L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Cette semaine, du 6 au 12 mai, c’est la Semaine nationale des soins infirmiers. Nous profitons de cette occasion pour célébrer la formidable contribution des infirmières et infirmiers à notre régime public de soins de santé et à nos communautés. Nous remercions les plus de 3000 membres de l’Institut qui assurent des services infirmiers dans divers ministères et établissements canadiens pour leur travail inestimable.

Nous sommes solidaires des infirmières et infirmiers de tout le pays qui militent pour la sécurité au travail et pour la protection de notre indispensable régime public de soins de santé. Prenez un moment pour signer la pétition de la Fédération canadienne des syndicats d’infirmières et infirmiers et demandez de faire cesser la violence dans les établissements de soins de santé.

Nous livrons bataille à la table centrale de négociations pour obtenir des mesures de protection de la paye, améliorer les congés familiaux et raffermir les mesures anti-harcèlement. Nos membres des soins infirmiers ont besoin de ces améliorations pour se protéger au travail et pour assurer un équilibre sain et durable entre leur travail et leur vie personnelle.

Montrez votre appui aux infirmières et infirmiers et signez la pétition Faites donc mieux!  

Je signe

« Les professionnels de la fonction publique s’attendent à ce qu’on les compense pour tout ce que Phénix leur a fait subir, a déclaré Debi Daviau, présidente de l’Institut. Nous continuerons de travailler sans relâche pour nous assurer que nos membres reçoivent chaque dollar qui leur est dû, car c’est leur droit. En plus de toutes nos autres démarches, nous avons négocié ce règlement pour que tous les professionnels de la fonction publique obtiennent une compensation digne de ce nom, et ce, dans l’immédiat. »

Tous les professionnels de la fonction publique représentés par l’IPFPC recevront une semaine de congé payé en reconnaissance des grandes difficultés qu’ils ont connues.

Le Sous-comité de consultation patronale-syndicale sur les dommages-intérêts travaille avec diligence depuis deux ans pour trouver une solution juste et pratique.

D’autres détails suivront dans un communiqué de presse

« Ce règlement est une reconnaissance des préjudices que nos membres ont subis sous Phénix, a déclaré Mme Daviau.

Et nous restons déterminés à régler tous les cas particuliers de dommages et intérêts et à œuvrer au remplacement du système Phénix. »

Au nom de tous les membres de l’Institut, je tiens à offrir notre solidarité et nos encouragements à nos membres et nos concitoyens qui sont touchés par les graves inondations qui sévissent un peu partout au pays.

Bon nombre de nos membres ont directement souffert des inondations et des évacuations.

J’aimerais remercier sincèrement nos membres et nos employés qui ont déjà donné un coup de main, surtout ceux qui m’ont aidé personnellement à surmonter cette épreuve. Je sais qu’il faut plus d’aide dans ma région, notamment à Ottawa et à Gatineau.

Votre ministère et votre direction continueront de vous informer de la situation et de vous indiquer comment accéder à votre lieu de travail pendant cette période d’urgence.

J’applaudis le courage des personnes sinistrées et des secouristes extraordinaires qui travaillent sans relâche pour sauvegarder les demeures et protéger les collectivités.

L’IPFPC est solidaire avec vous et demande à tous les ordres de gouvernement de prendre des mesures urgentes pour atténuer les effets désastreux des changements climatiques, voire les inverser. 

Bien mieux ensemble!

Debi Daviau
Présidente

L’équipe de négociation qui représente l’Institut à la Table centrale a rencontré les représentants du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) les 24 et 25 avril derniers.

Les deux parties se sont échangé des contre-propositions. L’IPFPC cherche des solutions pour régler d’importants dossiers comme l’élimination du harcèlement en milieu de travail et les règles d’administration de la paye. Les parties ont réalisé des progrès sur le plan des congés pour les victimes de violence familiale.

Le Conseil du Trésor a également présenté sa première proposition détaillée. Il existe encore de grandes divergences entre les deux parties et nous profiterons des semaines à venir pour évaluer les possibilités qui s’offrent à nous.

