L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Le processus de remplacement du système Phénix est en cours.

L’équipe ProGen RH et paye chargée de l’approvisionnement vient tout juste de lancer une Expo numérique des utilisateurs. Cette exposition vous donne l’occasion de mettre à l’essai des solutions de paye possibles, de donner vos impressions et de poser des questions.

Je vous invite à prendre quelques instants pour nous faire part de vos commentaires avant le 30 avril (date limite). Vos commentaires sont essentiels au bon remplacement de Phénix.

Puisque ce lien ne fonctionne que dans le réseau du gouvernement du Canada, vous pouvez également communiquer avec l’équipe ProGen RH et paye sur Twitter (mots-clics #NextGenHRPay et #ProGenRHPaye) ou par l’intermédiaire de son site Web.

Même si le budget 2018 prévoyait un nouvel investissement de 1,7 milliard de dollars en recherche scientifique, les scientifiques fédéraux ne s’étaient pas réjouis trop vite, car une grande partie de l’argent attribué se voulait une réponse directe aux constatations de l’Examen du soutien fédéral aux sciences, qui n’ont tenu aucunement compte de la science publique et de son bassin de talents scientifiques. Et en matière d’investissement, c’est la même histoire qui se répète dans le Budget 2019-2020.

Les Canadiens qui ont à cœur la science publique ont tout de même eu quelques bonnes raisons de célébrer depuis l’élection du gouvernement Trudeau. La première mesure significative s’est traduite par la protection de l’intégrité scientifique et l’entente conclue entre le gouvernement et l’IPFPC, le syndicat représentant ses scientifiques, pour enchâsser ces droits dans les conventions collectives et les politiques gouvernementales. Au cours des trois dernières années, le gouvernement Trudeau s’est chargé de réduire la pénurie de main-d’œuvre scientifique causée par les vagues de réduction du gouvernement antérieur. Il a ainsi rétabli 1 500 postes de scientifiques, d’ingénieurs et de chercheurs fédéraux.

Dans un contexte scientifique plus large, l’IPFPC salue le fait que le Budget 2019 s’engage dans la bonne direction pour les étudiants en sciences. Les étudiants qui reçoivent des bourses de recherche du gouvernement fédéral pourront maintenant se prévaloir d’un congé parental en vertu de l’AE. Les organismes subventionnaires fédéraux pourront également prolonger le congé parental de 6 à 12 mois dans le cas des boursiers et des boursiers de recherches postdoctorales.  

Les dépenses réelles en science - en particulier en R et D - sont aujourd'hui plus faibles qu'elles ne l'étaient sous le gouvernement Harper

La plupart des Canadiens seraient toutefois déçus d’apprendre que les dépenses réelles en recherche et en développement (R et D) au gouvernement sont inférieures aujourd’hui à ce qu’elles étaient sous le gouvernement Harper. Même si le financement général de la science est passé de 10,4 milliards de dollars en 2015-2016 à 11,3 milliards de dollars en 2018-2019,1 les dépenses réelles en science publique fédérale selon les prévisions devraient être de 112 millions de dollars inférieures en 2018-2019 à celles de 2014-2015.2 Les dépenses en R et D des scientifiques du gouvernement ont diminué de 891 millions de dollars par rapport à 2010-2011 sous le gouvernement Harper.3

Les gestes posés par le gouvernement fédéral ces dernières années impliquent que son rôle consiste moins à participer à la recherche fondamentale et à la science de réglementation, et davantage à diriger l’argent de la science fédérale vers le secteur privé et les universités dans l’espoir de stimuler l’innovation.

Cette stratégie manque carrément la cible.

Songez à certains des besoins les plus fondamentaux des Canadiens et de notre économie. Nous comptons sur les scientifiques de la fonction publique pour assurer la sécurité de l’air que nous respirons, de l’eau que nous buvons et des aliments que nous consommons. Alors que nos collectivités se débattent avec l’impact des changements climatiques, on ne peut assez insister sur l’importance de la capacité scientifique de la fonction publique. Et pourtant, à quelques exceptions près, la recherche fondamentale et la science réglementaire gouvernementale sont pratiquement absentes du Budget 2019.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), Santé Canada et Transport Canada obtiennent au total 219,1 millions de dollars sur cinq ans pour le guide de réglementation consolidé, même si l’annonce demeure vague. De nouveaux processus comportant la numérisation du travail et des normes de réglementation de l’ACIA pourraient avoir des répercussions sur le travail de nos scientifiques spécialisés dans la salubrité des aliments. Il faudrait les consulter à l’égard de ces changements afin que le service important qu’ils offrent aux Canadiens ne soit pas perturbé.

