L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Mercredi, les membres de l’IPFPC de tout le pays se sont virtuellement rassemblés pour participer au webinaire sur les négociations centrales de la présidente Debi Daviau et du directeur des relations du travail nationales, Richard Beaulé.

Si vous n’avez pu vous connecter ou si vous souhaitez le revoir, la vidéo du webinaire est maintenant disponible en ligne.

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Le webinaire vous donne un aperçu de nos propositions, de notre campagne Faites donc mieux et de nos stratégies pour obtenir des gains à la table de négociations.

La fonction publique canadienne est la meilleure du monde. Vous donnez votre maximum à votre famille et à votre collectivité. Tous les jours vous voulez faire encore mieux.

N’est-ce pas au tour de l’employeur de faire mieux?

Zul Nanji est un vérificateur international à la retraite de l’ARC. Originaire du Kenya, Zul travaille en fiscalité internationale depuis son arrivée à Ottawa en 1992. Il a travaillé comme vérificateur pendant 35 ans.

« Nous voyons la fiscalité comme un sport — parfois, nous gagnons et parfois, nous perdons. Et c’est par rapport aux grandes sociétés que nous voulons gagner. Nous tentons de trouver les erreurs dans leur déclaration. Et nous en trouvons! » Pourquoi est-ce important? Selon Zul, la population canadienne est en droit de s’attendre à ce que tout le monde paie sa part d’impôt.

« Ce n’est pas juste qu’une grande société puisse transférer des millions de dollars ailleurs dans le monde sans payer d’impôt, retrancher cette somme de sa déclaration, puis ramener l’argent au pays sous forme de prêt ou de cadeau pour ne pas avoir à payer d’impôt », estime Zul. « Elle a récolté cet argent au Canada, alors elle doit payer son dû. »
 


Ce n’est pas simplement une question d’équité — Zul sait ce qui est en jeu si l’ARC ne réussit pas à sévir contre ce genre de fraude ou d’activité illégale.

« Demandez tout ce que vous voulez à vos représentants du gouvernement. Si les coffres sont pleins, ça ira, sinon, ils doivent vous le refuser, ou c’est alors le déficit budgétaire, et vos enfants et petits-enfants devront en faire les frais. »

Les dossiers de Zul avaient une incidence considérable sur la population canadienne. Son travail diligent a permis aux entreprises canadiennes de concurrencer les importations.

Zul est fier d’avoir représenté les intérêts du Canada sur l’échiquier international. « Lorsque je participais à des réunions à l’étranger, je m’assurais de débattre les questions fiscales avec les représentants des autres pays en cherchant avant tout à défendre l’intérêt du Canada. »

Zul demeure d’avis que les services de l’ARC doivent continuer de relever du secteur public.

« À l’ARC, nous ne nous attardons pas aux profits. Nous cherchons à rendre service à la population », souligne Zul. « Nous cherchons à ce que tout le monde paie sa juste part, car nous voulons assurer le droit aux écoles, aux hôpitaux et aux services sociaux. »

Même à la retraite, Zul continue de rendre service en faisant du bénévolat. Il offre aux aînés de les aider à remplir leur déclaration fiscale.
 

 

Cette semaine, des membres d’un peu partout au pays tiendront des activités dans leur lieu de travail pour inviter le gouvernement fédéral à faire mieux en ce qui concerne les congés familiaux. Des dîners ou séances d’information, et des activités familiales rassembleront les membres et montreront leur force et leur solidarité avec l’équipe de négociation centrale.

Le mercredi 10 avril plus précisement, les membres pourront également participer à des webinaires de formation pour entendre la présidente, Debi Daviau, et le directeur des relations du travail nationales, Richard Beaulé, faire le point sur les négociations centrales.

Il n’est pas trop tard pour s’y inscrire.

Webinaire en anglais : 11 h – 11 h 30 (heure avancée de l’Est - Vous cherchez votre fuseau horaire?)

RSVP

Webinaire en français : 12 h 30 – 13 h (heure avancée de l’Est - Vous cherchez votre fuseau horaire?)

RSVP

Webinaire en anglais : 15 h – 15 h 30 (heure avancée de l’Est - Vous cherchez votre fuseau horaire?)

