L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

L’Institut se réjouit de la victoire historique remportée en recours collectif par les employés, actuels et anciens, qui ont été victimes de harcèlement, d'agression et de discrimination dans leurs fonctions au ministère de la Défense nationale, aux Fonds non publics des Forces canadiennes et dans les Forces canadiennes.

Nous espérons que ce recours collectif permettra de tourner la page et de reconnaître la douleur et la souffrance des personnes qui ont travaillé dans un milieu de travail toxique. Cette situation nous rappelle clairement que nous devons continuer à militer pour rendre les lieux de travail exempts de harcèlement et de violence. C'est un pas en avant sur la voie du respect au travail pour tous les travailleurs.

Ce recours collectif peut vous affecter si :

  • Vous êtes membre des Forces canadiennes, ou du personnel du ministère de la Défense nationale (MDN), des Fonds non publics (FNP) ou des Forces canadiennes ou vous l’avez été.
  • Vous avez été victime de harcèlement sexuel, d’agression sexuelle ou de discrimination fondée sur votre sexe, votre genre, votre identité de genre ou votre orientation sexuelle en lien avec le service militaire ou avec l’emploi au MDN ou au FNP.

Pour plus d’information ou pour savoir si le règlement proposé vous affecte :

Consultez : https://www.classaction.deloitte.ca/fr-ca/Pages/CAF-DNDsexualmisconductclassaction.aspx

Courriel : cafdndmisconduct@deloitte.ca

Téléphone : 1-888-626-2611

C’est avec tristesse que l’Institut a appris le décès prématuré de notre amie et collègue, Christine Lemay. Christine était pleinement engagé envers les membres de l'Institut. Elle nous manquera beaucoup.

Christine était une personne très sympathique, loyale et consciencieuse. Membre du Groupe VFS, elle aimait venir en aide à ses collègues. Elle a aidé des membres à faire face à certains problèmes, comme ceux touchant des conditions de travail difficiles, en obtenant des réponses à leurs questions et en les informant sur les dossiers qui les concernent.

Christine a servi les membres de l’Institut avec brio à divers postes, pendant de nombreuses années, notamment à titre de déléguée syndicale aux bureaux des services fiscaux de Laval, Sherbrooke et Montréal de l’Agence du revenu du Canada.  

Christine a été présidente du sous-groupe VFS de Laval et vice-présidente du chapitre de Laval.

Pendant de nombreuses années, Christine a agi à titre de déléguée à l’Assemblée générale annuelle.

Elle a siégé au Comité sur la reconnaissance professionnelle et les titres de competence et au Comité des élections.

Les membres de l’Institut présentent leurs plus sincères condoléances à la famille de Christine et aux nombreux amis qui ont eu le privilège de la connaître.

Plus d'informations sont disponibles sur ce site web.

 

En collaboration avec le Congrès du travail du Canada et d’autres syndicats, la présidente Debi Daviau a écrit à l’honorable Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, à propos de la décision prise le mois dernier par le gouvernement chinois de suspendre ses importations de porc et de bœuf canadiens.

Nous exhortons le gouvernement canadien à s’empresser de rétablir les exportations vers la Chine

Dans cette lettre, on demande à l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) de veiller à ce que les inspecteurs de la salubrité des aliments, les vétérinaires et les scientifiques du secteur alimentaire disposent des ressources et du personnel nécessaires pour rétablir la confiance dans la grande qualité des exportations canadiennes.

Il faut soutenir les travailleurs touchés par cette interdiction. Nous demandons au gouvernement de collaborer avec les syndicats pour préparer des prestations d’emploi et des mesures d’adaptation pour les travailleurs afin de protéger les travailleurs du secteur privé touchés par un conflit prolongé qui entraînerait des fermetures d’usines et des mises à pied.

