L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Lina Johannson a grandi dans la grande ville de Vancouver, mais cela ne l’empêche pas de se promener aujourd’hui en salopettes pour inspecter le bétail de Regina. Et pour tout dire, elle adore ça!

C’est durant ses études à l’Université de Saskatchewan que Lina est tombée sous le charme de la province et de ses gens. Elle décide de rester. À peu près à la même époque, elle vit sa première expérience de l’Agence canadienne d’inspection des aliments et commence à aimer l’idée de travailler à protéger le bétail partout au pays.
 


Ses travaux l’amènent à travailler étroitement avec les éleveurs et à tester leur bétail  à leur arrivée et à leur sortie du Canada.

« La plupart des animaux aboutissent à un moment ou à un autre dans le système alimentaire. Notre travail contribue à assurer un approvisionnement alimentaire sûr », explique Lina.

Son travail protège aussi l’économie canadienne, parce que l’agriculture y joue un rôle prépondérant.

« Nous testons les animaux pour des maladies comme la fièvre aphteuse. Advenant l’apparition de cette maladie au Canada, il faudrait fermer les frontières. Les échanges commerciaux de bétail et de ses produits dérivés seraient réduits au minimum », explique Lina.

Elle adore son travail, même les moins bons jours où elle doit donner de mauvaises nouvelles aux éleveurs de bétail, surtout dans les cas de quarantaine ou d’euthanasie. Ce sont les décisions difficiles comme celles-là qui justifient le fait que ce genre de travail doit s’effectuer dans le secteur public et non pas le privé.

« En tant qu’autorité de réglementation, l’Agence doit prendre des décisions en toute impartialité et objectivité. Si le travail était accompli par le secteur privé, il n’y aurait aucune garantie que les décisions prises seraient les bonnes pour la population canadienne. »

Une chose rend la tâche de Lina plus facile. C’est de pouvoir compter sur son syndicat. Et, comme déléguée syndicale de l’Institut, Lina appuie aussi les autres membres. 

« Je suis reconnaissante d’être membre d’un syndicat qui appuie notre travail comme membre, oui, mais aussi comme fonctionnaire », de dire Lina. « Je connais mes droits comme employée et je peux les exercer grâce à cette solidarité. »

L’un des moments où son syndicat ne peut pas faire grand-chose est celui où elle doit expliquer ce qui se trouve dans les boîtes isolantes qu’elle reçoit de temps à autre à son bureau (indice : c’est du sperme de verrat à tester).

« Des collègues, surtout les recrues, nous demandent : c’est quoi? Et nous répondons sourire en coin : rien d’intéressant », dit-elle en riant.

Semaine nationale de la fonction publique


Bonjour,

Tous les jours, vous allez travailler pour protéger et servir les Canadiens de mille et une façons : vous sauvez des vies, vous protégez l’environnement et vous stimulez l’économie.

Vous contribuez beaucoup à la société en tant que fonctionnaires et membres d'un syndicat.

Ensemble, nous continuons à faire de grandes choses. Chaque jour, des délégués syndicaux et des membres de l’Institut travaillent ensemble pour protéger vos droits et garantir un climat de travail qui stimule votre excellence.

Nos récents gains à la table centrale de négociations amélioreront la vie des membres de l’IPFPC pour les années à venir. Nous poursuivons la lutte pour remplacer Phénix, et les membres sont indemnisés pour les difficultés créées par ce système de paye. J’espère que vous serez des nôtres, le 12 juin, à l’assemblée téléphonique que l’Institut tient pour discuter de ces importantes questions.

Notre solidarité fait notre force. Vraiment, nous sommes bien mieux ensemble

Les membres de l’Institut sont déterminés, bien informés et mobilisés. C’est comme ça qu’on obtient des résultats.

Félicitations pour votre excellent travail, votre inestimable contribution à la société canadienne et votre engagement envers notre syndicat! Et bonne Semaine nationale de la fonction publique!

En toute solidarité,

Debi Daviau
Présidente de l’IPFPC

Le gouvernement de l’Ontario a déposé un projet de loi visant à plafonner les augmentations salariales dans le secteur public à 1% (en moyenne par année pour les trois prochaines années.)

Nous sommes consternés par cette législation et toutes autres formes de plafonnement salarial. Ceux-ci interfèrent avec le libre droit d’une négociation de la convention collective.