Les prochaines séances de négociation sont prévues du 14 au 16 mai 2019. Votre appui indéfectible à la campagne Faites donc mieux ainsi que votre participation aux journées d’action sont d’autant plus importants au cours des prochaines semaines qu’ils font partie intégrante de nos efforts collectifs.

Les membres de l’équipe centrale de négociation de l’Institut : Robert Scott (coordonnateur de la négociation), CS; Louis Poirier (agent des communications), CNRC AR-ACR; Mehran Alaee, RE; Adam Fenwick, SH; Stéphanie Fréchette, ACIA-S&A; Dale Hudson, NR; Kim McGuire, AV; Elizabeth Ptasznik, SP; Robert Trudeau, VFS; Suzelle Brosseau et Pierre Ouellet, négociateurs de l’IPFPC.

À l’assemblée générale annuelle 2018, la motion F-4 (Professionnels Canada) a été renvoyée au Conseil d’administration avec la directive de consulter le Conseil consultatif et les groupes touchés et de présenter un rapport et à l’AGA 2019.

En réponse à la décision de l’AGA, le Conseil d’administration et le Conseil consultatif ont créé un échantillon représentatif des deux organismes en vue de lancer un processus délibératif. De concert avec le Conseil consultatif, le Groupe de travail a recensé plus de 150 questions et enjeux à examiner. À la lumière des discussions que ses membres ont eues au besoin avec des experts, le Groupe de travail a étudié les questions et les commentaires du Conseil consultatif et s’apprête à formuler des recommandations qui figureront dans le rapport final.

Le Groupe de travail devrait présenter un rapport préliminaire au Conseil d’administration et au Conseil consultatif le 10 août 2019. Le rapport final sera remis au Conseil d’administration le 26 octobre 2019. Le rapport du Groupe de travail et une motion concernant la création de Professionnels Canada seront présentés à l’AGA conformément aux directives des délégués à l’AGA 2018.

Afin d’assurer la plus grande transparence dans ces délibérations, les documents de travail du Groupe de travail sont mis à la disposition de tous les membres qui ont accès au portail. Ces documents comprennent des questions posées par le Conseil consultatif et auxquelles le Groupe de travail a répondu ainsi que les données sur lesquelles les réponses du Groupe de travail sont fondées.

Pour consulter ces documents, cliquez ici et ouvrez une session dans votre compte portail. Si vous n’avez pas de compte portail, cliquez ici pour en créer un.

Aujourd’hui, nous nous unissons aux travailleuses et travailleurs du monde entier pour célébrer les progrès importants réalisés dans l’histoire du droit du travail. Nous soulignons les années de syndicalisation des travailleurs, les risques immenses encourus et les vies sacrifiées qui nous valent aujourd’hui des journées de travail de 8 heures.

Nous tirons notre force de ces victoires historiques et de la solidarité mondiale pour continuer à défendre les droits des travailleurs et des travailleuses.

Au Canada, il est plus important que jamais pour les syndiqué(e)s de protéger et d’élargir le système public de soins de santé. Le pays a absolument besoin d’un régime national d’assurance-médicaments qui non seulement lui fera économiser des millions de dollars mais donnera également accès aux Canadiennes et aux Canadiens aux médicaments nécessaires à leur survie.

Nous continuerons de joindre nos voix à celles de tout le mouvement syndical pour réclamer des salaires convenables, des pensions et des avantages sociaux décents, le droit à la libre négociation collective, l'équité salariale et la sécurité au travail pour tous les travailleuses et les travailleurs, car nous savons que nous sommes bien mieux ensemble!

Journée de deuil national

 

Chaque année, en ce jour de deuil national, nous rendons hommage aux personnes qui ont perdu la vie, ont subi des blessures ou sont tombées malades à la suite d’un accident du travail ou d’une exposition professionnelle.

Venez assister aux cérémonies avec les membres de l’IPFPC et les militants syndicaux de partout au pays ce dimanche 28 avril.

