 a été rejeté par le Comité permanent des finances (FINA) le 3 mars 2021, puis rejeté à la Chambre des communes le 14 avril. Les députés conservateurs et bloquistes ont voté en faveur du projet de loi, tandis que les députés néo-démocrates et libéraux s'y sont opposés pour le défaire.

Nos membres de l’ARC continueront à traiter les déclarations de revenus fédérales des Québécois jusqu’à nouvel ordre.

Le projet de loi visait à transférer le traitement des déclarations de revenus des résidents du Québec de l’Agence du revenu du Canada (ARC) à Revenu Québec. Les membres du FINA ont toutefois convenu avec nous que le traitement des déclarations de revenus du Québec par le fédéral (comme le font toutes les autres provinces) demeurait la meilleure façon de faire pour les raisons suivantes :

  • C’est la solution la plus rentable pour tous les contribuables
  • Cela permet de mettre en place un système fiscal plus progressif
  • Cela nous permet de réaliser l’équité fiscale au niveau international

Lorsque ce projet de loi a été déposé, la présidente de l’IPFPC, Debi Daviau, s’est empressée de passer à l’action en se présentant devant le Comité permanent des finances de la Chambre des communes. Elle était accompagnée de Jean Couillard, représentant du groupe VFS au Québec, et de nos collègues du SEI, et avait un message clair : Le projet de loi C-224 comporte des lacunes, et l’ARC a déjà la capacité de traiter efficacement les déclarations de revenus du Québec.

Après notre présentation au Comité, la présidente Daviau et des membres de l'exécutif VFS ont rencontré plusieurs député·e·s de tous les grands partis, dont la ministre du Revenu, Diane Lebouthillier. Nous avons ainsi pu discuter de l'équité fiscale et des problèmes auxquels sont confrontés nos membres à l'ARC.

« Ce dont nous avons besoin, c’est d’une Agence du revenu du Canada robuste et capable de travailler par-delà des frontières pour éliminer les échappatoires fiscales. Si l’objectif est de simplifier les procédures administratives pour les Québécois, le gouvernement devrait consolider le traitement de leurs impôts à l’ARC ou respecter son engagement électoral d’instaurer un système de déclaration de revenus automatique. Nous sommes prêts à collaborer avec tous les député·e·s qui souhaitent se rallier à ces propositions », a conclu la présidente Daviau.

C’est avec tristesse que l’IPFPC a appris le décès prématuré de notre ami et collègue, le Dr Mehran Alaee. Mehran était pleinement engagé envers les membres de l'IPFPC. Il nous manquera beaucoup.

Mehran a servi les membres de l’IPFPC avec brio à divers postes, pendant de nombreuses années, notamment à titre de délégué syndical au Environnement et Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) à Burlington.

Il a été un membre clé de l’équipe de négociation centrale de l’IPFPC et du comité de respect du Centre canadien des eaux intérieures.

Mehran a exercé la fonction du président intérimaire et vice-président du groupe Recherche et president du chapitre Hamilton-Burlington et du sous-groupe Recherche de Hamilton-Burlington.

Pendant de nombreuses années, Mehran a siégé au comité exécutif du groupe RE et il a agi à titre de délégué à l’Assemblée générale annuelle.

Dr Alaee a obtenu son doctorat en chimie analytique de l'Université de Guelph en 1991 et s'est joint à Environnement Canada en 1991 en tant que boursier postdoctoral, devenant chercheur scientifique en 1992. Mehran était un expert en spectrométrie de masse environnementale et un scientifique très respecté, ayant de nombreuses collaborations internationales. Au fil des ans, ses recherches ont ciblé certains des principaux défis dans le domaine des contaminants aquatiques. Ses travaux ont donné lieu à 105 publications scientifiques et à de nombreuses autres presentations. Ses efforts ont eu un impact durable et ont contribué à façonner les politiques et les règlements de ECCC.

En outre, Mehran était professeur auxiliaire dans diverses universités et a encadré, formé et supervisé de nombreux étudiants et post-docs.

L’IPFPC présente ses condoléances à la famille de Mehran et aux nombreux amis qui ont eu le privilège de le connaître.