Une autre lueur d’espoir est l’établissement d’un nouveau Fonds scientifique stratégique, prévu pour 2022-2023, après de longues consultations avec des organismes tiers de recherche et de science non gouvernementale. L’engagement reste vulnérable aux résultats des prochaines élections. Si le gouvernement va de l’avant avec son programme de financement stratégique au cours des prochaines années, les scientifiques de la fonction publique devraient être au centre de ces consultations.

Qu’il s’agisse de R et D ou de réglementation fondée sur la science, l’IPFPC est d’avis que les Canadiens doivent avoir un meilleur accès à la science publique. La tendance dangereuse vers un sous-financement de la science publique devrait et peut être renversée. La conseillère scientifique en chef doit mettre au point des paramètres pour évaluer la capacité scientifique du gouvernement et faire rapport sur cette capacité.

En sa qualité de syndicat représentant 15 000 scientifiques de la fonction publique, l’IPFPC est prêt à apporter son aide.

Par Maxime Gingras

Agent de recherche de l’IPFPC

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Cet article, dans sa version anglaise, a été publié pour la première fois dans la Section éditoriale 2019 du Centre d'étude sur la politique scientifique canadienne.

1Statistique Canada. Tableau 27-10-0026-01 Dépenses de l’administration fédérale en activités scientifiques et technologiques, selon les principaux ministères et organismes - Perspectives (x 1 000 000).

2Statistique Canada. Tableau 27-10-0006-01 Dépenses de l’administration fédérale en sciences et technologie et leurs composantes, selon l’activité et le secteur d’exécution – Perspectives (x 1 000 000) – Fichier électronique de l’IPFPC Dépenses intra-muros de l’administration fédérale selon le type d’activité scientifique.

3Statistique Canada. Tableau 27-10-0026-01 Dépenses de l’administration fédérale en activités scientifiques et technologiques, selon les principaux ministères et organismes - Perspectives (x 1 000 000). Calculs des auteurs. Voir le fichier de l’IPFPC sur les dépenses intra-muros ministérielles en R et D et en ASC de 2010 à 2019.

 

Droits et justice pour les autochtones

Le 2 avril dernier, le Congrès du travail du Canada (CTC) a orchestré sur la colline parlementaire sa première journée de lobbying sur les Autochtones, un moment historique pour le mouvement syndical. Cent vingt-neuf militantes et militants provenant de 21 syndicats affiliés au CTC ont rencontré 78 membres de la Chambre des communes et du Sénat du Canada.

Ainsi, des défenseurs et défenseuses des droits des Premières Nations, d’origine autochtone ou non, ont d’une même voix enjoint les parlementaires à mettre l’épaule à la roue pour :

Enjeu 1 : Rendre justice relativement aux meurtres et disparitions des femmes et de filles autochtones

Enjeu 2 : Assurer l’accès à l’eau potable aux communautés des Premières Nations

Enjeu 3 : Favoriser l’éducation aux élèves autochtones et rendre hommage aux enfants des pensionnats autochtones

Enjeu 4 : Journée nationale de la vérité et de la réconciliation

Journée internationale des autochtones

 

Indigenous Lobby - Prep training full room

Nos membres Steve Malenfant, Cheryl Morris, Charlotte Young, Tammy Okemaysim, Jordon Loverock, Greg Scriver, Kimberley Skanes (Directrice, Région de l’Atlantique) et Norma Domey (Vice-présidente) composaient la délégation de l’IPFPC. Nous sommes toujours fiers de souligner l’engagement de nos membres à l’endroit de la vérité et de la réconciliation et de leur passion en matière d’égalité et la justice pour les Premières Nations.
 

Liberal MP with PIPSC Rep Charlotte Young

 

MP Sheri Benson with Tammy Okemaysim

 

MP Eva Nassif Vimy with PIPSC Rep Kimberley_Skanes

 

MP Yves Robillard with Jocelyne Dubois from the CLC and PIPSC Rep Steve Malenfant

 

MP Shaun Chen with PIPSC VP Norma Domey

Nous remercions tout spécialement Greg Scriver, le représentant de l'IPFPC sur le caucus des Premières Nations du CTC, qui a fait office de co-responsable de l’événement, de sa coordination et de son organisation, conjointement avec la directrice de la campagne contre le racime et pour les droits de la personne au CTC, Mojdeh Cox. Ce travail de solidarité est d’importance et continuera tant que justice et égalité ne seront pas reconnues.

 

MP Nathan Cullen with PIPSC Rep Greg Scriver

 

Mercredi, les membres de l’IPFPC de tout le pays se sont virtuellement rassemblés pour participer au webinaire sur les négociations centrales de la présidente Debi Daviau et du directeur des relations du travail nationales, Richard Beaulé.