J’ASSISTE À UNE CÉRÉMONIE

Nous continuons de demander aux employeurs et aux gouvernements d’en faire plus pour éviter des décès. Passez à l’action avec les travailleurs du Canada et écrivez à votre ministre du Travail provincial pour lui demander de prendre les mesures suivantes :

  • Mettre en place des inspections proactives, un régime d’application rigoureux, des comités de santé et de sécurité solides et adopter une approche systémique de la prévention;
  • Mettre sur pied un comité de santé et de sécurité au travail fort et efficace;
  • Veiller à ce qu’il y ait des conséquences pour les employeurs qui ne s’acquittent pas de leur obligation d’offrir un milieu de travail sécuritaire;
  • Demander à votre homologue fédéral de rétablir l’ancienne définition plus stricte de « danger » dans le Code canadien du travail. Le droit de refuser un travail dangereux est l’un des trois droits fondamentaux au travail au Canada.
J’ENVOIE UN COURRIEL

Prenez le temps de discuter santé et sécurité au travail avec vos collègues et de leur parler des conséquences qu’un accident pourrait avoir sur leur vie.

Un accident est si vite arrivé! Pourtant, les accidents sont souvent évitables.

L’IPFPC livre bataille à la table centrale de négociations pour obtenir des mesures de protection de la paye, améliorer les congés familiaux et raffermir les mesures anti-harcèlement.

Nous y sommes presque : encore un petit effort!

Participez à notre webinaire pour avoir un aperçu de nos propositions les plus importantes, de la campagne Faites donc mieux et de la conjoncture politique qui nous incite plus que jamais à faire adopter nos propositions.

INSCRIVEZ-VOUS!

Inscrivez-vous à un webinaire de 45 minutes. Choisissez l’heure (en journée ou en soirée) qui vous convient le mieux le 29 ou le 30 avril.

La fonction publique canadienne est la meilleure du monde. Vous donnez votre maximum à votre famille et à votre collectivité. Tous les jours, vous voulez faire encore mieux.

N’est-ce pas au tour de l’employeur de faire mieux?

Des femmes du monde entier se sont réunies à New York pour assister à la 63e session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies. La vice-présidente de l’Institut Norma Domey nous a représentés dans la délégation du Congrès du travail du Canada (CTC).

Norma Domey and the Canadian Labour Congress Delegation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette année, la session de la Commission a surtout porté sur les systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics et les infrastructures durables au service de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et des filles, tous des thèmes très importants pour les syndicats.

La v.-p. Norma Domey au côté de l’honorable Maryam Monsef, la ministre du Développement international et ministre des Femmes et de l'Égalité des genres.
La v.-p. Norma Domey au côté de l’honorable Maryam Monsef, la ministre du Développement international et ministre des Femmes et de l'Égalité des genres.

La v.-p. Domey a assisté à de nombreuses séances, réunions officielles, formations, comptes rendus d’organisations non gouvernementales et activités de réseautage importantes. Elle a notamment participé à une séance sur le renforcement du rôle des femmes dans le processus de négociation ainsi que dans le rétablissement de la paix et de la sécurité. Le panel d’experts a analysé les pratiques exemplaires et les expériences des femmes, et identifié les points d’entrée, les mécanismes et les recommandations possibles pour enrichir les rôles des femmes.

« Ce fut un honneur de représenter mon syndicat et une source d’inspiration pour moi de m’associer à tant de femmes fortes de partout dans le monde. Il ne fait aucun doute que nous avons encore un long chemin à parcourir. À bien des égards, les temps sont durs, mais nous avons tant de choses à faire », soutient Norma Domey.

À l’appui du mouvement étudiant mondial, la v.-p. Domey nous a également représentés à la Marche pour la justice climatique, dans notre délégation du Congrès du travail du Canada.

En 2001, j’ai dû me battre pour avoir un congé parental.

Lorsque je travaillais au gouvernement fédéral et que j’étais enceinte de mon troisième enfant, mon employeur refusait d’appliquer une nouvelle loi qui prolongeait le congé parental de 6 à 12 mois, de même qu’une disposition de notre convention collective à cet effet.

