Les inquiétudes des membres civils de la GRC de l’IPFPC ont été entendues. Il a été recommandé que la conversion soit reportée à cause de Phénix.
Le président du Conseil du Trésor, Jean-Yves Duclos, en consultation avec le ministre de la Sécurité publique, Bill Blair, a décidé de recommander au Conseil du Trésor de ne pas donner suite à ce transfert, qui était prévu pour le 21 mai 2020.
« C’est la bonne décision et un gain pour nos membres. Nous sommes heureux d’apprendre que les préoccupations de nos membres civils concernant Phénix ont été entendues haut et clair », de dire Debi Daviau, présidente de l’IPFPC. « Je tiens à remercier tous les membres de l’IPFPC qui ont soutenu les membres civils de la GRC en envoyant des courriels aux décideurs. »
Des milliers de membres de l’IPFPC ont envoyé des courriels aux principaux décideurs dans le but de stopper le transfert des membres civils de la GRC au système Phénix. Ils ont demandé de continuer à être payés au moyen de leur système de paye actuel tant que le gouvernement n’aura pas adopté un nouveau système de paye pleinement fonctionnel.
Brenda Lucki, la commissaire de la GRC, a communiqué avec les membres civils de la GRC pour leur faire savoir que les tests approfondis relatifs à la stabilité du système de paye Phénix étaient maintenant terminés et qu’ils ont conclu « ne pas être totalement convaincus que toutes les conditions sont en place pour procéder avec succès au transfert. »
« Nous continuerons de travailler avec le Conseil du Trésor et la commissaire de la GRC pour nous assurer d’avoir une voie claire à suivre pour l’avenir. Nous devons disposer de mécanismes appropriés pour faciliter l’entrée de la GRC dans la fonction publique », d’ajouter la présidente Daviau.
Les dirigeants de l’IPFPC poursuivront leur travail avec la commissaire de la GRC, et nous tiendrons les membres civils de la GRC au courant de tout changement ou progrès.
Cette annonce n’entraîne aucun changement dans les modalités d’emploi des membres civils de la GRC.
Tout membre civil de la GRC qui vit des problèmes au travail devrait communiquer avec son délégué syndical.
OTTAWA, le 27 février 2020 – L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) souligne le 4e anniversaire du défaillant système de paye Phénix en exhortant ses membres de passer à l’action pour stopper les plans visant la migration des membres civils de la GRC vers le système Phénix.
L’IPFPC invite ses 60 000 membres à envoyer un courriel au président du Conseil du Trésor, Jean-Yves Duclos, à la commissaire de la GRC, Brenda Lucki, et à la ministre de Services publics et Approvisionnement Canada, Anita Anand, pour leur demander de stopper le transfert des nouveaux membres de l’IPFPC au système de paye Phénix.
« Malgré nos objections claires et répétées, la commissaire de la GRC a toujours l’intention de transférer les membres civils de la GRC nouvellement syndiqués au défaillant système de paye Phénix », de dire la présidente de l’IPFPC Debi Daviau dans un message aux membres. Nous ne baisserons pas les bras. Nous exhortons tous les membres de l’Institut professionnel à agir immédiatement et à manifester clairement notre opposition. »
Il n’y a aucune raison d’exposer davantage de fonctionnaires aux graves conséquences de Phénix.
Depuis quatre ans, les employés de l’État soumis à ce système sont sous-payés, surpayés ou pas payés du tout. Les membres de l’IPFPC commencent tout juste à avoir accès à des réclamations et à des indemnités pour leurs pertes financières et personnelles.
Selon le plus récent Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux mené par le Conseil du Trésor (2019), une augmentation de 4 % par rapport à 2018-2019 a été enregistrée dans le nombre de répondants dont la paye aurait été touchée par les problèmes de Phénix — portant leur pourcentage de 70 % en 2018 à 74 % en 2019. Moins de la moitié des répondants signalent que leurs problèmes de rémunération et d’indemnisation ont tous été réglés (44 % en 2019). Au total, 182 306 employés de 86 ministères et organismes fédéraux ont répondu au sondage.
« C’en est assez, il n’y a pas de raison d’ajouter d’autres problèmes à ceux qui sont déjà accumulés. Il est temps de mettre un terme à ce désastre une fois pour toutes », de conclure la présidente Daviau.
L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 fonctionnaires professionnels partout au Canada.
