L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Marion Gillespie est cheffe d’une équipe de projets informatiques aux arsenaux maritimes du ministère de la Défense nationale à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Elle exerce sa profession au ministère depuis 2004 et y occupe son poste actuel depuis 2017. Elle travaille avec une équipe de sept gestionnaires de projets et est chargée de superviser des projets informatiques qui soutiennent les Forces armées canadiennes.

Bien que l’informatique soit à des lieues de ce qu’elle rêvait de faire lorsqu’elle était enfant – devenir une chanteuse – aujourd’hui, Marion adore ce qu’elle fait. Ses six années de formation vocale à l’école secondaire et à l’université l’ont aidée à se préparer à son poste, à « l’avant-scène » de son équipe! Pour elle, faire des présentations lors de réunions et diriger d’autres gestionnaires de projets est une seconde nature.

Marion a grandi à Dartmouth et a fréquenté l’université Mount St Vincent ainsi que l’université Mount Allison. Avant de revenir au Canada pour y obtenir un diplôme collégial en relations publiques, elle a passé trois ans aux Bermudes en tant que fille au pair. Plus tard, elle est devenue responsable des TI. Ce qu’elle préfère, dans son travail, ce sont les personnes colorées avec lesquelles elle est amenée à collaborer chaque jour.

« Il y a une multitude de personnalités, au MDN, affirme-t-elle. Ce sont les gens, le milieu dans lequel nous évoluons, qui rendent le travail vraiment intéressant. »


Le service des projets informatiques, qui fait partie des Services d’information de la base (BIS), soutient les Forces canadiennes, la Marine, l’Armée de terre et l’Armée de l’air dans une multitude de projets informatiques qui procurent des services de communication à leurs unités, à travers le Canada et d’autres parties du monde, et qui soutiennent de tels services.

« Nous fournissons des services et un soutien informatiques aux membres de la Défense nationale, au Centre de gestion des services (CGS) d’Halifax. Il y a l’Armée de l’air, la Marine et l’Armée de terre, et ils peuvent toujours avoir besoin de quelque chose en rapport avec les TI, et cette chose aidera les Canadiennes et les Canadiens dans le monde entier », explique-t-elle.

Les équipes des technologies de l’information jouent un rôle essentiel en veillant à ce que les Forces canadiennes disposent des outils et des informations dont elles ont besoin pour effectuer leur travail efficacement.

« Disposer d’une informatique solide est essentiel pour les navires, les communications et le travail de planification de la Marine. Ils doivent être capables de communiquer et doivent disposer des réseaux nécessaires à l’exercice de leurs fonctions », ajoute Marion.

Notre personnel de l’informatique travaille dur pour soutenir les militaires. Marion Gillespie et son équipe ne sont que des exemples des nombreuses professionnelles et nombreux professionnels de l’informatique qui contribuent à assurer la sécurité de notre pays. Marion est d’ailleurs fière de pouvoir apporter son appui aux personnes qui servent notre pays.

Elle est également une fière membre de l’IPFPC.

« La raison pour laquelle je suis fière d’être membre de l’IPFPC, c’est la solidarité qui règne entre les membres, conclut Marion. J’ai toujours l’impression de ne pas être seule. »

En tant qu’épouse et mère de jumeaux, Marion accorde une grande importance à l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée que l’IPFPC favorise. « C’est très important, surtout au moment où nous retournons au bureau dans un monde postpandémique », souligne-t-elle.

Un été, Marion a dû prendre un congé pour s’occuper de ses enfants à plein temps. Ce congé pour obligations familiales, qui a permis à Marion de continuer à recevoir une partie de son salaire et qui a protégé son emploi jusqu’à son retour au travail, a revêtu une importance capitale pour elle.

« Au fil des ans, le congé pour obligations familiales a été si important, pour une mère qui exerce une activité professionnelle, affirme-t-elle. L’IPFPC a joué un rôle énorme en me permettant de me sentir en sécurité au travail tout en sachant qu’on me donnera le temps dont j’ai besoin pour m’acquitter de mes responsabilités envers mes enfants. Le congé avec étalement du revenu m’a été particulièrement utile. »

Sans les victoires que l’IPFPC a obtenues, au fil des ans, au moyen de la négociation collective, Marion dit qu’elle ne sait pas trop où elle travaillerait. « Sans la force de l’IPFPC, nous ne serions pas rendus là où nous sommes aujourd’hui, en ce qui concerne les congés, les soins de santé et d’autres avantages importants », souligne‑t‑elle.