LIRE LA LETTRE

Le Congrès du travail du Canada a également présenté des recommandations précises au gouvernement fédéral pour éclairer sa réponse à cette interdiction. Il est essentiel de recourir au travail partagé, à la prolongation des prestations d’assurance-emploi, à la formation, aux services d’aide aux employeurs et au soutien de l’industrie pour venir en aide aux travailleurs et aux collectivités touchées (surtout les nouveaux arrivants et les Canadiens autochtones).

Après des années de collaboration entre les gouvernements, les employeurs et les travailleurs, l'Organisation internationale du Travail a adopté une nouvelle convention pour mettre fin à la violence et au harcèlement au travail.

Cette norme constituera la norme minimale mondiale pour prévenir et contrer la violence et le harcèlement en milieu de travail.

Les gouvernements qui ratifient le traité seront tenus :

  • d’élaborer des lois nationales qui rendent illégale la violence au travail;
  • de prendre des mesures préventives;
  • d’obliger les employeurs à se doter de politiques sur la violence au travail.

Le traité oblige aussi les gouvernements à surveiller les situations de harcèlement et de violence et à prévoir des mécanismes de traitement des plaintes pour les personnes qui en sont victimes. De plus, ils doivent créer des mécanismes de protection et des services pour les victimes de harcèlement ou de violence au travail.

La secrétaire-trésorière du Congrès du travail du Canada, Marie Clarke Walker, a été vice-présidente des négociations pour la partie syndicale. Nous sommes fiers de la contribution du mouvement syndical canadien à ce travail historique. Nous poursuivons le combat pour assurer à nos membres un environnement de travail sain et sécuritaire.

Auparavant, il n'existait aucune norme internationale qui portait expressément sur la violence et le harcèlement au travail. En 2018, la Banque mondiale a constaté que 59 des 189 pays étudiés n'avaient aucune mesure législative particulière sur le harcèlement sexuel au travail. [i]


La nouvelle convention et la nouvelle recommandation de l'OIT nous donnent l'occasion de faire reposer l'avenir des milieux de travail sur la dignité et le respect et de les rendre exempts de violence et de harcèlement.

La convention entrera en vigueur un an après sa ratification par au moins deux pays.


[i] The World Bank (2018) Women, Business and the Law 2018. Washington, DC: The World Bank.

L’IPFPC souhaite la bienvenue au nouveau conseiller scientifique ministériel (CSM) d’Environnement et Changement climatique Canada (ECCC), Shawn J. Marshall. Cette nomination témoigne de l’importance du travail accompli par nos éminents scientifiques publics d’ECCC et de l’ensemble du gouvernement du Canada. Avoir un conseiller scientifique au niveau ministériel offre d’excellentes possibilités de développer un bon réseau avec des scientifiques. L’IPFPC se réjouit à la perspective de collaborer avec M. Marshall.

Nous croyons que la nomination d’un CSM à ECCC signale ce que les Canadiens savent déjà : le changement climatique exige une action immédiate. Le Canada doit donc multiplier et non diminuer ses programmes de science publique et le travail des scientifiques fédéraux est essentiel si nous voulons relever les défis environnementaux auxquels notre pays est confronté.

L’Institut a préconisé la nécessité d’avoir des conseillers scientifiques et a réclamé la création de ce poste des années avant la nomination de la conseillère scientifique principale (CSP) pour tout le gouvernement, Mona Nemer. L'Institut a travaillé en étroite collaboration avec Mme Nemer et son personnel à l'élaboration du modèle et des politiques et procédures ministérielles sur l'intégrité scientifique, et il continue de collaborer avec elle pour la protection et la promotion continues de l'intégrité scientifique dans l'administration fédérale.

Nous nous réjouissons aussi que d’autres conseillers scientifiques ministériels aient été nommés, y compris au Conseil national de recherches et à l’Agence spatiale canadienne. Nous espérons que d’autres nominations de conseillers scientifiques seront annoncées dans d’autres ministères et organismes.

