L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Compte tenu des élections fédérales en cours, le gouvernement est maintenant en mode d’intendance, ce qui se répercute sur la mise en œuvre de notre entente d’indemnisation.

Les employés actuels auront déjà reçu jusqu’à cinq jours de congé payé à titre de compensation. Pour en savoir plus sur ce processus, cliquez ici.

Le processus d’indemnisation des anciens employés (et de leurs représentants, de même que les successions de ceux qui sont décédés) a été finalisé. Vous recevrez l’équivalent salarial des jours de congé. Toutefois, ce processus n’a pu être mis en œuvre avant le déclenchement des élections fédérales; il faut maintenant attendre qu’un nouveau cabinet fédéral soit en place.

Nous participons activement aux autres étapes de l’entente d’indemnisation. L’employeur travaille actuellement à la mise au point du processus de réclamation pour les pertes, les intérêts et les dommages. On s’attend à ce que le processus d’examen de ces réclamations soit mis en œuvre en deux phases à compter de 2020.

Ce nouveau processus de traitement des demandes d’indemnisation permettra de dédommager les nombreuses personnes qui ont déposé des griefs. L’IPFPC a accepté d’examiner ces griefs et de les retirer dans les 150 jours suivant la signature de l’entente. Comme les élections fédérales compromettent la capacité de l’employeur de mettre en œuvre une grande partie de l’entente, l’IPFPC demandera une prolongation du délai de 150 jours pour retarder le retrait des griefs jusqu’à ce que le processus de réclamation soit terminé. Pour de plus amples renseignements sur l’entente d’indemnisation, rendez-vous à l’adresse suivante.

Nous continuerons d’utiliser la procédure de règlement des griefs jusqu’à ce que le processus d’octroi des jours de congé soit complètement mis en place.

Lisez notre FAQ pour en savoir plus sur l’entente d’indemnisation.

Rapport d’évaluation de la présidente — 2019

Je suis fière de notre syndicat. Nous sommes unis et forts et nous avons un siècle de résultats pour le prouver.

Négociations

Cette année, 14 groupes ont signé leur nouvelle convention collective avec le Conseil du Trésor. Vos équipes de négociation ont travaillé fort. Vos négociateurs ont travaillé fort. Et de tous les coins du pays vous vous êtes mobilisés pour montrer à l’employeur que nous sommes solidaires.

La présidente de l’IPFPC, Debi Daviau, s’adressera aux membres de l’Institut à l’extérieur de Place du Portage ce lundi matin, le 7 octobre. Dans le cadre de la campagne nationale de l’IPFPC Votez pour protéger les services publics, elle leur dira combien il est important de voter pour un gouvernement qui élimine les échappatoires fiscales pour financer la lutte au changement climatique.

Quand : Le lundi 7 octobre à 8 h

Qui : La présidente de l’IPFPC, Debi Daviau

Lieu : Au 22, rue Eddy à Gatineau


Les personnes en mesure de vous aider pour des photos lors de l’événement seront Catherine Gagnon, au 819-360-4206 (cell.) ou Shelley Melanson, au 613-668-3334 (cell).

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 fonctionnaires professionnels de partout au Canada. Suivez-nous sur Facebook et sur Twitter.

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Source :

Johanne Fillion, 613-228-6310, poste 4953, ou 613-883-4900 (cellulaire)
jfillion@pipsc.ca

 

Cette semaine, des étudiants de tous les continents nous ont amenés à descendre dans la rue pour réclamer des mesures climatiques.

Les grèves ont été déclenchées en août 2018 par la jeune militante suédoise de 16 ans, Greta Thunberg. Ces grèves étudiantes du #vendredipourlavenir ont maintenant lieu un peu partout dans le monde, y compris au Canada.

Nous sommes solidaires des grèves mondiales pour l’action climatique.

Nos scientifiques fédéraux confirment que le changement climatique est une crise qui nécessite une action immédiate, car seulement 20 % d’entre eux croient que le Canada en fait assez.