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Pour de plus amples renseignements : Johanne Fillion, 613-228-6310, poste 4953 (bureau), ou 613-883-4900 (cell.)
Des manifestations de solidarité avec le peuple Wet'suwet'en ont lieu partout au pays. Elles sont de plus en plus nombreuses en Colombie-Britannique et à Ottawa.
Nous respectons pleinement le droit de manifester garanti par la Charte, et nous tenons également à cœur la sécurité et le bien-être de nos membres.
Si vous travaillez dans un endroit où une manifestation a lieu, voici ce que vous devez savoir en tant que membre de l’IPFPC :
- Vous avez le droit de refuser de travailler ou de franchir une ligne de piquetage si vous ne pouvez accéder à votre lieu de travail ou exercer vos fonctions en toute sécurité.
- Ne défiez pas les manifestants et ne mettez pas votre sécurité en danger.
- Si vous vous inquiétez pour votre sécurité, veuillez contacter immédiatement votre superviseur ainsi qu’un délégué syndical de l’IPFPC qui travaille au même endroit pour obtenir des informations précises sur la marche à suivre.
- Si vous ne pouvez accéder à votre lieu de travail ou exercer vos fonctions en toute sécurité et que votre employeur refuse de vous payer les heures manquées, veuillez contacter un délégué syndical.
Si vous avez des questions, votre délégué syndical est là pour vous aider. Si vous ne trouvez aucun délégué syndical, appelez un agent des relations du travail.
Nous avons clairement fait savoir à la commissaire de la GRC Brenda Lucki que nous nous opposons à toute tentative de transférer les membres civils de la GRC vers le défaillant système de paye Phénix.
Malgré nos objections claires et répétées, la commissaire a toujours l’intention de leur imposer Phénix.
Nous ne baisserons pas les bras.
Nous allons maintenant porter notre combat devant le président du Conseil du Trésor et la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement. Nous appelons tous les membres de l’IPFPC à agir dès maintenant et à faire connaître clairement notre opposition.
Faites comme de nombreux membres de l’IPFPC un peu partout au pays et écrivez au ministre Duclos, à la ministre Anand et à la commissaire de la GRC pour leur demander de ne pas transférer la paye de nos nouveaux membres à Phénix.
Pendant quatre ans, les membres de l’IPFPC ont été sous-payés, surpayés ou pas payés du tout en raison de la défaillance du système Phénix.
Ce mois-ci, les renseignements personnels de plus de 69 000 fonctionnaires ainsi touchés ont été envoyés par erreur à plus de 200 employé.es du gouvernement dans 62 ministères fédéraux.
Cette monumentale entorse à la confidentialité est inacceptable.
Le processus d’approvisionnement lié à la recherche d’un nouveau système de paye est en cours, mais les membres doivent toujours composer avec de graves conséquences personnelles.
Pour plus amples informations sur les problèmes de Phénix, veuillez consulter le site https://ipfpc.ca/fr/systeme-de-paye-phenix
Nous sommes solidaires de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens, de la Fédération des enseignantes et des enseignants de l’élémentaire de l’Ontario, de l’Association des enseignantes et des enseignants catholiques anglo-ontariens et de la Fédération des enseignantes-enseignants des écoles secondaires de l’Ontario.
Les coupes irresponsables du gouvernement Ford dans l’enseignement public se répercutent déjà dans les salles de classe :
- réduction de l’aide aux élèves ayant des besoins éducatifs spéciaux et des problèmes de santé mentale;
- salles de classe surpeuplées;
- cours d’apprentissage en ligne obligatoires pour les élèves du secondaire.
Tout comme nous l’avons vu dans le système de santé publique, le gouvernement Ford retire des ressources du système d’enseignement public et prépare le terrain pour que des intérêts privés puissent tirer profit de l’éducation de nos enfants. Nous devons contre-attaquer.
Nous encourageons les élèves, les parents et tous les militants syndicaux à rejoindre les enseignants syndiqués sur les piquets de grève afin d’envoyer un message fort au gouvernement Ford : les coupes budgétaires nuisent aux enfants.
Les quatre syndicats d’enseignants de l’Ontario, qui représentent près de 200 000 enseignants et travailleurs de l’éducation, organisent une grève d’un jour dans toute la province le 21 février. Près de 200 000 enseignants et travailleurs de l’éducation de 72 conseils scolaires seront en grève pour protester contre les coupes budgétaires du gouvernement dans l’éducation, touchant ainsi près de 5 000 écoles de la province.
