L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada
On parle de réaménagement des effectifs lorsque les services d’un·e ou de plusieurs employé·es nommés pour une durée indéterminée ne sont plus nécessaires. L'Institut est là pour veiller à ce que la procédure soit respectée et que nos membres soient pleinement soutenus.

CHALK RIVER (Ontario), le 11 juillet 2025 — Les membres du groupe Employés professionnels de Chalk River (GEPCR), représentés par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), ont voté en faveur de la ratification de leur entente de principe avec les Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC), mettant ainsi un terme à leur conflit de travail historique.

Le scrutin de ratification s’est achevé aujourd’hui à midi et les scientifiques et ingénieur·es nucléaires du GEPCR (soit plus de 800 personnes) ont voté en faveur de l’acceptation de l’entente, laquelle comporte des améliorations obtenues de haute lutte par rapport aux offres initiales des LNC.

« Nos membres se sont exprimés et ont choisi d’accepter une entente qui reconnaît leur valeur professionnelle et le travail essentiel qu’ils et elles accomplissent pour le Canada, » affirme Jonathan Fitzpatrick, le président du GEPCR. « Cette victoire démontre le pouvoir que l’on a lorsqu’on s’unit et qu’on lutte pour que justice soit faite. »

L’entente ratifiée comporte des améliorations obtenues au moyen de la grève historique du syndicat, soit :

  • Une augmentation de deux millions de dollars pour le programme d’avantages sociaux de l’entreprise, au bénéfice de tout le personnel des LNC (la première en 25 ans);
  • Le paiement d’une somme forfaitaire de 1 700 $ à tous les membres du GEPCR;
  • Une augmentation des salaires de 10,5 % sur trois ans avec une meilleure répartition (4,0 % en 2024, 4,0 % en 2025 et 2,5 % en 2026).

Cette grève sélective de cinq jours, la première action de grève de l’IPFPC en plus de 30 ans, démontre l’importance cruciale du travail des membres du GEPCR pour assurer la sécurité des réacteurs nucléaires, gérer les déchets radioactifs et mener des recherches en médecine nucléaire.

« Cette entente montre ce qu’il est possible de faire lorsque des professionnel·les sont solidaires, » déclare Sean O’Reilly, le président de l’IPFPC. « Malgré les tactiques agressives des LNC, nos membres sont restés solidaires et ont obtenu des gains qui profitent non seulement au GEPCR, mais aussi à l’ensemble des travailleurs et des travailleuses de l’installation. »

Les membres du GEPCR retourneront désormais se concentrer sur leur travail essentiel pour assurer la sûreté et la sécurité nucléaires du Canada. Leur expertise soutient l’exploitation des réacteurs, la gestion des déchets radioactifs, l’assainissement de l’environnement et la recherche en médecine nucléaire au service de l’ensemble de la population canadienne.

Cette entente met fin à un conflit qui avait débuté à l’expiration de la précédente convention collective, le 31 décembre 2023, après 18 mois de négociations.

La plainte pour pratique déloyale déposée par l’Institut concernant l’annulation par les LNC de congés annuels, une annulation perçue par les membres comme étant une mesure de représailles parce qu’ils et elles ont exercé leur droit de grève, est toujours en cours devant le Conseil canadien des relations industrielles.

-30-

Source: Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

Le Conseil d’administration de l’Institut a récemment voté en vue de redéfinir les limites des régions du Québec et de l’Ontario. Une partie du Nunavut située à l’est du 80e méridien et à l’ouest de la région de l’Ontario sera fusionnée avec la région de l’Ontario afin de mieux refléter la diversité géographique et linguistique de nos membres.

Les membres dont le lieu de travail se situe au Nunavut seront désormais intégrés aux activités de la région de l’Ontario et seront invités à y participer. Le personnel de l’Institut travaille d’arrache-pied pour mettre en œuvre ce changement de la manière la plus harmonieuse et la plus efficace possible.


Qu’est-ce que cela signifie pour les membres de l’Ontario?

Les membres de l’Ontario seront désormais considérés comme des membres de la région de l’Ontario et du Nunavut. Les membres de l’Ontario ne seront affectés d’aucune autre manière par ce changement des limites régionales.


Qu’est-ce que cela signifie pour les membres du Nunavut?