« Nous devons écouter la science. Nous devons mettre à profit les excellents travaux de nos scientifiques fédéraux. Comme syndicalistes, nous devons être solidaires des étudiants du monde entier et réclamer nous aussi des mesures pour le climat », plaide Debi Daviau, présidente de l’IPFPC.

En cette journée d’action mondiale, en marge du Sommet Action Climat du secrétaire général de l’ONU, nous encourageons chaque Canadien et Canadienne à participer à la grève étudiante dans sa collectivité.

Ce n’est pas tout le monde qui pourra aller marcher et manifester, mais il existe bien d’autres moyens de manifester sa solidarité et son appui à cet appel à l’action si important, notamment en exprimant sa solidarité dans les médias sociaux, en participant aux activités à l’heure du dîner, en lançant une conversation sur les réductions de l’empreinte carbone au bureau ou en sensibilisant les candidats locaux à l’action climatique avant les élections fédérales.

Les personnes qui participent aux grèves devraient d’abord en discuter avec leur syndicat et consulter les lois pertinentes pour comprendre les conséquences juridiques de leurs actions.

OTTAWA, le 26 septembre 2019 — Quatre-vingt-quatorze pour cent des scientifiques fédéraux affirment que le changement climatique est une crise qui nécessite une action immédiate. Pour seulement 20 % d’entre eux, le Canada en fait assez pour lutter contre le changement climatique et atténuer la crise climatique.

Ces données sont tirées d’un sondage effectué par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), un syndicat qui représente 60 000 professionnels, y compris les scientifiques de la fonction publique canadienne. 

« Nous sommes confrontés à une crise climatique mondiale : feux de forêts, inondations et conditions météorologiques extrêmes nous menacent tous, déclare Debi Daviau, présidente de l’IPFPC. La fonction publique du Canada compte dans ses rangs certains des meilleurs climatologues du monde, et ils peuvent nous donner les solutions dont nous avons besoin pour lutter contre le changement climatique ». 

La présidente Daviau soutient que les climatologues canadiens ont besoin des ressources nécessaires pour faire leur travail, mais que l’État perd des milliards de dollars chaque année en raison des échappatoires fiscales qui permettent aux sociétés fraudant le fisc de ne pas payer leur juste part fiscale.

L’effectif de scientifiques fédéraux est maintenant rétabli après les coupes massives du gouvernement précédent, mais nous ne pouvons pas nous permettre de laisser ces spécialistes sans ressources face à la crise climatique.

« Neuf professionnels de l’Agence du revenu du Canada sur 10 pensent qu’une entreprise ou un particulier fortuné peut se soustraire plus facilement à ses responsabilités fiscales que le Canadien moyen, poursuit Debi Daviau. Faites le calcul. Si nous éliminons les échappatoires fiscales, nous pouvons financer la lutte contre le changement climatique! Pour ces élections, nous demandons aux gens d’élire des députés qui s’engagent en faveur de l’équité fiscale et de l’action climatique ». 

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 fonctionnaires professionnels de partout au Canada. Suivez-vous sur Facebook et sur Twitter.

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Source : Johanne Fillion, 613-228-6310, poste 4953 ou 613-883-4900 (cell.)jfillion@pipsc.ca

 

Morgan Cranny, membre SP, reconnaît que les augmentations salariales ne viennent pas en tête de ses priorités lors des négociations. Il trouve que son salaire est juste et souhaiterait surtout négocier plus de congés pour concilier sa vie professionnelle et sa vie privée.

Mais cette année, c’est différent.

Morgan vit à Victoria, en Colombie-Britannique, où le coût de la vie continue d’augmenter et où il est devenu très dispendieux d’habiter. Sans une augmentation annuelle, la valeur de son salaire baisse, comme si on réduisait son salaire chaque année.

Comme pour la plupart des groupes, cette ronde de négociations centrales a donné une augmentation totale de 8 % sur quatre ans à Morgan. « C’est une excellente augmentation et je suis content de l’avoir obtenue maintenant, compte tenu de l’incertitude qu’apportent des élections fédérales », dit Morgan.