Nos membres, comme tous les travailleurs, méritent un salaire qui tient compte du coût réel de la vie. Une augmentation annuelle de 1% signifie que leur salaire perd de sa valeur chaque année. La négociation collective permet à l’employeur et à nos membres de déterminer ensemble des niveaux de rémunération viables depuis des décennies.

Le nouveau plafond salarial viserait aussi les enseignants, le personnel des établissements postsecondaires et celui des hôpitaux. Cette mesure affectera les travailleurs syndiqués et non syndiqués.

En plus des quelque 240 professionnels des technologies de l’information de l’Université d’Ottawa, l’Institut représente plus de 400 professionnels du secteur de la santé de l’Ontario, y compris :

  • Les physiciens médicaux de l’Ontario qui travaillent pour l’Association des employeurs des centres régionaux de cancérologie (MP);
  • Les technologues en mécanique et en électronique employés par l’Hôpital Sunnybrook (TME-SUN);
  • Les radiothérapeutes qui travaillent à l’Hôpital Sunnybrook (RT-SUN);
  • Les radiothérapeutes employés par le Juravinski Cancer Centre (RT-JCC);
  • Les radiothérapeutes employés par l’Hôpital régional de Thunder Bay (RT-HTB);
  • Les radiothérapeutes de l’Hôpital régional de Windsor (RT‑HRW).

Au cours du dernier mois, nous avons vu notre travail acharné porter fruit. Participez à l’une des trois assemblées téléphoniques pour écouter Debi Daviau, présidente de l’Institut, faire le point sur les dédommagements liés à Phénix et les gains réalisés à la table centrale. Les participants auront l’occasion de poser des questions.

Date : 
Mercredi 12 juin 2019

Heure : 
De 18 h 30 à 19 h 30, heure de l’Est (en anglais)
De 19 h 45 à 20 h 45, heure de l’Est (en français)
De 21 h 30 à 22 h 30, heure de l’Est (en anglais)

Comment participer?
Le 11 juin, vous recevrez un appel vous invitant à vous joindre à l’assemblée téléphonique, ou un message à cet effet sera laissé dans votre boîte vocale.

Vous pouvez également composer directement le numéro de l’assemblée à l’heure venue, le 12 juin :

En anglais :
1-877-229-8493
Code : 112851

En français :
1-877-255-5810
Code : 112851

Vous pouvez également écouter l’audio de l’assemblée en ligne via votre ordinateur ou votre appareil mobile : https://video.teleforumonline.com/video/streaming.php?client=12851.

À bientôt!

La Fondation Héritage vous rappelle que la date limite de présentation des demandes de bourses d'études est le 12 juillet 2019.

En 2019, la Fondation décernera les bourses suivantes :

  • 1 bourse d’études de 5 000 $
  • 27 bourses d’études de 1 500 $ 
  • 3 bourses d’études de 1 000 $
  • 4 bourses d’études de 750 $
  • 1 bourse d’études de 500 $

Admissibilité

Sont admissibles à une bourse d’études, les enfants et petits-enfants de membres titulaires et retraités de l’Institut qui sont en règle ou étaient en règle au moment de leur décès. Les enfants et petits-enfants de cotisants RAND ne sont pas admissibles.

Les candidats doivent entrer en première année à temps plein d’un programme d’études postsecondaires dans un établissement scolaire qui comprend les cégeps au Canada ou à l’extérieur du Canada.

Critères de selection

Les critères de sélection sont les mêmes pour toutes les bourses. Une seule bourse sera remise à chacun des lauréats.

Un comité de sélection indépendant octroiera les bourses en se fondant sur les critères suivants :

  1. Réalisations académiques (relevé de notes requis).
  2. Déclaration attestant les qualités de leader et de l’engagement dans la communauté accompagnée d’au moins 2 lettres de référence et autres documents pertinents.
  3. Dissertation de 750 à 1000 mots sur le « professionnalisme ». Le sujet pourrait être « Que signifie être un professionnel dans le cadre de votre carrière? », mais d’autres sujets sur le professionnalisme seront acceptés. Les dissertations seront jugées d’après le contenu, la grammaire, l’orthographe, la structure et la présentation.
  4. Énoncé expliquant pourquoi le candidat pense mériter une bourse et énonçant ses objectifs académiques et son cheminement de carrière éventuel. La lettre sera évaluée d’après son contenu, la grammaire, l’orthographe, la structure et la présentation des objectifs.