Les membres du Nunavut seront désormais considérés comme des membres de la région de l’Ontario et du Nunavut. Si votre lieu de travail se trouve au Nunavut et que vous étiez auparavant membre de la région du Québec :

  • Vous serez désormais invité·e à participer aux événements organisés par les membres de la région de l’Ontario et du Nunavut;
  • Les nouveaux dossiers de relations du travail peuvent être adressés à un·e délégué·e syndical·e ou à un·e agent·e des relations du travail (ART) du Bureau régional de Toronto;
  • Les dossiers de relations du travail existants continueront d’être représentés par votre ART du Bureau régional de Montréal.

Pour de plus amples renseignements sur ce changement ou si vous avez des questions au sujet de votre adhésion, veuillez écrire à membership@pipsc.ca.


Pour obtenir des informations sur les événements à venir en Ontario et au Nunavut, veuillez écrire à jpurdie@pipsc.ca

 

Le 6 juin 2025, le projet de loi C-5, Loi édictant la Loi sur le libre-échange et la mobilité de la main-d’œuvre au Canada et la Loi visant à bâtir le Canada, a été déposé au Parlement. Il a reçu la sanction royale le 26 juin 2025. Le processus d’examen du projet de loi a été accéléré et condensé. Bien que l’IPFPC n’ait pas eu officiellement l’occasion de donner son avis, nous avons élaboré une position visant à encourager la mise en œuvre adéquate du projet de loi et à souligner son importance pour les Canadien·nes et les membres de l’IPFPC.

L’IPFPC appuie les modifications proposées par le CTC

L’IPFPC soutient la vision du Congrès du travail du Canada (CTC), lequel considère le projet de loi C-5 comme un catalyseur pour le commerce intérieur et les projets d’édification de la nation qui créent des emplois syndiqués durables et bien rémunérés dans l’ensemble du Canada.

Ces investissements peuvent générer des avantages économiques durables pour les travailleurs et travailleuses ainsi que les collectivités d’un bout à l’autre du pays. 

Nous appuyons également la position du CTC qui soutient l’idée d’apporter les modifications clés suivantes au projet de loi :

  • Limiter les pouvoirs ministériels en mettant en place des garde-fous législatifs clairs et un mécanisme parlementaire de vigie obligatoire;
  • Clarifier les mécanismes d’application et de responsabilisation des cinq critères de l’« intérêt national » qui sont prévus par la Loi;
  • Garantir des engagements solides et exécutoires en matière de normes du travail, d’ententes sur les avantages pour la communauté et de dispositions relatives à l’équité dans les projets nationaux;
  • Enchâsser les campagnes « d’achats au Canada » et « d’achats de produits propres » pour s’assurer que ces projets suscitent la création d’emplois à l’échelle nationale et des progrès en matière de climat; 
  • Garantir un processus de consultation de haut niveau, fondé sur les droits, avec les peuples autochtones, qui comprend notamment le consentement libre, préalable et éclairé.

Ces modifications sont nécessaires. En effet, telle qu’elle est rédigée actuellement, cette loi accorde des pouvoirs discrétionnaires extraordinaires au/à la ministre responsable et à la gouverneure en conseil sans garanties suffisantes.

Consultation des autochtones

L’Assemblée des Premières Nations et d’autres organisations autochtones ont exprimé des préoccupations fondamentales quant à l’approche du projet de loi C-5 en matière de consultation des autochtones. Leur opposition s’articule autour de trois points essentiels :

  • La remise en cause des droits constitutionnels et des droits issus de traités;
  • L’affaiblissement de l’obligation de consultation et d’accommodement de la Couronne;
  • Le mépris du principe du consentement libre, préalable et éclairé, tel qu’il est affirmé dans la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA).

Bien que la DNUDPA soit mentionnée dans le projet de loi, il ne s’agit pas d’un critère obligatoire ni contraignant. Ce niveau de pouvoir discrétionnaire supprime toute obligation de donner la priorité aux droits des autochtones dans la prise de décisions. En outre, en contournant des lois fondamentales sur l’environnement, on affaiblit encore davantage la gouvernance autochtone sur les terres et les eaux.

L’IPFPC estime que le gouvernement fédéral devrait s’engager à établir une véritable relation de nation à nation, à se réconcilier et à remplir ses obligations au titre de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.