J’ai fini par convaincre mes collègues de rédiger une note d’information que notre sous-ministre adjoint a utilisée pour nous assurer 12 mois de congé parental supplémentaire, à moi et à toutes les femmes enceintes de mon ministère.

C’est de cette lutte qu’est née mon envie de m’impliquer dans mon syndicat.

N’oublions pas que c’était la fonction publique fédérale, un milieu de travail censé être exemplaire.

Je pensais que personne – et encore moins un fonctionnaire – ne devrait avoir à se battre autant pour prendre soin de sa famille. Eh bien, j’avais tellement tort!

Les temps ont changé, mais les difficultés demeurent.

La hausse rapide du nombre de parents milléniaux sur le marché du travail, le déclin de la génération du baby-boom, la précarisation de l’emploi, le coût élevé du logement, la baisse des attentes envers l’économie mondiale contribuent à mettre en évidence le besoin le plus important (ou celui qui devrait l’être) : passer plus de temps avec sa famille. Selon un récent sondage (lien en anglais seulement) international mené auprès de 3000 travailleurs dans 8 pays (dont le Canada), la priorité absolue de la plupart des travailleurs, c’est de passer plus de temps avec leur famille.

En 2017, le gouvernement Trudeau annonçait que tous les parents employés à la fonction publique fédérale auraient la possibilité de prolonger encore plus leur congé parental. De 35 semaines, comme actuellement, sa durée pourrait passer à 61 semaines. Pour un gouvernement élu notamment parce qu’il est favorable à la classe moyenne, au féminisme et à l’amélioration de l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée, cette mesure semblait raisonnable et progressiste.

Mais l’une des faiblesses évidentes de cette politique, dès le départ, fut de ne pas prévoir de fonds supplémentaires pour financer ce congé parental prolongé. Évidemment, les parents peuvent prolonger leur congé, mais ils doivent le faire avec le même budget. Ils peuvent choisir de recevoir des prestations parentales de l’assurance-emploi (AE) au taux actuel de 55 % de leur rémunération hebdomadaire moyenne pendant 35 semaines ou d’en recevoir pendant un maximum de 61 % à un taux de 33 %.

Les employeurs tels que le gouvernement fédéral doivent alors répondre à cette question épineuse : comment le gouvernement fédéral peut-il montrer l’exemple et rendre le congé parental prolongé financièrement possible pour les fonctionnaires fédéraux?

Par ailleurs, le congé parental n’est pas le seul congé payé dont les parents au travail ont besoin.

Quelles protections existe-t-il pour éviter qu’un soutien de famille perde son emploi ou subisse des pertes financières catastrophiques en s’occupant d’un membre de sa famille gravement malade ou en phase terminale? Selon l’Association canadienne de soins palliatifs, près du quart (23 %) des Canadiens se sont occupés d’un membre de leur famille ou d’un ami proche gravement malade au cours des 12 mois précédents et 41 % d’entre eux ont eu besoin de leurs économies personnelles. Des modifications à la loi fédérale, également annoncées en 2017, assurent la sécurité d’emploi et jusqu'à 26 semaines de congé à un taux pouvant atteindre 55 % du salaire moyen pour fournir des soins palliatifs et de compassion à un être cher. Mais vu le pronostic incertain de nombreuses maladies, combien de gens trouvent ces prestations adéquates?

Nous rêvons tous d’avoir une famille heureuse. Malheureusement, certaines personnes ont des rêves beaucoup plus modestes : ne pas vivre dans la violence. Des congés spécialement conçus pour aider les victimes de violence familiale à obtenir l’aide juridique ou une autre forme d’aide dont elles et leurs enfants ont besoin sont reconnus comme essentiels, même s’ils sont rarement utilisés. L’Australie fait œuvre de pionnier à cet égard. Ainsi, en 2016, l’État de Victoria accordait aux employés du secteur public jusqu'à 20 jours de congé payé pour violence familiale (lien en anglais seulement). L’an dernier, le Canada a annoncé (lien en anglais seulement) qu’il accorderait aux travailleurs du secteur privé sous réglementation fédérale un congé de 10 jours pour violence familiale, dont seulement la moitié serait payé. Mon syndicat et d’autres syndicats représentant des fonctionnaires négocient actuellement les dispositions sur les congés pour violence familiale que nous avons proposées.

