L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada
Le premier ministre du Manitoba, Brian Pallister, a annoncé en début de semaine qu’il envisageait des mesures temporaires pour réduire les dépenses publiques consacrées aux fonctionnaires « non essentiels » afin de privilégier les services de première ligne pendant la pandémie. Il est impératif de protéger les postes de la fonction publique sur lesquels comptent les Manitobains.

Les pandémies sont réelles. Les gens, les emplois sont réels. Les déficits fédéraux, eux, ne sont qu’un concept. Nous l’oublions parfois. Espérons que cette fois, nous nous en souviendrons.

Nous traversons une crise terrifiante d’une ampleur historique. En ces temps difficiles, les Canadiens ont clairement exprimé le souhait que le gouvernement utilise toutes les ressources à sa disposition pour les protéger et réduire la souffrance humaine. Que les coûts dépassent ou non les plans budgétaires n’a aucune importance.

La priorité est de contenir la COVID-19 et de protéger les travailleurs de première ligne. Même si cela implique de fermer des secteurs industriels en entier. À la suite de ces mesures, quatre millions de personnes ont présenté une demande d’assurance-emploi en quelques semaines. Ces personnes doivent être protégées. À court terme, elles ont besoin d’un soutien du revenu pour rester à la maison, s’isoler et freiner la propagation du virus. Plus tard, lorsque la courbe s’aplatira, il faudra stimuler la relance économique pendant plusieurs années.

La réaction immédiate des décideurs a été importante, audacieuse et rapide. Le Plan d’intervention économique du Canada pour répondre à la COVID-19 énonce des mesures pour soutenir tout un chacun, des particuliers aux grandes entreprises. Il n’est pas sans faille, bien entendu, mais il dénote aussi un engagement continu à aller plus loin et à empêcher les gens de passer entre les mailles du filet. Au diable les coûts élevés!

L’élaboration de ces grandes politiques s’est accompagnée d’un changement du discours public sur la dette et les déficits. Les questions sur l’abordabilité sont rares et sont perçues comme provenant d’une autre planète. La menace pour l’économie ne réside pas dans les dépenses, mais dans les dépenses insuffisantes. Le coût humain réel de l’inaction l’emporte facilement sur le coût d’une dette fédérale accrue. D’ailleurs, les premières phases de l’intervention ont été adoptées à l’unanimité par le parlement.

Dans l’univers parallèle dans lequel nous vivions il y a quelques semaines, il aurait été approprié de poser certaines questions primordiales. Si le ministre des Finances avait déposé un budget avec un déficit de 185 milliards de dollars (8,5 % du PIB), il aurait provoqué une levée de boucliers chez l’opposition. En 2015, l’enjeu des élections fédérales était l’équilibre budgétaire et le maintien d’un déficit de l’ordre de 0,9 % du PIB. Mais c’était une autre époque, n’est-ce pas?

Eh bien, non. Nous vivons dans un seul univers et, au cours des dernières semaines, les décideurs l’ont clairement dépeint. C’est un monde où la politique responsable consiste à dépenser autant que nécessaire. La « sagesse populaire » au sujet de la dette et des déficits est déconnectée de la réalité et semble mesquine en rétrospective. S’il est tentant de diviser les débats en deux catégories, l’avant et l’après COVID-19, ce serait malvenu.

Il est essentiel de ne pas revenir à l’ancienne politique déficitaire une fois la crise maîtrisée. Des mesures de stimulation accrues seront nécessaires pendant des années pour que les gens puissent reprendre le travail.

Lors de la crise financière de 2008, le parlement minoritaire a convenu d’un plan de relance budgétaire substantiel. Toutefois, peu de temps après, le gouvernement conservateur a entrepris de le démanteler. Il s’est attaqué au déficit vigoureusement, limitant la croissance à un moment où l’économie avait besoin d’investissements. Selon les estimations, les mesures d’austérité prises en 2014-2015 ont freiné la croissance du PIB de 0,84 % et ont entraîné la perte de 90 000 emplois dans les secteurs public et privé. Tout cela dans le but politique d’équilibrer le budget avant les élections de 2015.

Rappelons que, à la suite de la récession du début des années 1980, les déficits fédéraux ont atteint le même sommet au milieu de cette décennie (8,1 % du PIB). La mobilisation pendant la Seconde Guerre mondiale a nécessité des déficits presque trois fois plus importants (22,5 % du PIB). L’économie canadienne a tenu bon.