Préoccupations environnementales

La Loi visant à bâtir le Canada permet au gouvernement d’accélérer des projets en passant outre à diverses autres lois du Parlement, notamment des lois environnementales telles que la Loi sur les pêches, la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (1999), la Loi sur les espèces en péril, la Loi sur l’évaluation d’impact et la Loi sur les eaux navigables canadiennes, qui peuvent être contournées si elles s’opposent à un nouveau projet d’importance nationale.

Nos membres qui travaillent au sein de ministères tels qu’Environnement et Changement climatique Canada et Pêches et Océans Canada consacrent leur carrière à la protection de l’air, de l’eau, des forêts et des pêches. La loi actuelle menace de contourner leur expertise ainsi que les lois environnementales qu’ils et elles défendent.

L’IPFPC est favorable aux nouveaux projets nationaux, mais ceux-ci doivent être respectueux de l’environnement. Cet objectif doit être prévu par la Loi et les lois existantes sur l’environnement doivent être appliquées.

Rôle du secteur public

Lorsque les contribuables financent de grands projets nationaux, les bénéfices doivent rester entre des mains canadiennes. Ce principe va au-delà du sentiment patriotique; il s’agit d’une bonne politique budgétaire et d’une planification stratégique nationale.

La propriété et le contrôle canadiens ne doivent pas être négociables. Les projets construits à l’aide de fonds publics ne peuvent pas devenir des actifs détenus par des sociétés étrangères qui retirent de la valeur aux collectivités canadiennes. Nous avons besoin de mesures législatives explicites qui protègent les infrastructures que les Canadien·nes ont financées afin d’empêcher qu’elles soient acquises par des étrangers.

Les fonctionnaires fédéraux devraient diriger l’administration et la réalisation des projets. Nos professionnel·les de la fonction publique apportent une expertise inégalée, un savoir organisationnel et un engagement inébranlable en faveur des intérêts canadiens. Contrairement aux sous-traitant·es privés dont la loyauté suit les marges de profit, les fonctionnaires fédéraux sont responsables devant la population qu’ils et elles servent. 

Les propriétés de l’État méritent d’être sérieusement considérées comme la garantie la plus efficace contre la prise de contrôle par des intérêts étrangers. Lorsque les gouvernements conservent des participations, ils gardent le contrôle des actifs stratégiques et veillent à ce que les bénéfices à long terme profitent aux collectivités canadiennes plutôt qu’à des actionnaires étrangers.

Les fonctionnaires qualifiés offrent un meilleur rapport qualité-prix que les coûteux sous- traitant·es externes. Nos fonctionnaires fédéraux allient l’excellence technique à la rentabilité et à l’obligation de rendre compte en démocratie. Le choix de la capacité interne plutôt que de la sous-traitance permet de conserver l’expertise tout en produisant des résultats supérieurs pour les contribuables.

Préoccupations des régulateur·rices fédéraux

La Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) et la Régie de l’énergie du Canada (REC) font l’objet d’une distinction particulière dans le cadre de la loi proposée. L’IPFPC représente la majorité des scientifiques et ingénieur·es syndiqués de ces deux organisations. Attendu qu’il est possible de déroger à de nombreuses mesures législatives pour obtenir une autorisation, les projets visés par celles qui régissent la CCSN et la REC nécessitent la confirmation que certains critères sont remplis. La CCSN est tenue de confirmer que ses projets ne compromettront pas la santé et la sécurité des personnes, la sécurité nationale et le respect des obligations internationales. Quant à la REC, elle est tenue de confirmer que ses projets ne compromettront pas la sécurité des personnes et des installations réglementées.

Il existe une grande incertitude au sein de ces organisations quant à la manière dont cette loi sera mise en œuvre. Certains craignent une pression accrue pour approuver plus de projets plus rapidement, alors qu’il n’est pas certain que ces organisations seront en mesure de réaliser les examens plus vite sans compromettre la sécurité. Ces craintes sont aggravées par des problèmes de dotation interne. Nos membres évoquent des pénuries et des problèmes de recrutement ainsi que de maintien en poste.

Lorsque l’industrie a besoin de personnel, il lui est souvent plus facile de débaucher des professionnel·les formés par les organismes de réglementation, qui ont à la fois l’expérience de l’industrie et la connaissance du système de réglementation. Les modifications législatives doivent s’accompagner d’investissements pour résoudre les problèmes actuels de dotation à la REC et à la CCSN.