RSVP

La fonction publique canadienne est la meilleure du monde. Vous donnez votre maximum à votre famille et à votre collectivité. Tous les jours vous voulez faire encore mieux.

N’est-ce pas au tour de l’employeur de faire mieux?

L'islamophobie au travail

Le Congrès du travail du Canada vient de publier un rapport incontournable sur l’islamophobie au travail. L’islamophobie au travail : défis et occasions traite de la montée des attitudes antimusulmanes et de la discrimination à l’égard des personnes musulmanes au Canada. Il comporte des recommandations sur les mesures que peuvent prendre les employeurs, les syndicats et les gouvernements pour mettre un terme à ce phénomène pernicieux.

Le rapport paraît seulement quelques semaines après les attaques terroristes horribles menées dans des mosquées de Christchurch (Nouvelle-Zélande). Ces attaques sont venues brutalement nous rappeler la nécessité de réagir devant l’islamophobie chez nous.

Les crimes haineux contre les communautés musulmanes ne cessent d’augmenter au Canada. Un individu animé par la haine a tué six hommes dans une mosquée de Québec en 2017. Le terroriste de la Nouvelle-Zélande a même cité son nom. 

Le nombre déclaré de crimes haineux ciblant les personnes musulmanes a augmenté de 151 % au pays la même année. C’est alarmant parce qu’un bon nombre ne sont pas signalés par peur de représailles. Entre-temps, des groupes d’extrême-droite continuent de se mobiliser en ligne et hors ligne, organisant des manifestations contre les communautés musulmanes et l’immigration, ce qui a pour effet de diaboliser encore plus ces communautés.

Le rapport traite des répercussions de ce climat néfaste sur les milieux de travail canadiens. On y formule des recommandations précises visant à renforcer la responsabilité des employeurs de sensibiliser la direction et le personnel à leurs obligations juridiques en matière de droits de la personne et d'accommodements religieux. On y encourage en outre les gouvernements à prendre des mesures supplémentaires pour soutenir les campagnes de sensibilisation contre le racisme et à élaborer des stratégies pour éliminer la haine sur Internet. Enfin, le rôle que devraient jouer les syndicats dans la revendication de l’équité et de la justice sociale pour la communauté musulmane du Canada y est aussi souligné.

En tant que champions du Groupe de travail conjoint syndical-patronal sur la diversité et l’inclusion dans la fonction publique, nous avons contribué à la production du rapport Bâtir une fonction publique plus diversifiée et plus inclusive qui comporte des recommandations sur la reconnaissance et l’élimination des obstacles qui empêchent les personnes racialisées d’intégrer la fonction publique et y faire carrière, et de mettre leurs talents au service du Canada. Nous continuons d’encourager le Secrétariat du Conseil du Trésor à mettre rapidement en œuvre toutes ces recommandations.

Au nom de l’Institut, nous nous joignons au mouvement syndical pour dénoncer l’islamophobie et le racisme sous toutes leurs formes. Nous encourageons nos membres à participer aux initiatives contre le harcèlement et pour l’inclusivité dans leur lieu de travail. Nous sommes actuellement à la table de négociations et nous revendiquons des mesures de protection plus strictes contre le harcèlement pour que la fonction publique soit un milieu de travail sûr et sain.

Si vous avez des questions, communiquez avec le Comité des droits de la personne et de la diversité par courriel à : chrd-cdpd@pipsc.ca.

 

L’équipe de négociation qui représente l’Institut à la Table centrale a rencontré les représentants du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) du 26 au 28 mars 2019. Les deux parties ont commencé à cibler plus précisément leurs priorités.

Elles ont discuté de certaines propositions et ont écouté les présentations de deux groupes externes. D’abord, des représentants du Conseil du Trésor et de Services publics et Approvisionnement Canada ont proposé une méthode pour calculer les paiements rétroactifs afin d’éviter les problèmes de Phoenix qui ont découlé de la mise en œuvre de nos dernières conventions.

Des représentants de l’IPFPC du Comité mixte de l’IPFPC et du SCT sur la violence familiale ont fait une deuxième présentation sur la meilleure façon pour l’employeur d’appuyer les employés touchés par la violence familiale. Cette présentation comportait un puissant témoignage.