Une fois la COVID-19 contenue, il y aura des répercussions économiques. En réponse, nous devons protéger les personnes qui ont perdu leur emploi afin de limiter la propagation du virus. Si nous ne pouvons tolérer des déficits plus élevés, ces personnes composeront avec des difficultés bien réelles. Nous devons accorder la priorité aux effets réels d’une hausse du chômage et de la pauvreté plutôt qu’aux coûts intangibles d’une dette accrue.

Dans les moments névralgiques de l’histoire, l’ensemble du pays semble capable de saisir le manque de pertinence de la politique déficitaire. Puis nous oublions. Le gouvernement fédéral doit faire tout en son pouvoir pour atténuer les effets délétères du ralentissement imminent. Le gouvernement a la capacité fiscale de dépenser autant que nécessaire, c’est-à-dire de fournir un soutien rapide, étendu et inédit dès maintenant et d’engager des dépenses de stimulation prolongées au cours des prochaines années.

Traduction d'un article paru dans le National Newswatch (anglais seulement) le 10 avril 2020.

Vous rendez les Canadiens fiers. Et vos efforts ne passent pas inaperçus.

Vous assurez la prestation de services critiques dans les domaines de l’informatique, des soins de santé et de l’approvisionnement, vous travaillez en première ligne pour fournir davantage de fournitures et de services, vous travaillez à la mise au point d’un vaccin, vous approuvez des appareils médicaux, vous assurez le maintien de la chaîne alimentaire et vous vous portez volontaire pour mener à bien d’autres tâches critiques.

« En cette période de crise, les Canadiens prennent conscience de la valeur extraordinaire de nos fonctionnaires, dont beaucoup sont membres de l’IPFPC. Vous crin’avez pas seulement rassuré les Canadiens, vous nous avez donné la confiance et l’espoir nécessaires pour croire qu’ensemble, nous pouvons surmonter la pandémie. En travaillant à domicile ou dans des bureaux pratiquement abandonnés, vous avez non seulement assuré le fonctionnement des services, mais vous vous êtes porté volontaire pour aider à rapatrier des Canadiens, vous avez mis sur pied un programme d’aide au revenu en partant de zéro et vous avez assuré la sécurité financière de Canadiens qui ont vu leurs revenus disparaître en quelques jours. Le Canada a sans conteste la meilleure fonction publique du monde. Merci de vos efforts remarquables. »

Greg Fergus, député, Hull-Aylmer

Cette semaine, nous célébrons nos membres ayant contribué à la Prestation canadienne d’urgence (PCU).

Les membres de l’ARC et de SPC ont travaillé 24 heures sur 24 pour mettre au point le système et actualiser leurs processus afin de traiter le versement de la Prestation canadienne d’urgence (PCU).

Des milliers de membres du groupe VFS se sont portés volontaires pour travailler dans des centres d’appel afin d’aider leurs concitoyens à demander la PCU, et ce, sans hésitation. Ils se sont serré les coudes et ont apporté aux Canadiens l’aide dont ils avaient besoin au moment opportun. En une seule journée, 788 510 personnes ont demandé la PCU, et le personnel a traité environ mille demandes par seconde. Le versement rapide de la PCU a été une opération interne du début à la fin; des fonctionnaires se sont chargés de s’occuper de tout le monde au Canada.

Nos membres ont mené à bien un projet qui devait durer neuf mois en deux semaines, y compris les essais et la mise en œuvre!

Comme nous le savons, le gouvernement a besoin d’experts internes. Pas de sous-traitants qui coûtent plus cher et offrent un service de moindre qualité.

Vos contributions ont été reconnues par le gouvernement canadien, le Congrès du travail du Canada et la population, qui vous sont vraiment reconnaissants en plus d’être profondément impressionnés. Merci à tous nos membres dévoués et vaillants qui assurent la prestation des services gouvernementaux critiques.

Tous les jours, des membres de l’IPFPC comme vous ne ménagent pas leurs efforts pour protéger les Canadiens, assurer leur sécurité et leur offrir des services essentiels.