Marion s’inquiète des répercussions économiques que pourrait avoir cette pandémie dont le monde commence à se remettre, par exemple, des compressions budgétaires ou des problèmes de chaîne d’approvisionnement qui empêcheraient son service d’obtenir l’équipement et les outils dont il a besoin.

« Sur le plan professionnel, je crains que nous devions payer pour cette pandémie, un jour ou l’autre. Mais nous savons que l’IPFPC nous soutiendrait, si jamais nous devions faire face à des compressions budgétaires ou à des licenciements. »

Maintenant que ses enfants ont grandi, ils ont eux aussi entamé des carrières prometteuses dans la fonction publique, où Marion sait que leurs emplois et leurs droits, avec l’aide d’un syndicat infatigable, seront toujours protégés.

Quand la grève de l’AFPC pourrait-elle commencer?

Le 12 avril 2023, l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) a confirmé que ses membres ont voté la grève. L’AFPC dispose alors de 60 jours pour déclencher la grève. Avant le début d’une grève, les employé·es doivent recevoir des instructions de leur employeur sur la façon d’agir pendant la grève.

Les membres de l’IPFPC sont-ils aussi en mesure de faire grève?

Non. Seul·es les membres représentés par l’AFPC sont légalement en mesure de faire grève. Les membres de l’IPFPC ne sont PAS en position de grève légale et doivent donc se présenter au travail comme d’habitude.

Ai-je le droit de faire du piquetage avec des membres de l’AFPC ?

Les membres de l’IPFPC sont encouragés à manifester leur soutien et leur solidarité avec les membres de l’AFPC pendant leurs jours de congé, leur pause dîner non rémunérée ou avant/après les heures de travail en participant aux piquets de grève.

Il y a un piquet de grève à mon lieu de travail : que dois-je faire?

Si vous vous trouvez devant une ligne de piquetage, les membres sont fortement encouragés à envisager de faire ce qui suit :

  1. Respecter la ligne de ligne de piquetage;
  2. Vous n’avez PAS besoin de votre carte de membre. La pièce d’identité peut consister à montrer un courriel de l’IPFPC que vous avez reçu ou un macaron.
  3. Si l’on ne vous laisse pas passer le piquet de grève ou si vous craignez pour votre sécurité, veuillez contacter votre gestionnaire ou chef d’équipe pour demander une escorte ou des instructions sur la façon d’entrer dans l’immeuble. Sur demande, une escorte doit vous être fournie.
  4. En attendant d’entrer dans l’immeuble en raison d’un piquet de grève, les membres sont toujours considéré·es comme étant « au travail » et n’ont pas à rattraper le temps perdu.
Comment puis-je me procurer ma carte de membre?

Vous pouvez télécharger une carte de membre de l'IPFPC dans le programme ServicePlus Infinity.

Pour télécharger votre carte de membre ServicePlus de l’IPFPC, rendez-vous au www.serviceplusgroup.ca.
Si vous avez déjà un compte ServicePlus, il vous suffit de vous connecter, de cliquer sur votre nom en haut de la page, puis sur Gérer mon compte pour télécharger votre carte.

Si vous n’avez pas encore de compte ServicePlus, visitez le site https://groupeserviceplus.ca/devenir-membre/ pour en créer un (c’est gratuit!), puis téléchargez votre carte en suivant les étapes décrites ci-dessus.
Pour toutes questions, contacter info@serviceplusgroup.ca

Je ne me sens pas en sécurité lorsque je franchis le piquet de grève, et la direction me demande quand même de me présenter au travail. Que devrais-je faire?

Si vous ne vous sentez pas en sécurité en franchissant un piquet de grève, veuillez contacter votre gestionnaire ou votre chef d’équipe pour l’informer de la situation. Nous vous encourageons à demander qu’on vous escorte pour franchir le piquet de grève. Sur demande, une escorte doit vous être fournie. Vous ne devriez pas tenter de franchir une ligne de piquetage si vous croyez risquer votre sécurité personnelle.

On m’a demandé d’effectuer des tâches d’un·e fonctionnaire en grève : que dois-je faire?