Pour des condoléances ou témoignages personnels en ligne.

 

Si vous êtes membre de l’IPFPC dans l’administration publique centrale, vous devriez prendre un congé payé pour vous faire vacciner contre la COVID-19 dès que vous y êtes admissible dans votre province ou territoire.

Vous pouvez demander jusqu’à 3,75 heures de congé en utilisant le code 698, qui couvre le temps nécessaire pour vous rendre à votre rendez-vous de vaccination et vous faire vacciner.

Ensuite, ce sera la même chose pour votre deuxième dose!

La vaccination jour un grand rôle dans les initiatives du gouvernement visant à mettre fin à la pandémie de COVID-19. Autant que possible, essayez de choisir votre rendez-vous de vaccination à un moment qui minimise votre absence du travail. Cependant, les gestionnaires doivent faire preuve de souplesse en vous permettant d’obtenir un rendez-vous le plus tôt possible, que ce soit pendant vos heures normales de travail ou non. Comme chaque province ou territoire est responsable de la distribution des vaccins, il est donc important de se tenir au courant du calendrier de vaccination de sa région.

OÙ SE FAIRE VACCINER

Si vous avez des questions concernant la Covid, nous sommes là pour vous. Que vous soyez un parent jonglant entre le travail et la garde de ses enfants, un·e employé·e en télétravail sans installations ergonomiques ou une personne souffrant d’isolement, des ressources sont à votre disposition. Nous sommes là pour vous aider à passer à travers ces temps exceptionnellement difficiles.

FAQ concernant la COVID-19

Nous discutons avec les employeurs distincts pour que vous puissiez vous aussi prendre un congé payé si vous ne travaillez pas dans l’administration publique centrale. Vous devez demander à votre gestionnaire comment obtenir du temps libre pour vous faire vacciner.

La vaccination est notre meilleure chance de sortir de cette pandémie, et nous ne pouvons pas faire attendre plus longtemps le personnel médical fédéral de première ligne.

Malheureusement, ces personnes sont les grandes oubliées des campagnes de vaccination provinciales. À certains endroits, elles attendent que les vaccins soient disponibles en fonction de leur catégorie d’âge, sans que les risques liés à leur emploi soient pris en compte. À d’autres, elles sont exclues des vaccinations prioritaires provinciales visant le personnel essentiel. Et hors du milieu de la santé, les professionnel·le·s fédéraux essentiels qui doivent travailler autour d’équipements spécialisés, comme nos météorologues touchés par une éclosion de COVID-19 au travail l’an dernier, n’ont même pas été inclus dans la liste des priorités du gouvernement. Le CT doit prendre ses responsabilités relatives à la sécurité du personnel de première ligne et veiller à ce qu’il soit rapidement vacciné.

La présidente de l’IPFPC, Debi Daviau, a écrit au président du CT, Jean‑Yves Duclos, pour lui faire part de ces préoccupations concernant le personnel infirmier, les physiothérapeutes et autres professionnel·le·s de la santé de première ligne encore exclus des programmes de vaccination locaux.

LIRE LA LETTRE

Nous exhortons le CT à faire preuve de leadership en s’assurant que les professionnel·le·s de la santé de première ligne du gouvernement fédéral seront vaccinés le plus rapidement possible. La protection de la santé et de la sécurité des travailleurs et travailleuses est une responsabilité qui ne peut être confiée aux agences de santé provinciales ou territoriales. En tant qu’employeur, le CT doit assumer la responsabilité de la vaccination de son personnel s’il est en contact régulier avec des client·e·s, des collègues ou le public, ou s’il est essentiel aux opérations de première ligne.

Nous envisageons différentes solutions pour régler ce problème. Si vous avez des questions concernant le calendrier de vaccination de votre groupe d’âge et de votre région, contactez votre délégué·e syndical de l’Institut ou utilisez notre Formulaire d’aide concernant la COVID-19.

BESOIN D’AIDE CONCERNANT LA COVID-19?

1. Annonce historique en matière de garde d’enfants

L’annonce gouvernementale d’un meilleur accès à des services de garde d’enfants abordables est une grande victoire pour les familles de parents travailleurs et travailleuses. Cette mesure changera la vie des femmes qui assument systématiquement le plus souvent la garde des enfants au Canada.