En ces temps sans précédent, nous comptons plus que jamais sur nos professionnels de la fonction publique. Du personnel infirmier aux travailleurs agricoles en passant par les professionnels de l’informatique et les scientifiques, nous vous remercions de tout le travail que vous faites.

Reconnaissez un collègue de l’IPFPC ou relatez votre propre témoignage pour montrer à quel point nous travaillons fort pour les Canadiens pendant la crise causée par la COVID-19.

Nous allons regrouper ces témoignages pour les relayer dans les médias sociaux. Célébrons votre travail remarquable.

Les membres qui souhaitent livrer un témoignage sur leur travail ou sur celui d’un autre membre sont invités à nous le faire savoir en remplissant le formulaire ci-dessous.

Avant de commencer sa journée consacrée au bien-être du bétail du Nouveau-Brunswick,  Dre Nicole Wanamaker se réveille très tôt pour s’occuper de ses enfants et de sa ferme laitière.

Elle est vétérinaire en chef du service vétérinaire provincial du Nouveau-Brunswick et protège les Canadiens en assurant la santé et le bien-être des animaux.  

 

« En tant que gestionnaire du service vétérinaire provincial, je veux être certaine que les animaux du Nouveau-Brunswick qui entrent dans la chaîne alimentaire sont propres à la consommation humaine », explique Nicole.

Son équipe de 20 vétérinaires de terrain teste et traite des animaux, des vaches aux poulets, partout dans la province. Selon Nicole, avoir un service vétérinaire financé par la province est essentiel pour les agriculteurs ruraux, car autrement ils n’auraient peut-être pas les moyens de soigner leurs animaux.

Elle et son équipe s’assurent que les agriculteurs peuvent obtenir de l’aide quand ils en ont besoin, à un prix abordable.

« Comme nous sommes un service vétérinaire provincial, tous nos honoraires sont fixes, peu importe que nous devions nous rendre à cinq minutes ou à deux heures de route de la clinique. Ça coûte toujours la même chose. »

Tous les jours, les vétérinaires mobiles qui s’occupent de gros animaux d’élevage font face à de nombreuses difficultés.

« Parmi les dangers qui guettent les vétérinaires pour gros animaux, il y a les ruades, les morsures, les bousculades et les poussées contre des objets, sans oublier les coupures », dit-elle. 

Nicole fait de son mieux pour que son équipe dispose des ressources nécessaires à sa réussite, mais elle admet qu’il est difficile pour une femme en science dans un domaine aussi exigeant d’atteindre un bon équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée.

L’IPFPC contribue au maintien en poste et au soutien des vétérinaires dans les environnements difficiles en négociant des salaires plus intéressants et des horaires de travail plus flexibles. Nicole ajoute qu’il n’y a pas assez de vétérinaires prêts à travailler avec de gros animaux au Canada. C’est pourquoi il est important que les vétérinaires sur le terrain soient convenablement rémunérés, formés et protégés pour ce travail.

« L’IPFPC est intervenu pour que nous ayons de l’équipement de protection individuelle, comme des bottes à coque d’acier et des combinaisons, et nous a sensibilisés, comme vétérinaires, à certains dangers inhérents à notre travail », poursuit-elle. 

Nicole est fière d’être membre de l’IPFPC et de l’excellent travail qu’elle fait en assurant la liaison entre des vétérinaires de l’ensemble du Nouveau-Brunswick.

« Ce qui me rend le plus fière dans ma carrière, c’est de gérer aujourd’hui les services vétérinaires de la province et ainsi de pouvoir mettre en contact des vétérinaires de toute la province et offrir aux éleveurs-producteurs des services essentiels et universels », conclut-elle. 

Ce sont des membres de l’IPFPC comme Nicole qui protègent la santé et la sécurité publiques. Tous les jours.

Travaillez-vous en première ligne dans les hôpitaux de l’Ontario pendant la pandémie de la COVID-19? Soyez conscients de vos droits et vos responsabilités pendant cette crise!

La Loi sur la santé et la sécurité au travail (LSST) de l’Ontario prévoit plusieurs obligations pour les employeurs :

  • Assurer la sûreté et l’entretien du lieu de travail;
  • Prendre toutes les précautions raisonnables pour protéger les travailleurs contre les maladies ou les accidents;
  • Donner aux employés de l’information sur les dangers au travail, un équipement de sécurité approprié, une formation et une supervision compétente.