Après six ans de tentatives de gel salarial au gouvernement ontarien, Carrie Gerdes en a eu assez. Elle décide en 2012 de lutter pour que le service de radiologie du Centre de cancérologie Juravinsk de Hamilton obtienne l’accréditation nécessaire pour appartenir au syndicat.

« À partir de là, je me suis investie comme militante syndicale et dans l’Institut comme tel », mentionne-t-elle. « Je suis fière d’être militante syndicale. Faire partie d’un syndicat fait que nous pouvons compter sur le pouvoir du groupe pour faire entendre nos préoccupations professionnelles. »
 


La situation s’est améliorée depuis que le Centre a intégré l’Institut, mais ce n’est pas fini. Comme d’autres professions de la santé, les restrictions budgétaires se font aussi ressentir dans son service un peu trop dépendant du personnel temporaire.

« La précarité d’emploi est endémique chez nous », ajoute Carrie. « Je parle des effets qu’entraîne pour les professionnels le fait de vivre jusqu’au prochain chèque de paye sans savoir ce que leur réserve l’avenir. »

Les jeunes qui entreprennent leur carrière ne sont pas admissibles à un prêt hypothécaire ni à un congé de maternité. Cette incertitude a des effets sur les patients.

Comme radiothérapeute, Carrie doit nouer de bonnes relations avec les patients en traitement pour un cancer. Elle mentionne qu’il s’agit de la plus agréable – mais aussi de la plus difficile partie de son travail.

 « Nous sommes ici pour leur offrir du soutien affectif aussi bien que des soins attentifs et de qualité », explique Carrie. « La radiation fait peur à tout le monde. Nous avons la satisfaction d’expliquer chaque étape aux patients – depuis le tomodensitogramme jusqu’au traitement quotidien – en dissipant leur peur et en continuant d’entretenir la relation. »

La plupart des patients du Centre subissent un traitement pour le cancer de la prostate ou du sein qui donne généralement de bons résultats. Mais il y a aussi ceux en soins pédiatriques ou en traitement d’une tumeur cérébrale. Carrie fait passer des tomodensitogrammes, tatoue des patients, explique le plan de traitement et aide les patients à gérer les effets secondaires de la radiation.  « C’est comme le pire coup de soleil de votre vie », dit-elle.

Carrie est particulièrement fière des avancées que son équipe a réussi à réaliser dans le traitement par radiation grâce aux percées technologiques. La « cybermachine à couteaux » permet aujourd’hui de cibler seulement la partie du cerveau touchée.

Le traitement par radiation se révèle un parcours émotif – pour les patients –, mais aussi pour les soignants.

« L’une des dimensions les plus difficiles est de nouer des liens affectifs sans nous attacher émotivement aux résultats. »

C’est la plus difficile, mais aussi la plus gratifiante. Au contraire d’autres fournisseurs de soins de santé qui reçoivent leurs patients uniquement de temps en temps, Carrie rencontre les mêmes personnes jour après jour – souvent durant les jours fériés – ce qui tisse des liens encore plus forts.

« Nous voyons les mêmes patients quotidiennement et nous les conseillons sur les divers aspects de leur traitement durant la phase cruciale. Nous devenons de la famille. »

Quand vous aurez voté OUI à l’entente de principe de votre groupe, votre nouvelle convention collective inclura tous les gains négociés à la table centrale. Ces victoires comprennent des gains économiques importants :

Augmentation salariale
Vous méritez un salaire qui tient compte du coût réel de la vie. L’IPFPC a conclu une entente avec le Conseil du Trésor qui accorde à tous les groupes une augmentation salariale de 7 % sur les quatre prochaines années.
Cette augmentation s’ajoute à celle qui a été obtenue à la table de négociations de votre groupe.

Prime de mise en œuvre retardée
Une fois votre convention collective ratifiée, vous recevrez une indemnité de 400 $ si cette nouvelle convention n’est pas mise en œuvre à temps. Nous savions que l’employeur ne serait pas capable de respecter nos délais de mise en œuvre et nous avons donc obtenu d’emblée une compensation financière.