Il ne devrait pas y avoir de plus ardent défenseur d’un congé parental mieux payé que le gouvernement qui a annoncé la prolongation de sa durée. Et l’absence flagrante d’augmentation des prestations d’AE est une importante lacune de la politique gouvernementale actuelle.

Il ne faut pas oublier que la prolongation peu généreuse du congé parental par le gouvernement a été accordée au moment même où la fonction publique continue de subir d’énormes perturbations en raison du fiasco Phénix. Essayez d’élever une famille quand vous n’êtes pas sûr de pouvoir toucher votre prochaine paye! J’ai des membres qui repoussent même l’idée d’élever une famille.

Et ceux qui ont une famille ont tellement d’histoires à raconter... Beaucoup déplorent le manque de congés pour s’occuper de membres de leur famille malades ou mourants : une jeune mère dont la maladie débilitante soudaine oblige son conjoint à prendre tous ses congés pour s’occuper de sa famille, un membre dont le conjoint a un cancer au stade 4 et n’a plus que quelques mois à vivre, une femme dont l’enfant est atteint d’allergies potentiellement mortelles, un membre qui doit subir une chirurgie et a besoin de soins postopératoires complets, une membre qui a un parent atteint de la maladie d’Alzheimer… Ces difficultés de la vie réelle sont d’autant plus accentuées par les sempiternels problèmes de fiabilité du système de paye Phénix, qui ont privé une membre de paye pour toute la durée de son congé de maternité. Comme l’a fait remarquer une membre au sujet des problèmes qu’elle a connus avec Phénix tout en luttant pour retrouver la santé : « Je peux honnêtement dire que me battre contre mon cancer a été plus facile que me battre contre Phénix ».

En passant, toutes ces personnes travaillent dans la fonction publique fédérale, qui offre des salaires et des conditions de travail supérieurs à ceux de la plupart des employeurs canadiens, grâce entre autres à la force des syndicats.

C’est pourquoi cette année, à la table de négociations, nos membres veulent principalement que le gouvernement fédéral fasse mieux en tant qu’employeur modèle en acceptant d’améliorer le congé parental, le congé de soignant, le congé pour maladie grave et le congé pour violence familiale.

Si le Canada veut être concurrentiel dans les secteurs les plus importants de l’économie mondiale, il devrait l'être aussi dans ce qui est le plus important pour les parents qui travaillent. (Ce n’est pas un hasard si les pays européens ayant des dispositions enviables en matière de congé parental, dont la Suède et le Danemark, figurent aussi parmi les pays où les inégalités de revenu sont les plus faibles du monde.)

Donner le bon exemple à d’autres employeurs et gouvernements (comme celui de l’Ontario) ne devrait pas être moins une priorité pour le gouvernement fédéral que pour les parents qui s’efforcent d’élever des enfants résilients à une époque où il est de plus en plus difficile de rêver. C’est impossible d’être un modèle avec le budget de l’an dernier.

Tant que tous les parents canadiens qui travaillent n’auront pas l’assurance de ne plus souffrir financièrement parce qu’ils n’ont pas de paye pendant qu’ils s’occupent d’un membre de la famille gravement malade ou mourant, tant que les parents n’auront pas le supplément nécessaire pour véritablement améliorer l’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée que leur promettait le congé parental prolongé, et tant que la violence familiale ne sera plus un fléau pour certaines familles, les Canadiens devront attendre que le gouvernement canadien devienne enfin un employeur modèle et donne l’exemple.

Debi Daviau est présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), qui représente près de 60 000 scientifiques et autres professionnels employés principalement au gouvernement fédéral.

Cet article, dans sa version anglaise, a été publié pour la première fois sur le site du National Observer par la Présidente Debi Daviau.