Dans le cadre de vos fonctions, vous avez le devoir de travailler en toute sécurité, de ne pas prendre de risques, de signaler les dangers et d’utiliser correctement l’équipement et les dispositifs de protection lorsque c’est nécessaire.

L’hôpital peut-il me réaffecter à d’autres tâches?

Oui, l’hôpital peut réaffecter temporairement son personnel à des tâches temporaires pour atteindre les objectifs de son plan de redéploiement, à condition que les employés concernés aient la formation ou l’information nécessaire pour effectuer les tâches en question.

Il s’agit d’un pouvoir temporaire découlant de la pandémie, conformément à l’annonce des « Mesures extraordinaires pour s’assurer que les ressources de la santé sont disponibles pour contenir la propagation de la COVID-19 » par le gouvernement de l’Ontario.

Ce décret temporaire donne le pouvoir aux hôpitaux d’annuler ou de reporter des services pour libérer des locaux et du personnel essentiel, de déterminer les priorités en matière de dotation du personnel et de créer, modifier et mettre en œuvre des plans de réaffectation.

Outre le redéploiement et la réaffectation, les hôpitaux peuvent également modifier les horaires de travail, reporter ou annuler des vacances, des absences ou d’autres congés, et employer du personnel supplémentaire à temps partiel ou temporaire, du personnel contractuel ou des bénévoles, notamment pour faire le travail de l’unité de négociation. Lorsque les hôpitaux les exécutent pendant cette période temporaire, ces plans de redéploiement remplacent temporairement les dispositions des conventions collectives, y compris les droits en matière de griefs, de préavis et de licenciement.

Puis-je refuser un redéploiement ou une réaffectation?

Non. Si vous avez des doutes sur la nature de la réaffectation, notamment si vous avez la formation ou les études nécessaires, vous devez immédiatement en faire part à votre supérieur hiérarchique.

Si vous croyez que votre santé et votre sécurité ou celles d’un patient ou d’un collègue sont menacées par une tâche ou une affectation qu’on vous confie, veuillez communiquer avec votre délégué syndical immédiatement.

Si vous avez des questions sur vos droits et responsabilités au travail, veuillez remplir le formulaire d’aide pour la COVID-19 pour joindre notre équipe des relations du travail.

Puis-je refuser de faire un travail dangereux, comme travailler à proximité d’un patient sans porter l’équipement de protection individuelle approprié?

En Ontario, les travailleurs ont le droit de refuser une tâche dangereuse s’ils ont des raisons de croire que le lieu de travail est susceptible de les mettre en danger, eux ou un autre travailleur. Les employés d’hôpital n’ont cependant pas le droit de refuser un travail dangereux dans les circonstances suivantes :

  • La situation est inhérente au travail de l’employé ou constitue une condition normale de son travail.
  • Le refus de l’employé compromettrait directement la vie, la santé ou la sécurité d’une autre personne.

Par exemple, un radiologue expérimenté ne peut pas, dans le cadre de son travail régulier, refuser de traiter un patient au moyen d’une machine ou d’un appareil en bon état de fonctionnement auquel il a été affecté s’il possède la formation et la qualification nécessaires. Cependant, le technologue pourrait refuser de traiter un patient à l’aide de la machine s’il n’a pas accès aux vêtements de protection et aux équipements de sécurité appropriés. Le traitement des radiations est « inhérent au travail du technicien » dans un établissement de santé, mais le fait de le faire sans vêtements ou équipements de protection appropriés n’est pas « inhérent ».

Pendant la crise du SRAS, une membre de l’Ontario Nurses Association a exercé son droit de refuser un travail dangereux lorsque l’employeur lui a demandé de s’occuper d’un patient atteint du SRAS sans être équipée du respirateur N95 requis. Le ministère du Travail a accepté son refus et a ordonné qu’elle ne soit pas obligée de s’occuper d’un patient atteint du SRAS sans disposer d’un respirateur N95. Il a aussi ordonné à l’employeur d’élaborer un plan pour vérifier immédiatement l’aptitude de tous ses travailleurs à utiliser cet équipement.

Puis-je décider de ne pas porter l’équipement de protection individuelle qui m’a été remis?