Pour obtenir plus d’information, vous pouvez consulter le site web (www.ipfpc.ca/heritage) ou communiquez par courriel à bourses@ipfpc.ca.

Déposer une demande

Les demandes doivent inclure les documents suivants :

  • copie du relevé de notes officiel du dernier établissement scolaire fréquenté
  • déclaration expliquant pourquoi vous pensez mériter une bourse et énonçant vos objectifs académiques et votre cheminement de carrière éventuel
  • déclaration attestant vos qualités de meneur et votre engagement dans la communauté accompagnée d'au moins 2 lettres de référence et autres documents pertinents.
  • dissertation de 750 à 1 000 mots sur le professionnalisme

Veuillez soumettre votre candidature en ligne [ https://pipsc.smapply.io ] Qu’ils soient retenus ou non, les candidats seront informés par le comité de sélection. Les bourses s’appliqueront à l’année scolaire commençant en septembre 2019. Les lauréats seront avisés à la mi-septembre 2019 au plus tard.

Un chèque sera remis à l’heureux candidat sur confirmation de son inscription à un programme offert par un établissement d’enseignement postsecondaire. La Fondation se réserve le droit d’utiliser les photos et les noms des lauréats dans son matériel promotionnel.

 

L’Institut présente ses observations sur les modifications proposées à la Loi sur les langues officielles

Le gouvernement fédéral entreprend un exercice de réflexion en vue de moderniser la Loi sur les langues officielles (LLO), adoptée en 1969. Comme il consulte les Canadiens à ce sujet, l’Institut a récemment présenté ses observations sur les modifications possibles à la Loi.

Du 26 mai au 1er juin 2019, célébrons la Semaine nationale de l’accessibilité!

L’Institut s’est engagé à collaborer avec ses membres et leurs employeurs pour créer des milieux de travail inclusifs et exempts d’obstacles. En tant que fiers membres de l’Institut, chacun d’entre nous a un rôle à jouer dans la détermination et l’élimination des obstacles qui empêchent les membres de participer pleinement à toutes les activités en milieu de travail et de réaliser leurs aspirations personnelles et professionnelles.

Nous embrassons la diversité de la population canadienne ainsi que les talents et les forces uniques qui sont propres à un effectif diversifié. C’est le moment de s’engager à promouvoir l’accessibilité et l’inclusion dans nos milieux de travail et de célébrer les talents et les contributions de nos membres ayant un handicap.

N’hésitez pas à communiquer avec moi ou avec un membre du Comité des droits de la personne et de la diversité si vous avez des suggestions pour rendre nos milieux de travail plus accessibles et inclusifs!

En toute solidarité,

Waheed Khan

Président du Comité

Directeur de la RCN

 

En collaboration avec des collègues de l’équipe d’Équité en matière d’emploi et Diversité des Ressources humaines, un groupe de travail formé d’intervenants de Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) a été mis sur pied. Des représentants de l’équipe d’Équité en matière d’emploi, de l’équipe des relations du travail et du Réseau Fierté au travail, du Ministère, ont élaboré le guide Soutien aux employés transgenres : Guide à l’intention des employés et des gestionnaires (non disponible pour le moment).

Le présent Guide vise à  favoriser un environnement de travail sûr, empreint de respect et inclusif pour tous les employés, y compris les employés transgenres et ceux au genre variant.

Selon Gordon Bulmer de l’Institut, membre du Groupe de travail, ce travail montre que « le gouvernement du Canada peut donner l’exemple en matière de justice sociale et pas seulement se contenter de suivre les tendances ». Le Guide a reçu un Prix d’excellence de la fonction publique et il est considéré comme l’amorce d’un mouvement dans la fonction publique.

Nous célébrons cet important pas en avant et nous sommes fiers de nos membres qui ont investi leur énergie, leur expertise et leur passion dans ce projet. Les membres transgenres méritent de pouvoir se réaliser au travail dans la fonction publique!

Ottawa, le 28 mai 2019 - À l’issue de longues négociations avec le Conseil du Trésor, l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) a conclu une entente prévoyant entre autres une augmentation salariale de 7 % sur quatre ans.