Si vous n’avez pu vous connecter ou si vous souhaitez le revoir, la vidéo du webinaire est maintenant disponible en ligne.

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Le webinaire vous donne un aperçu de nos propositions, de notre campagne Faites donc mieux et de nos stratégies pour obtenir des gains à la table de négociations.

La fonction publique canadienne est la meilleure du monde. Vous donnez votre maximum à votre famille et à votre collectivité. Tous les jours vous voulez faire encore mieux.

N’est-ce pas au tour de l’employeur de faire mieux?

Zul Nanji est un vérificateur international à la retraite de l’ARC. Originaire du Kenya, Zul travaille en fiscalité internationale depuis son arrivée à Ottawa en 1992. Il a travaillé comme vérificateur pendant 35 ans.

« Nous voyons la fiscalité comme un sport — parfois, nous gagnons et parfois, nous perdons. Et c’est par rapport aux grandes sociétés que nous voulons gagner. Nous tentons de trouver les erreurs dans leur déclaration. Et nous en trouvons! » Pourquoi est-ce important? Selon Zul, la population canadienne est en droit de s’attendre à ce que tout le monde paie sa part d’impôt.

« Ce n’est pas juste qu’une grande société puisse transférer des millions de dollars ailleurs dans le monde sans payer d’impôt, retrancher cette somme de sa déclaration, puis ramener l’argent au pays sous forme de prêt ou de cadeau pour ne pas avoir à payer d’impôt », estime Zul. « Elle a récolté cet argent au Canada, alors elle doit payer son dû. »
 


Ce n’est pas simplement une question d’équité — Zul sait ce qui est en jeu si l’ARC ne réussit pas à sévir contre ce genre de fraude ou d’activité illégale.

« Demandez tout ce que vous voulez à vos représentants du gouvernement. Si les coffres sont pleins, ça ira, sinon, ils doivent vous le refuser, ou c’est alors le déficit budgétaire, et vos enfants et petits-enfants devront en faire les frais. »

Les dossiers de Zul avaient une incidence considérable sur la population canadienne. Son travail diligent a permis aux entreprises canadiennes de concurrencer les importations.

Zul est fier d’avoir représenté les intérêts du Canada sur l’échiquier international. « Lorsque je participais à des réunions à l’étranger, je m’assurais de débattre les questions fiscales avec les représentants des autres pays en cherchant avant tout à défendre l’intérêt du Canada. »

Zul demeure d’avis que les services de l’ARC doivent continuer de relever du secteur public.

« À l’ARC, nous ne nous attardons pas aux profits. Nous cherchons à rendre service à la population », souligne Zul. « Nous cherchons à ce que tout le monde paie sa juste part, car nous voulons assurer le droit aux écoles, aux hôpitaux et aux services sociaux. »

Même à la retraite, Zul continue de rendre service en faisant du bénévolat. Il offre aux aînés de les aider à remplir leur déclaration fiscale.
 

 

Cette semaine, des membres d’un peu partout au pays tiendront des activités dans leur lieu de travail pour inviter le gouvernement fédéral à faire mieux en ce qui concerne les congés familiaux. Des dîners ou séances d’information, et des activités familiales rassembleront les membres et montreront leur force et leur solidarité avec l’équipe de négociation centrale.

Le mercredi 10 avril plus précisement, les membres pourront également participer à des webinaires de formation pour entendre la présidente, Debi Daviau, et le directeur des relations du travail nationales, Richard Beaulé, faire le point sur les négociations centrales.

Il n’est pas trop tard pour s’y inscrire.

Webinaire en anglais : 11 h – 11 h 30 (heure avancée de l’Est - Vous cherchez votre fuseau horaire?)

RSVP

Webinaire en français : 12 h 30 – 13 h (heure avancée de l’Est - Vous cherchez votre fuseau horaire?)

RSVP

Webinaire en anglais : 15 h – 15 h 30 (heure avancée de l’Est - Vous cherchez votre fuseau horaire?)

RSVP

La fonction publique canadienne est la meilleure du monde. Vous donnez votre maximum à votre famille et à votre collectivité. Tous les jours vous voulez faire encore mieux.

N’est-ce pas au tour de l’employeur de faire mieux?

L'islamophobie au travail

Le Congrès du travail du Canada vient de publier un rapport incontournable sur l’islamophobie au travail. L’islamophobie au travail : défis et occasions traite de la montée des attitudes antimusulmanes et de la discrimination à l’égard des personnes musulmanes au Canada. Il comporte des recommandations sur les mesures que peuvent prendre les employeurs, les syndicats et les gouvernements pour mettre un terme à ce phénomène pernicieux.