Si l’on vous demande d’effectuer des tâches d’une fonctionnaire en grève, vous devez vous le faire afin de ne pas faire preuve d’insubordination (ce qui pourrait entraîner des mesures disciplinaires), à moins que vous ne pensiez que le travail qu’on vous demande de faire compromet votre sécurité. Même si les membres doivent se conformer aux demandes de la direction, on les encourage à communiquer leurs préoccupations à leur gestionnaire ou chef d’équipe dans la mesure où celles-ci sont liées à leur description de poste.

Les membres ne doivent pas se voir demander ou confier des tâches pour lesquelles elles ou ils ne sont pas formés ou qualifiés. Dans cette situation, veuillez contacter votre délégué·e syndical·e de l’IPFPC.

À mon arrivée au bureau, la direction m’a renvoyé·e à la maison pour que j’y fasse du télétravail en raison des piquets de grève. Qu’est-ce qu’on attend de moi?

Si la direction vous a renvoyé·e chez vous pour y finir votre journée de travail parce que vous ne pouviez pas franchir le piquet de grève, vous ne devriez pas être tenu·e de travailler des heures supplémentaires pour rattraper le temps perdu en déplacement pour vous y rendre. Si l’on vous demande de travailler des heures supplémentaires, veuillez contacter votre délégué·e syndical·e de l’IPFPC.

On m’a demandé de travailler à domicile un jour de grève; à quoi dois-je m’attendre?

Si, à cause des piquets de grève, on vous demande de ne pas vous présenter au bureau un jour où vous deviez y travailler, vous devez continuer à faire du télétravail à la maison comme vous le feriez normalement. Si vous n’êtes pas en mesure de travailler à la maison, nous vous encourageons à en discuter avec la direction afin de trouver d’autres solutions. Les membres ne doivent pas s’attendre à ce qu’on leur demande de rattraper leur journée de travail si la direction leur demande de rester à la maison. Si l’on vous demande de travailler des heures supplémentaires, veuillez contacter votre délégué·e syndical·e de l’IPFPC.

Que dois-je faire si j’ai des difficultés à me présenter au bureau?

Tout problème rencontré par les membres doit être signalé à leur gestionnaire ou chef d’équipe. Nous vous encourageons aussi à contacter votre délégué·e syndical pour toute question ou inquiétude concernant les piquets de grève.

Que se passe-t-il si je suis un·e employé·e titulaire représenté·e par l’IPFPC, mais que mon poste est représenté par l’AFPC?

Si vous occupez un poste représenté par l’AFPC, vous devez respecter les conditions de ce poste et donc suivre la grève. Si vous avez des questions spécifiques sur la grève ou les piquets de grève en tant que membre de l’AFPC par intérim, veuillez contacter votre représentant·e de l’AFPC.

Que se passe-t-il si je suis un·e employé·e titulaire représenté·e par l’AFPC, mais que mon poste est représenté par l’IPFPC?

Si vous occupez un poste en dehors de l’unité de négociation de l’AFPC, vous ne pouvez pas participer au vote de grève ni faire grève. Vous devez continuer à travailler comme d’habitude avec les autres membres de l’Institut.

Mon supérieur m’a dit que je devais rester sur place à l’heure du déjeuner et que si je quittais le lieu de travail, je devais rattraper le temps perdu à cause des piquets de grève ou je devais prendre un congé sans solde. Est-ce vrai?

Les membres ne doivent pas être obligé·es de travailler des heures supplémentaires ou de prendre un congé sans solde en raison des piquets de grève, et l’employeur ne peut pas non plus obliger les employé·es à rester sur place pendant une pause repas. Si c’est le cas, les membres sont encouragé·es à demander la directive par écrit et à contacter immédiatement leur délégué·e syndical·e local·e de l’Institut. 

Nous encourageons également nos membres à communiquer clairement à leurs responsables leur heure d’arrivée au piquet de grève, que ce soit le matin ou à la fin de leur période de repas. Par exemple, si vous quittez le bâtiment à midi et que vous revenez au piquet de grève pour essayer d’entrer dans le bâtiment à 12 h 58, vous devez immédiatement informer votre superviseur·e que vous avez terminé votre période de repas et que vous attendez d’être escorté·e à travers le piquet de grève. 

Je n’ai pas accès à des toilettes lorsque j’attends de franchir le piquet de grève pour entrer sur mon lieu de travail, que puis-je faire?