Nous devons repousser l’attaque du gouvernement Ford contre les travailleurs.
Nous sommes fiers de collaborer avec huit syndicats ontariens représentant plus de 250 000 employés du secteur public provincial dans le cadre d’une contestation judiciaire coordonnée du projet de loi 124, en vertu de la Charte. Cette loi anticonstitutionnelle permet au gouvernement provincial d’imposer des plafonds salariaux et de limiter les pensions et les avantages sociaux à divers employés syndiqués et non syndiqués du secteur public.
Nous devons nous battre en solidarité avec les syndicats d’enseignants pour protéger l’éducation publique.
Au cours des derniers jours, les médias ont rapporté que certains employés fédéraux travaillant au complexe des Terrasses de la Chaudière, à Gatineau, sont malades. Le gouvernement a fait appel aux services d’une société d’ingénierie pour enquêter sur les nombreux problèmes de qualité de l’air et de l’eau, de moisissures et d’insectes signalés par les employés de la fonction publique qui y travaillent.
Outre les risques pour la santé qui font actuellement l’objet d’un examen minutieux, on trouve aussi de l’amiante dans de nombreux édifices fédéraux construits il y a longtemps. On sait qu’il y a aussi des problèmes dans les bâtiments plus récents, comme des fuites.
« L’état inexcusable des immeubles fédéraux est un problème très préoccupant qui ne peut être corrigé que par un engagement gouvernemental coûteux et de longue durée », a déclaré Debi Daviau, présidente de l’IPFPC.
Nous avons participé aux consultations patronales sur l’état des lieux du complexe des Terrasses et nous continuerons à suivre la situation de très près.
« Quel que soit l’endroit où ils se trouvent, les membres de l’IPFPC ne doivent en aucun cas être exposés à des environnements de travail malsains et dangereux », a-t-elle ajouté.
« J’attends du gouvernement qu’il prenne des mesures immédiates et décisives pour résoudre ces problèmes, quel qu’en soit le coût. Il pourrait s’agir de déplacer les employés dans des endroits non contaminés pendant la rénovation de leur bureau ou de leur donner la possibilité de travailler à domicile jusqu’à ce que les problèmes soient résolus. J’en ai assez des solutions à court terme et je veux que le gouvernement élabore un plan détaillé dès maintenant ».
Au fur et à mesure que les consultations se poursuivent, nous tiendrons les membres informés des dernières nouvelles.
Eddy Carmack est un membre retraité de l’IPFPC qui a reçu de nombreux prix pour son travail en océanographie, notamment en lien avec le changement climatique et la science climatique du Nord. Il a reçu le prix d’officier de l’Ordre du Canada pour 2020.
L’Ordre du Canada fait partie du Régime canadien de distinctions honorifiques qui reconnaît les contributions exceptionnelles des Canadiens à leur communauté et leur service à la nation. Les officiers de l’Ordre du Canada sont des individus qui ont contribué de façon plus que remarquable à leur pays.
En tant qu’océanographe et expert en science climatique pour le Nord, Eddy a apporté de nombreuses connaissances et recherches qui nous aident à comprendre les tendances climatiques actuelles. Au cours de sa carrière, il a participé à plus de 90 expéditions sur le terrain en Antarctique, en Arctique, au Yukon et en Sibérie, où il a collaboré avec d’autres chercheurs du monde entier.
Parmi les nombreux prix et réalisations d’Eddy figurent la médaille Massey de la Société géographique royale du Canada dont il est lauréat en 2007 et la médaille Tully de la Société canadienne de météorologie et d’océanographie en 2010.
Maintenant à la retraite, il continue ses travaux de recherche dans le passage du Nord-Ouest et dans les eaux de la Colombie-Britannique à la barre de son propre navire.
Nous sommes fiers des membres de l’IPFPC comme Eddy.
Chaque jour, les fonctionnaires donnent leur maximum au travail pour améliorer concrètement la vie des Canadiens, et ils méritent qu’on le leur rende. Que ce soit en alimentation ou en agriculture, en océanographie ou en science climatique, c’est grâce à des gens comme Eddy que nos services publics contribuent à la création d’un monde meilleur.
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