Le rapport paraît seulement quelques semaines après les attaques terroristes horribles menées dans des mosquées de Christchurch (Nouvelle-Zélande). Ces attaques sont venues brutalement nous rappeler la nécessité de réagir devant l’islamophobie chez nous.

Les crimes haineux contre les communautés musulmanes ne cessent d’augmenter au Canada. Un individu animé par la haine a tué six hommes dans une mosquée de Québec en 2017. Le terroriste de la Nouvelle-Zélande a même cité son nom. 

Le nombre déclaré de crimes haineux ciblant les personnes musulmanes a augmenté de 151 % au pays la même année. C’est alarmant parce qu’un bon nombre ne sont pas signalés par peur de représailles. Entre-temps, des groupes d’extrême-droite continuent de se mobiliser en ligne et hors ligne, organisant des manifestations contre les communautés musulmanes et l’immigration, ce qui a pour effet de diaboliser encore plus ces communautés.

Le rapport traite des répercussions de ce climat néfaste sur les milieux de travail canadiens. On y formule des recommandations précises visant à renforcer la responsabilité des employeurs de sensibiliser la direction et le personnel à leurs obligations juridiques en matière de droits de la personne et d'accommodements religieux. On y encourage en outre les gouvernements à prendre des mesures supplémentaires pour soutenir les campagnes de sensibilisation contre le racisme et à élaborer des stratégies pour éliminer la haine sur Internet. Enfin, le rôle que devraient jouer les syndicats dans la revendication de l’équité et de la justice sociale pour la communauté musulmane du Canada y est aussi souligné.

En tant que champions du Groupe de travail conjoint syndical-patronal sur la diversité et l’inclusion dans la fonction publique, nous avons contribué à la production du rapport Bâtir une fonction publique plus diversifiée et plus inclusive qui comporte des recommandations sur la reconnaissance et l’élimination des obstacles qui empêchent les personnes racialisées d’intégrer la fonction publique et y faire carrière, et de mettre leurs talents au service du Canada. Nous continuons d’encourager le Secrétariat du Conseil du Trésor à mettre rapidement en œuvre toutes ces recommandations.

Au nom de l’Institut, nous nous joignons au mouvement syndical pour dénoncer l’islamophobie et le racisme sous toutes leurs formes. Nous encourageons nos membres à participer aux initiatives contre le harcèlement et pour l’inclusivité dans leur lieu de travail. Nous sommes actuellement à la table de négociations et nous revendiquons des mesures de protection plus strictes contre le harcèlement pour que la fonction publique soit un milieu de travail sûr et sain.

Si vous avez des questions, communiquez avec le Comité des droits de la personne et de la diversité par courriel à : chrd-cdpd@pipsc.ca.

 

L’équipe de négociation qui représente l’Institut à la Table centrale a rencontré les représentants du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) du 26 au 28 mars 2019. Les deux parties ont commencé à cibler plus précisément leurs priorités.

Elles ont discuté de certaines propositions et ont écouté les présentations de deux groupes externes. D’abord, des représentants du Conseil du Trésor et de Services publics et Approvisionnement Canada ont proposé une méthode pour calculer les paiements rétroactifs afin d’éviter les problèmes de Phoenix qui ont découlé de la mise en œuvre de nos dernières conventions.

Des représentants de l’IPFPC du Comité mixte de l’IPFPC et du SCT sur la violence familiale ont fait une deuxième présentation sur la meilleure façon pour l’employeur d’appuyer les employés touchés par la violence familiale. Cette présentation comportait un puissant témoignage.

Le personnel de recherche de l’Institut a présenté au Conseil du Trésor une analyse détaillée de diverses situations visées par le RQAP (Régime québécois d’assurance parentale) et l’AE (assurance-emploi) pour cerner les inégalités dans les diverses dispositions sur le congé parental qui sont à corriger. Les deux parties ont entamé d’importantes discussions sur la lutte contre le harcèlement en milieu de travail.

Les discussions se poursuivront sur toutes ces questions lors de notre prochaine séance de négociation prévue les 24 et 25 avril 2019. Nous vous remercions de vos commentaires et de votre appui à la campagne Faites donc mieux. Nous vous invitons à poursuivre votre élan en participant à la prochaine semaine d’action.

PARTICIPEZ!