Nous vous encourageons à communiquer clairement avec votre superviseur·e dès que vous arrivez au piquet de grève au début de votre journée pour demander une escorte. Si vous attendez dans la file d’attente pendant une période prolongée et que vous devez quitter votre place pour aller aux toilettes, informez-en votre superviseur·e et demandez-lui des conseils. Vous devez être autorisé·e à quitter la file d’attente et à revenir à l’arrière de la file dans un délai raisonnable. Lorsque vous revenez à la fin de la file d’attente, informez votre superviseur·e de votre retour. Si votre employeur vous demande de ne pas quitter la ligne, contactez immédiatement un·e délégué·e syndical·e de l’Institut. 

Pour montrer que l’IPFPC est solidaire de l'AFPC, sa présidente, Jennifer Carr, suspend les consultations avec le gouvernement fédéral. 

Mme Carr a envoyé la lettre suivante aux président·es de consultation de l’IPFPC : 

Chères présidentes, chers présidents des équipes de consultation, 

À la demande de l'Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC), en appui à sa prochaine grève générale, l'IPFPC va suspendre, à compter du 19 avril 2023, sa participation aux consultations avec les employeurs du gouvernement fédéral, qui comprend tous les ministères du SCT, les sociétés d'État fédérales, l'Agence du revenu du Canada et l'Agence canadienne d'inspection des aliments, et ce, jusqu'à ce que la grève de l'AFPC ait pris fin. Les représentant·es de l’IPFPC ne doivent pas assister aux réunions de consultation, quelles qu'elles soient (en personne ou virtuelles), sauf si ces réunions sont liées à la santé et sécurité au travail.

L’IPFPC s'est engagé à appuyer sans réserve l’Alliance et ses 155 000 confrères et consœurs de l'AFPC employés par l'Agence du revenu du Canada et le Conseil du Trésor, qui se mettront en grève si une entente de principe n'est pas conclue d'ici ce soir, le 18 avril 2023 à 21 h (HNE).    

La décision de suspendre nos activités de consultation n'a pas été facile à prendre. Nous savons que vous participez à de nombreuses discussions importantes avec l'employeur au nom de nos membres et que la suspension de ces discussions n'est pas idéale, mais elle est nécessaire à l’expression de notre solidarité avec nos confrères et consœurs de l’AFPC.

Je vous remercie de votre appui et de votre engagement à l’égard de nos membres.

Jennifer Carr

 

Nous avons la grande tristesse d’annoncer que notre collègue et ami Terry Sing est décédé subitement le lundi 10 avril 2023.

Terry était très sociable, et il avait une nature passionnée, amicale et serviable de nature. Il a servi les membres de l’Institut à de nombreux exécutifs, notamment pour le groupe  Commerce et achat (CP)avant son départ à la retraite, et il a continué à servir notre syndicat comme membre retraité. Il était l’actuel vice-président de la Guilde des membres retraités, et un membre actif de la Région de la capitale nationale, où il s’est souvent porté volontaire pour aider à organiser des événements pour les membres de l’Institut. Il a été l’ami et le mentor de nombreuses personnes dans cette région et il a maintes fois été reconnu par l’Institut pour ses contributions importantes.

Ses ami·es et collègues peuvent lui rendre un dernier hommage en se rendant à la chapelle ouest de Hulse, Playfair & McGarry, au 150, avenue Woodroffe (à l’angle du chemin Richmond), à Ottawa, le dimanche 16 avril de 13 h à 15 h ou de 18 h à 20 h, ou le lundi 17 avril à compter de 9 h 30, jusqu’au service funèbre, qui aura lieu à la chapelle à 11 h. De plus amples informations sont disponibles ici : Terry Sing|Hulse, Playfair & McGarry Funeral Homes. Le service funèbre sera également retransmis en direct.

Nous présentons nos sincères condoléances et l’expression de notre profonde sympathie à son épouse, Cleo, ainsi qu’au reste de sa famille et de ses ami·es. Que son âme repose dans la paix éternelle!

 

Les membres de l’AFPC qui travaillent au Conseil du Trésor et à l’Agence du revenu du Canada votent sur un mandat de grève dans leur lutte pour une meilleure entente. L’AFPC annoncera les résultats de ces votes dans les prochains jours.