Non; si l’équipement de protection individuelle est nécessaire pour travailler en toute sécurité sans risque de blessure ou de maladie, vous devez l’utiliser. Un travailleur qui refuse de travailler en toute sécurité peut être sanctionné ou renvoyé chez lui. Le refus de porter un équipement de protection individuelle peut également être un facteur déterminant dans une demande de prestations de la CSPAAT (voir ci-dessous).

Nous encourageons les membres à travailler en toute sécurité, à signaler les risques et les dangers et à porter l’équipement de protection individuelle requis pour se protéger, ainsi que leurs collègues et leurs proches.

Si je suis exposé à la COVID-19 au travail, que dois-je faire?

Tout employé d’un hôpital qui pense avoir été exposé à la COVID-19 au travail doit immédiatement le signaler à son superviseur ou à son responsable et prendre des mesures immédiates pour contenir le risque afin d’éviter que d’autres personnes ne soient exposées.

Tout travailleur qui contracte la COVID-19 au travail doit remplir un rapport d’accident du travail. Si vous ne savez pas très bien comment procéder dans cette éventualité, veuillez nous contacter.

Mes quarts de travail programmés me seront-ils payés si je suis renvoyé chez moi en raison d’une exposition au virus au travail?

Vous ne devriez pas perdre de salaire ou d’avantages sociaux pour la simple raison que vous êtes obligé de vous isoler par suite d’une exposition au travail. Des dispositions sont prises avec les employeurs pour que les employés soient rémunérés dans de telles circonstances. Si vous ne savez pas très bien comment procéder dans cette éventualité, veuillez nous contacter.

Ai-je droit aux prestations de la CSPAAT si je suis renvoyé chez moi en raison d’une exposition au virus au travail?

Les travailleurs exposés à la COVID-19 dans le cadre de leurs fonctions ont droit aux prestations de la CSPAAT.

Lorsqu’elle est appelée à évaluer une demande de prestations, la CSPAAT tient compte de plusieurs facteurs pour déterminer si les fonctions du travailleur ou les exigences de son emploi ont fait en sorte qu’il contracte la COVID-19. La CSPAAT tiendra compte des informations recueillies au cours de l’évaluation, notamment sur l’environnement de travail, les processus, les tâches et l’utilisation des équipements de protection individuelle.

Pour obtenir des conseils sur le traitement des demandes, veuillez nous contacter.

La CSPAAT ne couvre pas les travailleurs qui ne présentent pas de symptômes, même s’ils sont mis en quarantaine ou renvoyés à la maison en guise de précaution. Toutefois, les travailleurs sans symptômes qui développent des symptômes ou contractent la maladie pendant leur mise en quarantaine peuvent avoir droit aux prestations de la CSPAAT.

Le 27 mars, le premier ministre Jason Kenney a laissé entendre que des fonctionnaires fédéraux refusaient d’aller travailler après qu’un cas de COVID-19 ait été lié à une installation de transformation de la viande à Drumheller, en Alberta.

Voici ce qu’il a dit :

« Nous constatons une énorme augmentation de la demande pour ces produits et nous ne pouvons pas laisser l’ACIA compromettre l’ensemble de notre industrie du bétail en raison de ses employés qui refusent de se rendre au travail... Pour l’amour du ciel, des millions de Canadiens perdent leur emploi en ce moment et ont besoin d’allocations gouvernementales. Je demande à l’ensemble des employés du secteur public de réaliser qu’ils ont de la chance de continuer à recevoir un chèque de paye alors même que les employés du secteur privé sont licenciés par millions. »

La présidente Debi Daviau a envoyé une lettre au premier ministre Kenney pour lui faire savoir clairement que nous soutenons nos membres qui travaillent à l’ACIA et dans toute l’Alberta. Ils travaillent dans des conditions extrêmement difficiles pour faire en sorte que les Canadiens puissent accéder aux services publics sur lesquels ils comptent. Nos membres ont toujours fait passer la sécurité des Canadiens en premier, et ils continueront à le faire.

En réalité, dans l’affaire dont il est question, ce sont les responsables de l’ACIA qui ont empêché les travailleurs d’entrer dans l’usine Harmony Beef; les syndiqués n’ont pas décidé unilatéralement de quitter le travail, comme on l’a laissé entendre.