Les membres de l’équipe centrale de négociation de l’Institut sont :
Robert Scott (coordonnateur de la négociation), CS;
Louis Poirier (agent des communications), CNRC RO-RCO;
Mehran Alaee, RE;
Adam Fenwick, SH;
Stéphanie Fréchette, ACIA-S&A;
Dale Hudson, NR;
Kim McGuire, AV;
Elizabeth Ptasznik, SP;
Robert Trudeau, VFS;
Suzelle Brosseau et Pierre Ouellet, négociateurs de l’IPFPC.

 

Mona Nemer, conseillère scientifique en chef du Canada, a récemment publié son rapport annuel de 2018, dans lequel elle souligne l’étroite relation de travail qu’elle cultive avec l’Institut professionnel.

Elle est particulièrement fière de notre travail conjoint sur le modèle de politique sur l’intégrité scientifique, qui encadre les processus décisionnels de nature scientifique au gouvernement fédéral et qui prescrit les lignes directrices devant régir un débat public non muselé sur les recherches que mènent nos membres.

Comme le Rapport le résume avec élégance :

« La communication des travaux scientifiques est essentielle pour s’assurer que les citoyens sont bien informés et que la société est saine et mobilisée. Cela représente le fondement de nos processus démocratiques. Toutefois, il faut beaucoup de temps, d’efforts et de ressources pour transposer dans les débats publics les travaux scientifiques réalisés sur le terrain ou dans les laboratoires. Il est important que les chercheurs comprennent qu’ils ont l’obligation de faire connaître les résultats de leurs travaux et de participer à la diffusion publique des fruits de leurs recherches. »

La conseillère scientifique en chef s’est également engagée à appuyer les scientifiques fédéraux dans les dossiers d’une importance cruciale pour des milliers de membres de l’Institut :

« (…)  des efforts importants seront nécessaires pour répertorier les particularités de la main-d’œuvre, rassembler les différentes sources d’information et recueillir de nouvelles données qualitatives et quantitatives afin d’élaborer des stratégies efficaces aux fins du renouvellement de la main-d’œuvre, d’assurer l’équité et de soutenir le perfectionnement professionnel et l’amélioration continue des compétences. »

L’Institut est honoré de travailler avec Mme Nemer et son personnel. Nous nous réjouissons à la perspective de nombreuses autres années de collaboration fructueuse sur des questions qui revêtent un intérêt vital non seulement pour nos membres, mais bien pour tous les Canadiens.

À l’approche de la période des impôts de 2018, il est essentiel que les membres de l’Institut disposent de renseignements exacts lorsqu’ils se préparent à produire leurs déclarations de revenus. Malheureusement, Phénix a causé d’innombrables erreurs de rémunération qui ont touché des dizaines de milliers de nos membres. 

Le gouvernement publie beaucoup de documents en ligne sur Phénix et les impôts. Veuillez consulter les pages Web suivantes du Conseil du Trésor et de l’Agence du revenu du Canada pour savoir quoi faire si vous avez des questions au sujet de votre rémunération et de votre situation fiscale :

https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/campagnes/a-propos-agence-revenu-canada-arc/foire-questions-repercussions-fiscales-liees-problemes-systeme-paye-phenix.html

https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/a-propos-agence-revenu-canada-arc/plaintes-differends/dispositions-allegement-contribuables.html

https://www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/remuneration-compensation/services-paye-pay-services/centre-presse-media-centre/mise-a-jour-trop-paye-overpayment-update-fra.html

https://www.canada.ca/fr/secretariat-conseil-tresor/services/remuneration/presenter-reclamation-services-conseils-fiscaux.html

https://www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/remuneration-compensation/services-paye-pay-services/centre-presse-media-centre/index-fra.html

Nous rappelons aux membres de l’IPFPC que le gouvernement a mis en œuvre un programme qui prévoit le remboursement de jusqu’à 200 $ par année pour des conseils fiscaux liés à un problème causé par Phénix. Non seulement encourage-t-il ses employés à interroger le préposé aux réclamations de leur ministère à ce sujet, mais il évalue aussi chaque situation au cas par cas, de sorte que nos membres sont encouragés à demander ce remboursement même s’ils ont dépensé plus de 200 $ pour recourir aux services d’un expert fiscal afin de régler un problème causé par Phénix.

Les syndiqués peuvent également faire appel à nos spécialistes de Phénix s’ils ont des problèmes de rémunération. Vous pouvez joindre notre équipe à https://www.pipsc.ca/fr/nouvelles-et-enjeux/systeme-de-paye-phenix/formulaire-daide-relative-phenix. Rendez-vous sur la page Web de l’Institut (https://www.pipsc.ca/fr/nouvelles-et-enjeux/systeme-de-paye-phenix) pour obtenir de plus amples renseignements sur Phénix et sur ce que le syndicat a fait pour aider ses membres pendant la crise.