Responsabilisation, surveillance démocratique et gouvernance

L’IPFPC est profondément préoccupé par la rapidité avec laquelle la Loi s’est frayé un chemin à la Chambre des communes, avec très peu de temps pour en débattre ou en discuter.

Nous sommes également préoccupés par le fait que tout ce qui est réputé être un « projet d’intérêt national » peut être approuvé à la hâte sans tenir compte des mesures législatives existantes. Cette situation porte atteinte à la primauté du droit et suscite des inquiétudes quant à la possibilité de conduites contraires à l’éthique.

Le Sénat a une responsable de régulariser la procédure législative. Une procédure correcte permet notamment ce qui suit :

  • Une participation significative du public aux décisions d’approbation des projets;
  • Un processus d’examen rigoureux avant d’ajouter des projets à l’annexe 1;
  • Un engagement total des parties prenantes plutôt qu’une consultation superficielle.

La voie à suivre

Le projet de loi C-5 offre une occasion importante de renforcer les fondements économiques du Canada tout en faisant progresser la réconciliation, la protection de l’environnement et la gouvernance démocratique. Mais une occasion seule ne suffit pas; il faut aussi que ce projet de loi soit mis en œuvre correctement.

L’IPFPC appuie les modifications proposées par le CTC afin de veiller à ce que cette loi tienne sa promesse de construire un Canada plus fort et plus prospère qui fonctionne pour tout le monde.

Le choix est clair : Adopter des modifications significatives qui renforcent le projet de loi, ou risquer de saper les objectifs mêmes que cette loi cherche à réaliser. 

Le Canada mérite mieux. La population canadienne s’attend à mieux. Avec de bonnes modifications, le projet de loi C-5 pourrait mieux répondre aux attentes.

(Traduit de l’anglais)

Les 12 et 13 décembre 2025, au Sheraton Centre Hotel, à Toronto (Ontario).

INSCRIPTION EN LIGNE

Du 15 septembre au 24 octobre 2025 – Une fois qu’ils/elles ont été sélectionnés pour participer à l’AGA 2025 de l’IPFPC, les délégué·es doivent remplir le formulaire d’inscription en ligne. Veuillez noter que la date limite d’inscription sera strictement respectée.

PROCESSUS DE SÉLECTION DES DÉLÉGUÉ·ES

Les président·es de groupe et les directeur·rices régionaux devront soumettre leurs listes de délégué·es et de remplaçant·es au moyen de ce formulaire au plus tard le vendredi 15 août 2025 à 17 h (HE).

Quand le Bureau national aura reçu les listes, il enverra un courriel aux délégué·es pour les inviter à s’inscrire en ligne. Les délégué·es ne pourront pas s’inscrire avant que la liste approuvée des groupes ou des régions n’ait été reçue, examinée et vérifiée.

Le nombre de délégué·es à l’AGA est prévu à l’article 13 des statuts et doit être fixé conformément à cette formule.

DÉLAIS DE SUBSTITUTION

La date limite pour toute modification du statut de participation d’un·e délégué·e est le vendredi 5 décembre 2025.

Délégué·es en personne :

Si un·e délégué·e choisit de passer d’une participation en personne à une participation virtuelle, il/elle doit en informer l’équipe de l’AGA au plus tard le vendredi 5 décembre 2025.

Si un·e délégué·e en personne doit annuler complètement sa participation à l’AGA, il/elle doit en informer l’équipe de l’AGA au plus tard le vendredi 24 octobre 2025. L’exécutif d’un groupe ou d’une région peut alors promouvoir ou nommer un·e délégué·e remplaçant·e en personne.

Si un·e délégué·e en personne annule sa participation moins d’une semaine avant le début de l’AGA (après le vendredi 5 décembre 2025), aucun·e remplaçant·e ne sera autorisé·e à s’inscrire pour participer en personne.

Délégué·es virtuels :

Si un·e délégué·e virtuel·le doit annuler complètement sa participation à l’AGA, il/elle doit en informer l’équipe de l’AGA au plus tard le vendredi 24 octobre 2025. L’exécutif d’un groupe ou d’une région peut alors promouvoir ou nommer un·e délégué·e remplaçant·e virtuel·le ou en personne.