Les détails du programme devront être fixés en consultation avec les provinces, mais un objectif ambitieux de 10 $ par jour a été établi, les fonds nécessaires ont été affectés et le travail commencera dans l’exercice en cours. L’annonce a reçu un accueil très positif de la part des grands défenseurs de cette cause, dont l’organisme Un enfant Une place.

Nous devons rester vigilants et nous assurer de la bonne mise en œuvre de cette initiative.

2. Le leadership fédéral en matière de santé publique est la nouvelle norme

La pandémie a fait ressortir l’importance d’une infrastructure de santé publique solide et bien dotée en ressources. Dans une fédération comme le Canada, une telle infrastructure nécessite une coordination entre l’Agence de santé publique du Canada et Santé Canada, et ce, à l’échelle nationale.

Le budget de 2021 réaffirme le rôle majeur de ces organisations dans la lutte contre la pandémie, mais signale également leur importance générale en les mettant à contribution pour aborder des questions telles que la violence domestique, la santé mentale, le diabète, l’autisme et les soins de longue durée.

3. Le genre, la diversité et l’inclusion deviennent une priorité nationale

Les conséquences néfastes de la pandémie n’ont pas été les mêmes pour tous les Canadiens et Canadiennes. La discrimination systémique était une réalité avant la crise et qu’il s’agisse de l’exposition accrue aux risques sanitaires ou de la précarité économique, la pandémie n’a fait qu’aggraver le caractère destructeur de cette discrimination.

Le budget de 2021 reconnaît l’existence d’une « récession des femmes » et comprend des mesures visant à atténuer les problèmes auxquels font face les femmes dans le monde du travail. Il recueille des données, analyse les problèmes et cible les solutions en fonction de celles qui en ont le plus besoin.

Bien qu’il s’agisse d’une grande priorité, le gouvernement a beaucoup de travail à faire en tant qu’employeur pour assurer l’équité entre les sexes. Au cours des derniers mois, nous avons consacré beaucoup d’énergie à des questions comme la prévention du harcèlement, l’accès au congé 699 et le découragement de la sous-traitance de travaux à des entrepreneurs aux pratiques de travail douteuses. Ces questions ont toutes une incidence disproportionnée sur les femmes et le budget ne donne aucune indication explicite que des changements sont à venir. Nous nous attendons à ce que le gouvernement fasse mieux sur ce plan.

4. L’équité fiscale : beaucoup de paroles, mais peu d’action

Vu les profits faramineux qu’ils ont réalisés durant la crise, on ne peut pas ne pas mettre les ultra-riches et les géants du Web à contribution dans le rétablissement de la société.

Nous le demandions depuis des années : le gouvernement réinvestit enfin, mais lentement, dans l’Agence du revenu du Canada après des années de compressions mal avisées. Le budget 2021 ajoute 534 M$ sur 5 ans au renforcement des capacités de l’ARC et de la lutte contre l’évasion et l’évitement fiscaux.

D’autres initiatives importantes ont été annoncées, dont une taxe sur les services numériques pour des entreprises comme Netflix et Amazon, ainsi que la suppression des échappatoires liées aux « déductions d’intérêts excessives », et deux nouvelles taxes, l’une sur les voitures, les bateaux et les avions de luxe et l’autre, conçue pour décourager la spéculation immobilière par des entités étrangères qui laissent des propriétés vacantes.

Le budget 2021 prévoit aussi la création d’un registre accessible au public qui identifie les bénéficiaires effectifs des sociétés canadiennes. Cette initiative a été préconisée par les vérificateurs de l’ARC comme un moyen efficace de décourager les comportements illégaux favorisés par l’opacité des relations de propriété. Si l’annonce est bienvenue, le délai de mise en œuvre complète pour 2025 est inutile.

Toutes ces mesures sont les bienvenues, mais le rendement attendu est faible (3,5 milliards de dollars par an) par rapport à l’ampleur de la réponse à la crise. Il y a toujours un potentiel énorme d’accroître nos revenus d’imposition avec l’adoption de davantage de mesures favorisant l’équité fiscale.