Nous sommes solidaires des membres de l’AFPC et nous demandons à l’employeur de retourner à la table avec nos collègues de l’AFPC et de présenter une offre qui réponde à leurs demandes d’augmentations salariales équitables, compte tenu de la crise du coût de la vie.

Dans cette ronde de négociations, les groupes du Conseil du Trésor de l’IPFPC ont choisi la voie de l’arbitrage comme stratégie de sortie d’une éventuelle impasse à la table de négociations. Notre groupe VFS, qui représente les membres de l’ARC, s’est mis en grève en cas d’impasse. Toutefois, le processus de négociation du groupe VFS n’est pas aussi avancé que celui de l’AFPC, dont le contrat a expiré un an avant celui de nos membres.

Quels que soient le choix du moment et la stratégie, une chose est claire : L’IPFPC et l’AFPC sont solidaires. Si nos collègues de l’AFPC décident d’entreprendre une action collective, nous vous expliquerons ce que vous pouvez faire comme membre pour montrer votre soutien à vos collègues de l’AFPC.

CONNAISSEZ VOS DROITS

Vous vous demandez peut-être : Que dois-je faire si l’immeuble où je travaille tient un piquet de grève composé de travailleuses et travailleurs d’un autre syndicat?

Les membres de l’Institut doivent respecter les dispositions de leurs propres conventions collectives et se présenter au travail, même si ce lieu de travail est occupé par des membres d’un syndicat affilié. Cependant, les membres ne doivent en aucun cas se mettre en danger.

Lorsque vous arrivez sur un chantier où il y a un piquet de grève, vous devez immédiatement contacter vos superviseur·es et demander des instructions sur la manière d'entrer en toute sécurité sur le lieu de travail. 

S’il est dangereux de franchir un piquet de grève, vous devez exercer votre droit de refuser de travailler et contacter votre superviseur·e et votre représentant·e syndical·e.

Nous offrons nos sincères condoléances aux ami·es et à la famille de Laureen.

En reconnaissance de ses 27 années de service à l’Institut, le Conseil d’administration va attribuer une bourse de la Fondation Héritage en son honneur : la bourse Laureen Allan, d’une valeur de 2000 $.

Pendant toutes ces années, Laureen a servi notre syndicat dans la bonne humeur et la détermination. Elle aimait sincèrement l’Institut et notre communauté et elle croyait profondément en notre mission. Elle a aidé des générations de membres, et sa perte sera ressentie dans toute notre communauté. Elle nous manquera beaucoup.

Nos plus sincères condoléances aux nombreuses personnes qui ont connu et aimé Laureen, et en particulier à son mari, Phil, et à sa fille, Alex.

À l’approche du mois sacré du ramadan, l’Institut souhaite adresser ses vœux les plus chaleureux à l’ensemble de ses membres musulman·es.

Le ramadan est une période de réflexion spirituelle, de développement personnel et de dévotion accrue pour les musulman·es du monde entier. L’Institut s’engage à favoriser un environnement diversifié et inclusif qui respecte les croyances et les pratiques de ses membres.

Afin de permettre aux personnes qui observent le ramadan de participer pleinement à nos événements et activités, l’Institut prendra en compte les restrictions alimentaires fondées sur les croyances religieuses, y compris celles liées au jeûne. Si vous jeûnez et participez à un événement ou à une activité de l’Institut, veuillez informer l’organisateur à l’avance que vous n’aurez pas besoin de repas ou de rafraîchissements pendant la réunion.

En lieu et place des repas et des rafraîchissements, l’Institut vous versera une indemnité journalière. Vous pourrez utiliser ce montant pour le sehri et l’iftar et ainsi observer vos pratiques religieuses tout en participant activement à la vie de notre syndicat.

En tant qu’organisation inclusive, l’Institut veille à ce que ses membres se sentent accueilli·es, valorisé·es et soutenu·es. Votre contribution à notre communauté est inestimable et c’est avec fierté que nous nous tenons à vos côtés pour célébrer cette période importante de l’année.

Nous vous souhaitons un ramadan paisible.