« Je sais que la proposition initiale de l’employeur était très basse, alors j’apprécie les efforts soutenus de l’équipe de négociation. Ce fut une très bonne ronde de négociations dans l’ensemble », poursuit Morgan. La bonification des congés et l’élargissement de la définition de la famille sont deux victoires vraiment importantes.

Les questions communes à tous les groupes qui négocient avec le Conseil du Trésor ont été abordées de façon stratégique à une table de négociation centrale. Ce processus nous a permis de faire des gains salariaux et d’améliorer les congés familiaux et les mesures anti-harcèlement, entre autres. Aujourd’hui, 14 groupes ont signé leur nouvelle convention collective, qui comprend des gains centraux et d’autres propres au groupe.

Rapport préliminaire de consultation sur Professionnels Canada

À la suite de commentaires recueillis à l’assemblée générale annuelle de l’Institut 2018, un groupe de travail a été mis sur pied en consultation avec le Conseil d’administration et le Conseil consultatif pour :

  • passer en revue et analyser les commentaires recueillis à la séance de consultation sur Professionnels Canada;
  • Évaluer l’exhaustivité de la proposition et de l’information à l’appui; et
  • Communiquer les résultats de ses travaux au Comité directeur de Professionnels Canada, au Conseil consultatif (CC) et au Conseil d’administration (CA).

Nous sommes heureux de présenter le rapport préliminaire où sont résumés et documentés les résultats de l’examen et de l’évaluation de la proposition de Professionnels Canada par le Groupe de travail. Après de longues discussions s’appuyant sur 90 documents, les 158 questions et commentaires recueillis à la séance de consultation du 19 février 2019 du Conseil consultatif et du CA ont reçu une réponse.

Comme toujours, l’engagement et la consultation des membres ont permis d’améliorer les résultats. Par exemple, en réponse aux questions et commentaires concernant l’appui d’autres organisations syndicales à l’égard du concept, on a demandé au Congrès du travail du Canada ce qu’il pensait de Professionnels Canada. Le président du CTC, Hassan Yussuff, a publié une lettre officielle pour exprimer l’appui du mouvement syndical à cette proposition.

Ainsi, selon le président Yussuf :

« Professionnels Canada offre des possibilités uniques à la population active canadienne. Il complète notre modèle de représentation classique sans le remplacer.  Je vous encourage à appuyer sans réserve l’Institut dans ses efforts pour instaurer ce nouveau moyen vital de réaliser l’équité pour tous les travailleurs canadiens. »

Nous invitons tous les membres à examiner le rapport, y compris la lettre du président du Congrès du travail du Canada.

Le rapport final, y compris les commentaires additionnels du rapport préliminaire et la consultation des groupes touchés, sera présenté le 26 octobre 2019 puis soumis à la 100AGA, le 8 novembre 2019.

 

L’IPFPC se réjouit de la nomination de la nouvelle commissaire fédérale à l’équité salariale

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada se réjouit de la nomination de Karen Jensen à titre de première commissaire fédérale à l’équité salariale. Cette nomination nous fait progresser vers la réduction de l’écart salarial entre hommes et femmes dans la fonction publique fédérale et dans les milieux de travail régis par le gouvernement fédéral.

L’IPFPC tient à apporter sa contribution pour souligner le 50ème anniversaire de l’entrée en vigueur de la Loi sur les langues officielles au Canada, le 7 septembre 1969, et les 10 ans de la Journée de la dualité linguistique dans la fonction publique fédérale, célébrée le deuxième jeudi de septembre de chaque année.

La Loi sur les langues officielles revêt une importance considérable pour les communautés linguistiques puisqu’elle confère l’égalité de statut du français et de l’anglais. En conséquence, elle énonce les grands principes qui sont chers à l’IPFPC relativement au respect des langues officielles dans la fonction publique fédérale

Nous sommes en faveur du bilinguisme, tant dans notre organisation, comme en fait foi notre politique interne, que dans la fonction publique du Canada.