Dans sa lettre, la présidente Daviau souligne que nos membres et leurs collègues de l’ACIA qui sont représentés par le Syndicat de l’agriculture demeureront à leur poste et continueront de faire leur travail essentiel malgré la menace posée par la COVID-19. Elle rappelle au premier ministre qu’il est primordial que leur environnement de travail soit jugé sûr par les autorités de santé publique.

Elle l’a aussi enjoint à « cesser de faire des déclarations offensantes et inexactes. Nos membres et tous les employés de l’ACIA sont les défenseurs de première ligne de la santé et du bien-être de nos concitoyens. Les Canadiens ont besoin d’eux et ils sont bien déterminés à faire leur travail. »

Nous sommes actuellement aux prises avec une pandémie tragique d’envergure mondiale; ce n’est pas le moment de lancer des attaques mesquines contre les fonctionnaires. L’IPFPC s’engage à collaborer avec tous les employeurs pour traverser cette crise le plus efficacement possible, mais il attend la même chose en retour.

Lisez la lettre de la présidente Daviau au premier ministre Kenney.

Le Conseil d’administration de l’IPFPC s’est réuni le 27 mars 2020 pour déterminer la façon de se conformer aux recommandations et aux restrictions du gouvernement et des organismes de santé concernant la COVID-19.

L’IPFPC reporte ses activités syndicales qui devaient se dérouler en personne jusqu’au 30 juin 2020. Le Conseil d’administration réévaluera cette décision au plus tard le 12 juin 2020.

Certaines activités auront lieu en ligne. Malheureusement, l’IPFPC a dû annuler des formations. Notre équipe annulera toutes les dispositions de voyage qui ont été prises par l'Institut.

Compte tenu des circonstances inédites, le Conseil d’administration suspend temporairement toutes les dates butoirs et exigences énoncées dans les statuts des organismes constituants qui peuvent être touchés par le report des activités. De plus amples détails seront partagés directement avec les exécutifs des organismes constituants dans les prochains jours.

Durant cette période stressante, nous tenons à remercier les membres de l’IPFPC de leur coopération. Notre équipe collaborera avec les organismes constituants pour trouver des solutions de rechange. 

En cette période de crise, les professionnels de première ligne fournissent des soins et services de santé d’une importance cruciale dans notre province. C’est pourquoi nous tenons à reconnaître le stress et la lourde responsabilité qui pèsent sur nos membres, leurs collègues, leurs familles et leurs proches.

La présidente de l’IPFPC, Debi Daviau, au nom de tous les membres de l’IPFPC, se joint à tous les Canadiens et Canadiennes pour exprimer sa reconnaissance envers nos membres des services de santé pour leur dévouement et leur engagement.

Nous travaillons fort pour répondre aux préoccupations des groupes suivants de l’Ontario :

  • Technologues en mécanique et en électronique de Sunnybrook (TME-SUN)
  • Radiothérapeutes de Sunnybrook (RT-SUN)
  • Radiothérapeutes du Juravinski Cancer Centre (JCC)
  • Radiothérapeutes de Thunder Bay
  • Radiothérapeutes de l’Hôpital régional de Windsor (RT-HRW)

Le 21 mars 2020, le ministère de la Santé de l’Ontario a annoncé la mise en œuvre de « Mesures extraordinaires pour s’assurer que les ressources de la santé sont disponibles pour contenir la propagation de la COVID-19. » Ce décret temporaire donne le pouvoir aux hôpitaux d’annuler ou de reporter des services pour libérer des locaux et du personnel essentiel, déterminer les priorités en matière de dotation du personnel et créer, modifier et mettre en œuvre des plans de réaffectation.

Grâce à ce décret temporaire, les hôpitaux, dont Hamilton Health Sciences, Niagara Health, Sunnybrook Health Sciences, Thunder Bay Regional Health Sciences Centre et le Windsor Regional Hospital pourront combattre, prévenir et limiter la flambée de la COVID-19 en prenant les mesures suivantes :