Pour souligner la Semaine de sensibilisation aux maladies mentales, l’Institut et l’Association canadienne pour la santé mentale vous proposent un atelier sur la maladie mentale au travail. Contrairement à la santé mentale, les maladies mentales sont des troubles diagnostiqués qui affectent la façon dont nous nous percevons, dont nous entrons en relation avec les autres et dont nous interagissons avec le monde qui nous entoure. L’animatrice, Alexandra Petrisano, B.Sc.A., PGCert, proposera une formation sur de nombreux sujets, notamment :

  • Aperçu des maladies mentales courantes
  • Impact de la maladie mentale sur les employés
  • Soutenir ses collègues et les membres de son équipe
  • Comment réagir avec compassion et empathie

 Envoyez un courriel à bienmieuxensemble@ipfpc.ca pour obtenir un lien vers le webinaire!

Ici même, dans notre pays, une femme est tuée par son partenaire intime tous les six jours environ.

La pandémie a fait augmenter le nombre d’appels de crise et des demandes d’hébergement dans les refuges.

L’agression sexuelle est le seul crime violent au Canada dont la fréquence ne diminue pas, et ce, depuis 1999.

On pourrait passer toute la journée à parler des statistiques, mais c’est l’action qui va changer les choses.

Nous nous sommes à nouveau associés à Julie Lalonde, défenseuse des droits des femmes et éducatrice publique de renommée internationale, pour vous proposer deux ateliers sur les moyens d’intervention pour mettre fin à la violence sexiste :

  • Intervention auprès des témoins pour renforcer les soins communautaires
    • Dans cet atelier, vous verrez : comment intervenir lorsqu’on est témoin d’un comportement inapproprié ou agressif, y compris au travail, ce qu’on peut faire pour aider les victimes de la violence aux mains d’un partenaire intime.
  • Créez une culture du consentement avec vos jeunes
    • Dans cet atelier, vous verrez : comment discuter des sujets importants que sont le consentement, la culture de la fête et le harcèlement avec les jeunes de notre entourage, pour contribuer à inverser les tendances pour la prochaine génération.

Regardez l’atelier Intervention auprès des témoins pour renforcer les soins communautaires

 

Regardez l’atelier Créez une culture du consentement avec vos jeunes

 

Ce fut la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour Mathew Herder, membre du Conseil
d’examen du prix des médicaments brevetés.

Récemment, il a donné sa démission, ainsi que plusieurs membres du personnel de très bonne réputation après que le gouvernement ait fait volte-face sur ses promesses répétées de réglementer correctement les prix des médicaments au Canada (lettre disponible uniquement en anglais).

En 2016, vu l’incapacité des grandes compagnies pharmaceutiques depuis 20 ans à respecter
leurs engagements en matière de dépenses en recherche et développement au pays, le
gouvernement a adopté une mesure législative visant à réformer le modèle d’établissement du
prix des médicaments, car ce modèle datait de plusieurs dizaines d’années et gonflait
artificiellement les prix des nouveaux médicaments. Ces réformes, fondées sur des données
probantes, devaient mettre fin aux prix abusifs des nouveaux médicaments et harmoniser les
prix avec ceux des pays comparables au nôtre. De plus, elles devraient intégrer une analyse
pharmacoéconomique (dans laquelle le prix maximum d’un médicament est basé sur son
efficacité par rapport aux médicaments existants). Des données indépendantes ont démontré
que ces réformes n’auraient pas d’impact négatif sur l’accès aux nouveaux médicaments ou à
l’approvisionnement en médicaments.

Les groupes de pression et les groupes paravents de l’industrie ont débarqué en force pour
confronter les représentants de l’Institut et les défenseurs du Congrès du travail du Canada aux consultations publiques. Lentement mais immanquablement, le gouvernement a fini par fléchir, d’abord quand il n’a pas réussi à faire appel des contestations judiciaires de l’industrie
pharmaceutique contre les réformes, puis quand il a émis un flot ininterrompu de reports. Nous avons alors demandé au gouvernement : faites donc mieux.

Ces problèmes ont réduit la loi à une peau de chagrin, ce qui a ensuite creusé encore plus le
retard du Canada dans la mise en place du régime public d’assurance-médicaments promis
depuis belle lurette. L’assurance-médicaments et la fixation de prix raisonnables pour les
médicaments ne sont pas seulement équitables : elles découlent d’une politique publique
efficace, qui améliore les résultats en matière de santé et permet d’économiser à long terme.

L’Institut continue d’exhorter le gouvernement à tenir sa parole et à réitérer son engagement à
réformer l’établissement du prix des médicaments et l’assurance-médicaments publique. La
pandémie a prouvé que cette réforme est plus essentielle que jamais.