« Nos membres donnent le meilleur d’eux-mêmes au Canada et à leurs familles. Nous avons entamé ces négociations afin de conclure une entente qui reconnaît ce fait et le fait valoir », déclare Debi Daviau, présidente de l'IPFPC. « Non seulement avons-nous fait des progrès au chapitre du congé parental, mais nous avons aussi obtenu des augmentations salariales qui cadrent avec l’augmentation du coût de la vie. Je n’ai aucun doute que cette entente améliorera la vie de nos membres ».

L’entente prévoit également 10 jours de congé payés pour les membres survivants de violence familiale — un gain historique! « Nous voulons nous assurer que le milieu de travail n’est pas un obstacle pour ces personnes qui ont besoin d’aide et de soutien, et cette mesure est un pas important dans la bonne direction », précise la présidente Daviau.

Au chapitre du congé parental, l’IPFPC a réalisé d’autres gains : l’indemnité complémentaire s’appliquera à cinq semaines de plus et les indemnités sont désormais équitables pour les parents adoptifs.

Le syndicat a également convenu d’un libellé sur le harcèlement qui, pour la toute première fois dans l’histoire de la fonction publique canadienne, consacre le droit des travailleurs à un milieu de travail exempt de violence et de harcèlement.

Par ailleurs, l’entente garantit à l'IPFPC qu’il collaborera avec le Conseil du Trésor au processus de remplacement de Phénix, et prévoit des pénalités financières en cas de mise en œuvre tardive de l’entente ainsi que de la rémunération rétroactive.

« Nos membres étaient au premier plan de la lutte pour l’intégrité scientifique, l’équité fiscale, l’arrêt de la sous-traitance et le remplacement de Phénix. Aujourd’hui, nous faisons des avancées historiques pour mettre fin au harcèlement au travail et pour mettre en place des mesures de soutien en matière de violence familiale », selon la présidente. « Nos membres sont résolus, compétents et motivés, et c’est ainsi que nous obtenons des résultats ».

Toutes ces améliorations des conditions de travail font partie des ententes de principe que viennent de conclure les groupes professionnels Vérification, commerce et achat (AV), Groupe Vérification, finances et sciences (VFS), Sciences appliquées et examen des brevets (SP) de l’IPFPC. Elles s’appliqueront également à d’autres groupes de l’IPFPC dès que ceux-ci concluront des ententes à leurs tables de négociations.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 fonctionnaires professionnels un peu partout au Canada.

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Norma Domey in Winnipeg with CLC President
La vice-présidente de l'IPFPC, Norma Domey, accompagnée du président du CTC, Hassan Yussuf.

Les dirigeants syndicaux de tout le pays se sont rassemblés à Winnipeg la semaine dernière pour souligner le 100e anniversaire de la grève générale de Winnipeg et assister au Conseil canadien du Conseil du travail du Canada (CTC).

La vice-présidente Norma Domey y a assisté pour représenter l’Institut. Elle a donné une présentation sur sa participation à la Commission sur la condition de la femme de l’ONU, qui a eu lieu en mars.

Nous nous sommes souvenus des plus de 35 000 travailleurs et travailleuses des secteurs public et privé de Winnipeg qui ont uni leur voix en mai 1919 pour envoyer un message clair aux employeurs des secteurs public et privé et aux gouvernements et nous leur avons rendu hommage! La grève a duré six semaines et la détermination des grévistes a permis d’améliorer les salaires et de renforcer le droit à la négociation collective.

Pour célébrer l’acquisition de cette solide pierre d’assise pour le mouvement syndical du Canada, le CTC a présenté en grande première Stand!, son nouveau film (en anglais seulement). Stand! raconte l’histoire de la grève de Winnipeg de 1919 et montre comment les grévistes ont surmonté les obstacles culturels et sexistes pour se regrouper et gagner ensemble. Nous en tirons d’excellentes leçons pour livrer nos batailles d’aujourd’hui.

Voyez la bande-annonce de cet important film musical canadien..

PIPSC Vice-President Norma Domey presenting in Winnipeg
Norma Domey, vice-présidente de l'IPFPC, donne une présentation sur l'Institut à Winnipeg.
La vice-présidente Norma Domey accompagné du chef du NPD, Jagmeet Singh
La vice-présidente de l'IPFPC Norma Domey en compagnie du chef du NPD, Jagmeet Singh.