Si un·e délégué·e virtuel·le annule entièrement sa participation à l’AGA, mais ne respecte pas la date limite d’annulation du vendredi 24 octobre 2025, l’exécutif d’un groupe ou d’une région peut promouvoir ou nommer un·e délégué·e virtuel·le jusqu’au vendredi 5 décembre 2025 inclusivement.

Si un·e délégué·e virtuel·le annule sa participation moins d’une semaine avant l’AGA (après le vendredi 5 décembre 2025), aucun·e remplaçant·e ne sera autorisé·e à s’inscrire.

MODIFICATION DES STATUTS DE L’INSTITUT

Conformément à l’article 13.1.4.1 : « Aucun article des statuts ne peut être adopté, abrogé ou modifié par l’assemblée générale annuelle sans que […] l’information concernant les modifications proposées est soumise au bureau du (de la) Conseiller·ère général·e aux affaires juridiques au plus tard douze (12) semaines avant la tenue de l’assemblée générale annuelle ». Les propositions de modification des statuts doivent être soumises au plus tard le 19 septembre 2025 à motions@ipfpc.ca.

MOTIONS

Conformément à l’article 13.1.4.3 : « Les motions doivent parvenir par écrit au bureau du (de la) Conseiller·ère général·e aux affaires juridiques au moins douze (12) semaines avant l’assemblée générale annuelle ». Les motions doivent être soumises au plus tard le 19 septembre 2025 à motions@ipfpc.ca. Aucune motion tardive ne sera acceptée.

Les motions destinées à l’AGA sont d’abord reçues par le Sous-comité des motions (SCM).

Le SCM a pour mandat de regrouper, de vérifier et de clarifier les motions à présenter à l’AGA. Il est à la disposition des auteur·es des motions et les conseille pour que le libellé soit clair et conforme aux statuts et politiques de l’Institut. Les auteur·es doivent soumettre les coûts liés à leurs motions (motions financières) en même temps que ces dernières, à l’attention du SCM.

Vous trouverez des conseils sur la rédaction des motions dans le guide de poche intitulé Comment rédiger une motion.

COTISATIONS DE L’INSTITUT

Conformément à l’article 14.2.1 des statuts qui s’applique aux cotisations, nous vous avisons par les présentes qu’un changement touchant les cotisations mensuelles de base pourrait être proposé à l’AGA 2025.

CONSIDÉRATIONS POUR LES VOYAGES, RÉUNIONS ET ÉVÉNEMENTS

Nous nous efforçons d’être conscients de nos responsabilités fiscales et politiques à l’occasion de l’AGA de cette année. Les coûts liés à l’événement en personne sont gérés au moyen d’une évaluation rigoureuse et d’une consultation des membres. Nous étudions les moyens d’offrir aux membres une expérience de grande qualité tout en mettant en place des mesures de maîtrise des coûts. L’AGA est un exemple de « présence justifiée ». En tant qu’instance suprême de l’IPFPC, l’AGA permet non seulement aux membres de traiter les affaires syndicales importantes, mais aussi de nouer des liens et d’apprendre ensemble. Nous nous réjouissons des possibilités qu’offre cet événement en personne et sommes heureux d’ainsi nous unir en vue d’un changement positif.

Pour les déplacements vers et depuis les aéroports ou les gares, nous fournirons aux délégué·es un code promo Uber qui pourra être utilisé pour couvrir le coût du transport. Si vous n’êtes pas à l’aise avec Uber, vous pourrez être remboursé·e pour le transport en taxi.

Vous pourrez accéder à toutes les informations et ressources de l’AGA sur l’application mobile de l’AGA et sur le site Web de l’IPFPC en utilisant votre propre appareil. Les tablettes ne seront pas disponibles pour l’AGA de cette année, en raison de nos mesures de maîtrise des coûts. Nous vous remercions de votre compréhension.

Les délégué·es à l’AGA 2025 de l’IPFPC peuvent se référer à la Politique sur l’aide financière à la participation des membres.

Le commentaire suivant du président de l'IPFPC a été publié dans la section Head to head du magazine Benefits Canada (en anglais seulement) qui recueillait les propos de Mark Ma, professeur agrégé à la Faculté d'administration des affaires de l'Université de Pittsburg (Katz Graduate School of Business) et Sean O’Reilly.