Pénalités liées à la paye rétroactive
Le versement en retard de votre paye rétroactive doit être indemnisé. Si l’employeur vous doit une paye rétroactive que vous n’avez toujours pas reçue 180 jours après la ratification de votre convention collective, vous recevrez une indemnité de 50 $ le 181e jour, et 50 $ pour chaque tranche de 90 jours de retard, jusqu’à concurrence de 450 $.

Votez OUI pour obtenir ces gains

Certains groupes ont déjà conclu des ententes de principe et d’autres continuent de négocier.
Vous trouverez de l’information relative à votre groupe au ipfpc.ca/groupes.

Lettre au président de la Commission de la fonction publique au sujet de l’équité en matière d’emploi

J’ai récemment écrit à Patrick Borbey, président de la Commission de la fonction publique (CFP), au sujet de l’étude sur les taux de promotion des groupes désignés aux fins de l’équité en matière d’emploi publiée par son organisation à la fin mai 2019.

Des chefs de file de l’égalité entre les sexes du monde entier se sont réunis à Vancouver pour assister à la conférence Women Deliver 2019, dont 12 représentantes de l’IPFPC issues du Conseil d’administration, du Comité des droits de la personne et du personnel. En compagnie d’une foule de militantes et militants du mouvement syndical canadien, le Congrès du travail du Canada a donné le coup d’envoi de la conférence en organisant l’activité « Les syndicats tiennent leur promesse » (Union Deliver).

Cette année, la conférence avait pour thème « Le pouvoir. Le progrès. Le changement. » Il s’agit d’un thème approprié pour l’IPFPC, car nous sommes déterminés à utiliser notre pouvoir pour susciter des politiques qui changent réellement la vie de nos membres.

Deux des représentants de l’IPFPC : la présidente Debi Daviau et la vice-présidente Norma Domey.

« Nous avons fait des pas de géant pour soutenir les droits des femmes dans le monde du travail, notamment en prenant l’initiative en ce qui concerne les congés familiaux ou les congés payés pour les victimes et les survivants de violence familiale — l’égalité entre les sexes est une priorité absolue », a déclaré Debi Daviau, présidente de l’IPFPC.

Tout au long de la conférence, les délégués de l’IPFPC ont écouté des personnages de renommée mondiale, dont le premier ministre Justin Trudeau, le président de la République fédérale démocratique d’Éthiopie, Sahle-Work Zewde, et la vice-commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies, Kate Gilmore.

En plus d’être riche en information, l’événement a inspiré les déléguées à mobiliser davantage les femmes au sein des syndicats. L’égalité entre les sexes ne peut que renforcer notre syndicat et le mouvement syndical dans son ensemble. 

Cette conférence sera essentielle au travail de Mme Domey au sein du Comité des droits de la personne et de la diversité et du projet Les femmes en science.

« La conférence Women Deliver a redonné de l’énergie aux déléguées de l’IPFPC comme aux femmes du monde entier, dans leur lutte pour mettre fin à la violence sexiste, accroître l’autonomisation financière des femmes et faire en sorte que les systèmes et les services de santé sont adaptés aux besoins des femmes », a déclaré Mme Domey.

Notre dernier compte rendu de négociations souligne les gains historiques que nous avons réalisés :

  • Amélioration du congé familial;
  • 10 jours de congé payés pour les survivants et les victimes de violence familiale;
  • Enchâssement dans nos conventions collectives du tout premier texte préconisant un milieu de travail exempt de harcèlement.

Ces gains vont renforcer la position des femmes tout en garantissant l’égalité des chances pour tous dans le secteur public.

Il reste cependant du travail sur la planche :

« Nous sommes déterminés à promouvoir l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes au Canada, fait valoir Mme Daviau. Nous veillerons à ce que la porte demeure ouverte pour faire avancer ces dossiers et à ce que l’Institut soit à l’avant-garde du changement. »