Le personnel de recherche de l’Institut a présenté au Conseil du Trésor une analyse détaillée de diverses situations visées par le RQAP (Régime québécois d’assurance parentale) et l’AE (assurance-emploi) pour cerner les inégalités dans les diverses dispositions sur le congé parental qui sont à corriger. Les deux parties ont entamé d’importantes discussions sur la lutte contre le harcèlement en milieu de travail.

Les discussions se poursuivront sur toutes ces questions lors de notre prochaine séance de négociation prévue les 24 et 25 avril 2019. Nous vous remercions de vos commentaires et de votre appui à la campagne Faites donc mieux. Nous vous invitons à poursuivre votre élan en participant à la prochaine semaine d’action.

PARTICIPEZ!

Les membres de l’équipe centrale de négociation de l’Institut sont :
Robert Scott (coordonnateur de la négociation), CS;
Louis Poirier (agent des communications), CNRC RO-RCO;
Mehran Alaee, RE;
Adam Fenwick, SH;
Stéphanie Fréchette, ACIA-S&A;
Dale Hudson, NR;
Kim McGuire, AV;
Elizabeth Ptasznik, SP;
Robert Trudeau, VFS;
Suzelle Brosseau et Pierre Ouellet, négociateurs de l’IPFPC.

 

Mona Nemer, conseillère scientifique en chef du Canada, a récemment publié son rapport annuel de 2018, dans lequel elle souligne l’étroite relation de travail qu’elle cultive avec l’Institut professionnel.

Elle est particulièrement fière de notre travail conjoint sur le modèle de politique sur l’intégrité scientifique, qui encadre les processus décisionnels de nature scientifique au gouvernement fédéral et qui prescrit les lignes directrices devant régir un débat public non muselé sur les recherches que mènent nos membres.

Comme le Rapport le résume avec élégance :

« La communication des travaux scientifiques est essentielle pour s’assurer que les citoyens sont bien informés et que la société est saine et mobilisée. Cela représente le fondement de nos processus démocratiques. Toutefois, il faut beaucoup de temps, d’efforts et de ressources pour transposer dans les débats publics les travaux scientifiques réalisés sur le terrain ou dans les laboratoires. Il est important que les chercheurs comprennent qu’ils ont l’obligation de faire connaître les résultats de leurs travaux et de participer à la diffusion publique des fruits de leurs recherches. »

La conseillère scientifique en chef s’est également engagée à appuyer les scientifiques fédéraux dans les dossiers d’une importance cruciale pour des milliers de membres de l’Institut :

« (…)  des efforts importants seront nécessaires pour répertorier les particularités de la main-d’œuvre, rassembler les différentes sources d’information et recueillir de nouvelles données qualitatives et quantitatives afin d’élaborer des stratégies efficaces aux fins du renouvellement de la main-d’œuvre, d’assurer l’équité et de soutenir le perfectionnement professionnel et l’amélioration continue des compétences. »

L’Institut est honoré de travailler avec Mme Nemer et son personnel. Nous nous réjouissons à la perspective de nombreuses autres années de collaboration fructueuse sur des questions qui revêtent un intérêt vital non seulement pour nos membres, mais bien pour tous les Canadiens.

À l’approche de la période des impôts de 2018, il est essentiel que les membres de l’Institut disposent de renseignements exacts lorsqu’ils se préparent à produire leurs déclarations de revenus. Malheureusement, Phénix a causé d’innombrables erreurs de rémunération qui ont touché des dizaines de milliers de nos membres. 

Le gouvernement publie beaucoup de documents en ligne sur Phénix et les impôts. Veuillez consulter les pages Web suivantes du Conseil du Trésor et de l’Agence du revenu du Canada pour savoir quoi faire si vous avez des questions au sujet de votre rémunération et de votre situation fiscale :

https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/campagnes/a-propos-agence-revenu-canada-arc/foire-questions-repercussions-fiscales-liees-problemes-systeme-paye-phenix.html

https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/a-propos-agence-revenu-canada-arc/plaintes-differends/dispositions-allegement-contribuables.html

https://www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/remuneration-compensation/services-paye-pay-services/centre-presse-media-centre/mise-a-jour-trop-paye-overpayment-update-fra.html

https://www.canada.ca/fr/secretariat-conseil-tresor/services/remuneration/presenter-reclamation-services-conseils-fiscaux.html

https://www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/remuneration-compensation/services-paye-pay-services/centre-presse-media-centre/index-fra.html