  1. Réaffecter le personnel à différents endroits à l’intérieur de leurs installations ou entre elles;      
  2. Réaffecter le personnel dans les centres d’évaluation de la COVID-19;
  3. Modifier l’affectation des tâches, ce qui peut comporter d’affecter des employés exclus d’une unité de négociation ou des sous-traitants à l’exécution du travail d’une unité de négociation;    
  4. Modifier l’établissement des horaires de travail ou l’attribution des quarts de travail;
  5. Reporter ou annuler les vacances, les absences ou d’autres congés, que ces vacances, absences ou congés soient notamment prévus aux termes d’une loi, d’un règlement, d’un accord ou de tout type d’entente;
  6. Employer du personnel supplémentaire à temps partiel ou temporaire ou des sous-traitants, y compris pour le travail d’une unité de négociation;
  7. Recourir à des bénévoles pour effectuer du travail, y compris le travail d’une unité de négociation;
  8. Fournir au personnel et aux bénévoles la formation ou les cours qui pourraient leur être nécessaires pour réaliser les objectifs d’un plan de réaffectation;

Lorsque de tels plans sont utilisés par les hôpitaux, ils remplacent temporairement les dispositions d’une convention collective, y compris les dispositions relatives aux mises à pied, à l’ancienneté/au service ou à la supplantation. Ces mesures permettraient la réaffectation du personnel pour lutter contre la propagation de la COVID-19 sans restriction ni retard.

Ce décret à durée limitée est valide pendant 14 jours à moins qu’il ne soit révoqué ou renouvelé conformément à la Loi sur la protection civile et la gestion des situations d’urgence.

Ces mesures exceptionnelles et sans précédent sont une source de préoccupation pour nos membres.

La présidente Daviau a écrit au président de (à la présidente de) Hamilton Health Sciences, Niagara Health, Sunnybrook Health Sciences, Thunder Bay Regional Health Sciences Centre et le Windsor Regional Hospital (en Anglais seulement) pour exprimer l’engagement de l’Institut à collaborer et à faire en sorte que la réponse à la crise soit efficace et que tous les risques pour les patients et le personnel soient minimisés dans toute la mesure du possible.

En retour, nous avons demandé aux hôpitaux de s’engager à consulter nos représentants et à collaborer avec eux afin de mettre à profit leur expérience et leurs connaissances dans le but d’assurer la réponse la plus efficace, la plus durable et la plus sûre possible.

Au bout du compte, le succès de ces mesures extraordinaires dépend de la capacité des effectifs de maintenir les services dans des circonstances stressantes pendant une période prolongée.

Il faut maintenir la santé et la sécurité des employés de nos hôpitaux. Pour ce faire :

  1. Lorsque la réaffectation est jugée nécessaire, il faut s’assurer que les employés ont l’équipement, la formation et les qualifications nécessaires pour effectuer le travail requis;
  2. Si des modifications dans l’affectation des tâches ou dans l’établissement des horaires de travail sont nécessaires, s’assurer de donner un préavis adéquat pour laisser aux employés le temps de gérer leurs responsabilités familiales, y compris la garde d’enfants et les soins aux personnes âgées, tout en prévoyant des périodes de repos suffisantes;
  3. S’assurer autant que possible de permettre et de soutenir le télétravail pour les employés dont la présence sur place n’est pas nécessaire;
  4. Accorder un congé payé aux employés tenus de rester à la maison pour cause de maladie, de quarantaine ou de soins aux membres de leur famille dans les situations où personne d’autre ne peut offrir ces soins; et
  5. S’assurer que l’équipement de protection individuelle est fourni lorsque nécessaire, sans exception.

Le personnel de l’IPFPC prend immédiatement des mesures pour discuter de ces points avec les représentants des hôpitaux et de vos groupes.

Si vous croyez que votre santé et votre sécurité ou celles d’un patient ou d’un collègue sont menacées par une tâche ou une affectation qu’on vous confie, veuillez communiquer avec votre délégué syndical immédiatement.

Si vous avez des questions sur vos droits et responsabilités au travail, veuillez remplir le formulaire d’aide pour la COVID-19 pour joindre notre équipe de relations du travail.

L’IPFPC est là pour ses membres et veille à ce qu’ils aient le soutien nécessaire pour bien s’acquitter de leurs responsabilités professionnelles.

Réunion à distance avec Joyce Murray, ministre du Gouvernement numérique

Nous poursuivons nos efforts de tous les instants pour représenter et défendre nos membres malgré la situation actuelle entourant la COVID-19, et nous aimerions vous rendre compte d’une importante réunion que nous avons tenue par téléconférence avec la ministre Joyce Murray.