5. La recherche et le développement doivent faire l’objet d’une attention particulière au sein des ministères fédéraux.

L’innovation, la recherche et le développement constitueront une partie importante du processus de rétablissement post-pandémie. Le gouvernement a donné plus de précisions sur le Fonds d’innovation stratégique, doté de 7,2 milliards de dollars, ainsi que sur la Stratégie nationale quantique, dotée de 360 millions de dollars.

L’augmentation du financement du Conseil national de recherches du Canada et de l’Agence spatiale canadienne, ainsi que l’octroi de nouveaux fonds à Statistique Canada et à Environnement et Changement climatique Canada pour la création d’un recensement de l’environnement, sont également de bonnes nouvelles.

Malheureusement, la plupart des autres ministères de l’Administration centrale ont reçu des montants relativement faibles pour la recherche et le développement, ce qui s’inscrit dans la tendance de longue date vers l’affaiblissement de la R-D interne au gouvernement fédéral par rapport au secteur privé et aux universités.

6. Il est important d’établir un plan de relance vert et de protéger les services publics

Le rendement économique positif du quatrième trimestre de 2020 signifie que le déficit total devrait être moins important que prévu l’automne dernier (354 milliards de dollars au lieu de 382 milliards de dollars).

Le déficit fédéral engendré par la réaction à la pandémie se situe dans la moyenne des autres pays de l’OCDE. Le Moniteur des finances publiques du Fonds monétaire international d’avril 2021 montre que la dette nette fédérale du Canada devrait représenter un tiers de la moyenne des pays du G20 en 2020 et en 2021.

La solidité de la situation financière du gouvernement fédéral avant la crise, combinée à un faible niveau d’endettement et à des taux d’intérêt peu élevés, lui permet de protéger les Canadiens, d’investir dans les technologies vertes pour stimuler une reprise complète, de faire face à des événements imprévus et de maintenir les services publics sur lesquels compte la population. Mieux vaut que le gouvernement en fasse trop qu’il en fasse trop peu.

7. L’infrastructure informatique et les arriérés de Phénix

Nous saluons les investissements critiques du gouvernement dans ses systèmes informatiques vieillissants. Services partagés Canada (SPC) reçoit ainsi 300 M$ sur 3 ans pour réparer et remplacer son infrastructure informatique. Un montant supplémentaire de 453 M$ pour l’amélioration de la cybersécurité de SSC et du Centre de la sécurité des télécommunications a été annoncé. Ce travail doit être effectué à l’interne par les professionnels des technologies de l’Information (TI) de la fonction publique.

Services publics et Approvisionnement Canada se verra allouer 46 M$ pour éliminer les arriérés de traitement de paye du système Phénix d’ici décembre 2022. Ce système de paye continue à faire des ravages pour nos membres. Espérons que ce financement réglera tous les problèmes de paye de Phénix.

8. Salaire minimum de 15 $ l’heure

Le salaire minimum de 15 $ l’heure annoncé dans le budget de 2021 est une victoire majeure pour le mouvement syndical et les travailleurs. L’annonce bénéficiera directement à 26 000 travailleurs qui gagnent actuellement moins que le nouveau salaire minimum chez des employeurs du secteur privé sous réglementation fédérale, tels que les banques, les sociétés de télécommunications et les compagnies aériennes. Il est impératif que les provinces emboîtent le pas et qu’elles adoptent un salaire minimum viable pour tous les Canadiens et Canadiennes.

Nous avons été étonnés et déçus d’apprendre que la paye rétroactive des membres civils ne devrait pas être prête avant le 28 juillet 2021. Lorsque nous en avons demandé la raison, on nous a dit que le Conseil du Trésor avait recommandé à la GRC de finir le traitement de cette paye dans un délai de 180 jours.

La présidente Debi Daviau a écrit à la commissaire de la GRC, Brenda Lucki, afin de lui demander de faire accélérer le traitement et le versement des payes rétroactives pour que ce soit fait au plus tard 90 jours après la date de signature de la convention collective.