Nous rappelons aux membres de l’IPFPC que le gouvernement a mis en œuvre un programme qui prévoit le remboursement de jusqu’à 200 $ par année pour des conseils fiscaux liés à un problème causé par Phénix. Non seulement encourage-t-il ses employés à interroger le préposé aux réclamations de leur ministère à ce sujet, mais il évalue aussi chaque situation au cas par cas, de sorte que nos membres sont encouragés à demander ce remboursement même s’ils ont dépensé plus de 200 $ pour recourir aux services d’un expert fiscal afin de régler un problème causé par Phénix.

Les syndiqués peuvent également faire appel à nos spécialistes de Phénix s’ils ont des problèmes de rémunération. Vous pouvez joindre notre équipe à https://www.pipsc.ca/fr/nouvelles-et-enjeux/systeme-de-paye-phenix/formulaire-daide-relative-phenix. Rendez-vous sur la page Web de l’Institut (https://www.pipsc.ca/fr/nouvelles-et-enjeux/systeme-de-paye-phenix) pour obtenir de plus amples renseignements sur Phénix et sur ce que le syndicat a fait pour aider ses membres pendant la crise.

Le racisme, la xénophobie et l’intolérance existent dans toutes les sociétés. C’est à nous d’attirer l’attention sur la discrimination, de lutter contre le racisme, la xénophobie et d'autres intolérances et de promouvoir la tolérance, l’inclusivité, l’unité et le respect de la diversité. Nous devons enseigner l’importance d’être tolérants, inclusifs, unis et respectueux, inconditionnellement et sans égard à l’origine des personnes. Aidez-nous à mettre fin au racisme.

Chaque année, le 20 mars, les francophones et francophiles du monde entier soulignent la Journée internationale de la Francophonie. Cette année, sous le thème « En français… s’il vous plaît, c’est 220 millions de francophones à travers le monde, et leurs amis, qui sont invités à célébrer leur langue commune et leur culture, et ce par le bais de concours et jeux de mots, de spectacles, de festivals de films, de rencontres littéraires, de rendez-vous gastronomiques et d’expositions, entre autres.

Cette année, il y a une raison supplémentaire de souligner la Journée internationale de la francophonie puisqu’il y a 50 ans, le Canada se dotait de la Loi sur les langues officielles, loi qui conférait l’égalité de statut du français et de l’anglais. La Loi énonce entre autres les grands principes relativement au respect des langues officielles dans la fonction publique fédérale

Cette loi fondamentale a donné à la population du Canada un modèle de vivre-ensemble qui fait l’envie de nombreux pays. Soyons en fiers ensemble    

Le 11 mars dernier, le gouvernement a lancé un processus important de modernisation de la Loi, et l’Institut entend prendre part aux consultations puisque cela est d’intérêt pour bon nombre de membres.

En effet, dans certaines régions du pays, les employés des institutions fédérales ont le droit de travailler dans la langue officielle de leur choix. Ceci signifie, entre autres, que les fonctionnaires peuvent disposer d’outils de travail, être supervisés, avoir accès à la formation, rédiger des documents ou s’exprimer lors des réunions dans leur langue officielle de préférence. Par ailleurs, la liste de ces régions, énumérées dans une circulaire datant de 1977, ne tient plus compte des réalités qui caractérisent la fonction publique fédérale d’aujourd’hui, comme la pratique du travail à distance et la mise en place d’équipes de travail virtuelles.

Le Groupe de travail sur les langues officielles de l’IPFPC accueillera avec plaisir vos commentaires sur la question, ou sur toute autres question du même ordre. Vous n’avez qu’à transmettre un courriel à   de la promotion du français à l’adresse de courriel suivante : gtlo_tfol@pipsc.ca.

 

Message de la présidente - Un budget 2019 décevant

On peut difficilement s’empêcher de voir la nature électoraliste du dernier budget fédéral. Il est tout aussi difficile de ne pas le considérer comme un rapport d’étape sur la réalisation des « vrais changements » promis aux dernières élections.