À cet égard plus précisément, nous appuyons :

  • la protection des deux langues officielles et des langues autochtones;
     
  • le droit pour tous les travailleurs de travailler dans la langue officielle de leur choix, y compris les fonctionnaires à temps plein et à temps partiel et les sous-traitants du gouvernement;
  • l’obligation de fournir des services dans les bureaux désignés du gouvernement dans les deux langues officielles, que la prestation des services soit assurée par des fonctionnaires à temps plein ou à temps partiel ou par des sous-traitants du gouvernement;
  • les travaux du Conseil national mixte (CNM) sur la réouverture prochaine de la Directive sur la prime au bilinguisme, pour mieux favoriser l’utilisation des deux langues officielles dans la fonction publique fédérale.

Au printemps dernier, le gouvernement fédéral a entrepris un exercice de consultation en vue de moderniser la Loi sur les langues officielles (LLO) et c’est ce message que l’IPFPC lui a transmis de même que des demandes de modifications à la loi.

Des membres du personnel et vos représentants syndicaux ont également participé à un formum, aux séances de consultation et au Symposium sur le 50e anniversaire sur la Loi sur les langues officielles.

Pour être épaulé dans ses efforts, l’Institut peut maintenant compter sur les services de son nouveau Comité permanent sur les langues officielles. Son mandat sera établi définitivement lors de l’Assemblée générale annuelle de l’IPFPC en novembre prochain.

D’ici là, sachez qu’en tout temps, il fera plaisir au Groupe de travail sur les langues officielles de l’IPFPC d’accueillir vos commentaires et vos questions. Il ne suffit que de transmettre un courriel à gtlo_tfol@pipsc.ca.

Nous célébrons des gains majeurs!

Je sais que vous donnez votre maximum au travail et à votre famille tous les jours. Nous avions entamé ces négociations pour conclure des ententes qui le reconnaissent et le font valoir : mission accomplie!

14 groupes de partout au Canada ont signé leurs nouvelles conventions collectives

Sciences appliquées et examen des brevets (SP) 

Vérification, finances et sciences (VFS) 

Vérification, commerce et achat (AV)

Génie, architecture et arpentage (NR) 

Services de santé (SH) 

Groupe ONÉ (Office national de l’énergie) 

Office national du film (ONF) 

Conseil national de recherche du Canada — Agents de recherche et Agents du Conseil de recherche (CNRC‑AR/ACR) 

Conseil national de recherches du Canada — Services d’information (CNRC-IS) 

Conseil national de recherches du Canada — Bibliothéconomie (CNRC-LS) 

Conseil national de recherches du Canada — Traduction (CNRC-TR) 

Recherche (RE) 

Groupe réglementation nucléaire (NUREG) 

Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) 

Tous les gains réalisés dans le cadre des négociations centrales seront enchâssés dans chacune de ces conventions collectives.

Gains principaux obtenus à la table centrale :

  • Une augmentation de la rémunération de base de 7 % pour tous les groupes sur quatre ans. Elle s’ajoute à l’augmentation salariale négociée à la table de votre groupe.
  • 10 jours de congé payé pour les survivant(e)s et les victimes de violence familiale — un gain historique.
  • Chaque membre dont la convention collective aura été ratifiée recevra une indemnité de 400 $ pour le retard de mise en œuvre de cette nouvelle convention.
  • Un libellé sur le harcèlement qui, pour la première fois dans l’histoire de la fonction publique canadienne, consacre le droit des travailleurs à un milieu de travail exempt de violence et de harcèlement.
  • La collaboration de l’IPFPC avec le Conseil du Trésor pour remplacer Phénix est assurée.
  • Les membres qui retournent au travail après un congé parental ne seront plus tenus de rembourser le supplément s’ils changent de ministère ou d’agence pour occuper un nouveau poste.
  • Si vous avez droit à une paye rétroactive et que vous ne la recevez pas dans un délai de 180 jours, une indemnité de 50 $ vous sera accordée le 181e jour et, par la suite, tous les 90 jours, jusqu’à concurrence de 450 $.

Certains de nos collègues syndiqués sont toujours en négociation. Unis et enthousiastes dans notre solidarité, nous insistons pour que chaque membre de l’Institut bénéficie d’une entente équitable.