LIRE LA LETTRE DE LA PRÉSIDENTE DAVIAU

Ce délai ne devrait pas avoir d’incidence sur l’application des nouveaux taux de rémunération des membres civils de la GRC des classifications du personnel informatique, qui a dû être effective le 25 mars 2021.

Rien ne justifie un délai de versement de 180 jours pour ces membres. Si les augmentations salariales ont pu être traitées rapidement, la paye rétroactive pourrait sûrement l’être aussi.

Ce délai est non seulement déraisonnable et injustifiable, mais il est contraire à la procédure établie à cause du fiasco Phénix, conçu pour les fonctionnaires payés par ce système de paye. Les membres civils de la GRC ont été exclus de la période de mise en œuvre prolongée de 180 jours et du paiement de l’indemnité de 500 $ qui en découle.

Si la GRC a besoin de 180 jours pour verser à nos membres leur paye rétroactive, elle devrait aussi leur verser une indemnité de 500 $.

Nous sommes nombreux à avoir été choqués d’apprendre qu’Investissements PSP, qui administre le Régime de retraite de la fonction publique, est l’unique propriétaire de Revera inc., une compagnie qui gère des établissements de soins de longue durée (SLD) dans un but lucratif. On continue d’observer des taux d’infection et de décès par COVID beaucoup plus élevés dans ces établissements privés que dans les établissements publics.

Ce n’est pas comme ça que nous voulons bonifier notre retraite. Nous demandons au gouvernement fédéral de faciliter les pourparlers entre Investissements PSP et les ministères provinciaux de la Santé afin de faire passer les établissements de SLD de Revera en propriété publique et ainsi protéger la vie des personnes âgées.

Pour en savoir plus sur cette question importante et sur ce que vous pouvez faire, écoutez la présidente de l’IPFPC, Debi Daviau, et la présidente de la Fédération canadienne des syndicats d’infirmières et d’infirmiers, Linda Silas.

Écoutez la vidéo ci-dessous, ou écoutez-la sur Youtube.

 

Nous vous invitons à visionner ce webinaire où les spécialistes de l’équipe de la rémunération de l’IPFPC expliquent comment votre pension est calculée. Vous obtiendrez l’information la plus précise sur votre régime de pension personnel.

Ce webinaire s'adresse aux cotisants au Régime de retraite de la fonction publique qui font partie des groupes de l’IPFPC suivants :

  • Sciences appliquées et examen des brevets (SP)
  • Commerce et achats (CP, anciennement AV)
  • Vérification, finances et sciences – ARC (VFS)
  • Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA-IN, ACIA-S&A ACIA-VM)
  • Musée canadien de l’histoire (MCH)
  • Musée canadien de la nature (MCN)
  • Systèmes d’ordinateurs (CS)
  • Génie, architecture et arpentage (NR)
  • Services de santé (SH)
  • Chambre des communes (C des C)
  • Office national de l'énergie (ONÉ), également connu sous le nom de Régie de l’énergie du Canada
  • Office national du film (ONF)
  • Musée des beaux-arts du Canada (MBAC)
  • Conseil national de recherches (CNRC-AR/ACR, CNRC-IS, CNRC-LS, CNRC-TR)
  • Réglementation nucléaire (NUREG)
  • Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF)
  • Recherche (RE)
  • Greffiers du Sénat (SEN)

 

C’est avec tristesse que l’Institut a appris le décès prématuré de notre amie et collègue, Valérie Nguyen. Valérie était pleinement engagé envers les membres de l'Institut. Elle nous manquera beaucoup.

Valérie était une personne très sympathique, loyale et consciencieuse.

Valérie a été membre de l’exécutif du sous-groupe CP de Gatineau et de l’exécutif du chapitre d'Affaires mondiales Canada, RCN. Pendant de plusieurs années, Valérie a agi à titre de déléguée à l’Assemblée générale annuelle.

Valérie a collaboré à l'organisation d'activités, et elle a mobilisé les membres afin qu'ils prennent des mesures pour appuyer les négociations collectives.

Les membres de l’Institut présentent leurs plus sincères condoléances à la famille de Valérie et aux nombreux amis qui ont eu le privilège de la connaître.

Plus d'informations sont disponibles sur ce site web.