* * * * * * * * * 

QUESTION: Les employeurs devraient-ils obliger les employé·es à revenir sur leur lieu de travail physique?

 (Le texte qui suit est une traduction)

Cinq ans après que la pandémie de la COVID-19 a normalisé le concept de travail à distance, couramment appelé télétravail, des leaders d’opinion universitaire et syndical conviennent qu’il n’existe aucune preuve justifiant les mandats de retour au bureau.

Sean O’Reilly, Président, Institut professionnel de la fonction publique du Canada

L’avenir du travail ne réside pas dans le comptage des jours de présence au bureau, mais plutôt dans le fait de donner aux travailleur·ses canadiens les moyens d’offrir leur meilleur rendement. Les directives fédérales imposant un retour au bureau pour tout le monde ignorent cette réalité ainsi que les preuves accablantes en faveur des modalités de travail flexibles.

Les données démontrent systématiquement que le travail à distance accroît la productivité et améliore la prestation de services. Selon Statistique Canada la productivité de la fonction publique fédérale a augmenté de 4,5 %, entre 2019 et 2023, tandis qu’elle travaillait à distance. Par ailleurs, 91 % de nos membres signalent que leurs réunions restent virtuelles, et ce, même lorsqu’on les oblige à être présents sur place, ce qui crée une situation absurde où des professionnel·les se rendent au bureau simplement pour recevoir des appels vidéo auxquels ils et elles pourraient facilement répondre depuis leur domicile.

Ce dont nous avons besoin, plutôt, c’est d’une approche de « présence justifiée », c’est-à-dire qu’on nous demande d’être au bureau quand c’est vraiment nécessaire, en fonction des nécessités du service et des exigences propres au poste. Une telle approche repose sur la reconnaissance du fait que, si certaines fonctions requièrent une présence physique, des milliers d’autres peuvent être exercées efficacement de n’importe où.

Il n’y a pas que les travailleurs et travailleuses qui y gagneraient. En effet, les options de travail à distance permettent aux contribuables d’économiser de l’argent sur les frais immobiliers et les coûts indirects, contribuent à retenir les talents (des études montrent que les options flexibles peuvent réduire le taux de roulement du personnel de 25 %) et créent des lieux de travail plus inclusifs. Le travail à distance élimine des obstacles importants à la pleine participation de femmes, de proches aidant·es, de personnes handicapées et de membres d’autres groupes méritant l’équité.

Malheureusement, les mandats arbitraires de retour au bureau ont des conséquences disproportionnées sur ces mêmes groupes. Nos sondages montrent que 50 % des employé·es racisés, des personnes 2ELGBTQ+ et des personnes handicapées sont susceptibles d’envisager de quitter la fonction publique en raison des exigences rigides de présence au bureau.

La pandémie a prouvé que les modalités de travail flexibles peuvent être efficaces. Plutôt que de s’accrocher à des modèles de lieux de travail dépassés, les employeurs – le gouvernement canadien en tête – devraient adopter des approches fondées sur des données probantes qui augmentent la productivité tout en améliorant la vie des travailleurs et des travailleuses. Les organisations qui prospéreront sont celles qui privilégieront des modalités de travail fondées sur les résultats et les nécessités du service, plutôt que sur la présence physique comme une fin en soi.

CHALK RIVER (Ontario), le 2 juillet 2025 —  Le groupe Employés professionnels de Chalk River (GEPCR), représenté par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), a conclu une entente de principe avec les Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC), amenant le conflit de travail historique à une résolution potentielle.

L’entente de principe a été conclue le vendredi 27 juin vers 15 h 30. Les mesures de grève ont été suspendues dans l’attente d’un vote de ratification par les plus de 800 scientifiques et ingénieur·es nucléaires du GEPCR, provisoirement prévu pour le 8 juillet 2025. L’équipe de négociation du GEPCR recommandera la ratification de l’entente de principe. 

« Nos membres se sont unis et ont montré le pouvoir des syndicats », déclare le président du GEPCR, Jonathan Fitzpatrick. « Cette entente de principe montre ce que les travailleur·ses peuvent obtenir lorsqu’ils/elles s’unissent pour obtenir un traitement équitable et la reconnaissance de leur valeur professionnelle. »

L’entente de principe comprend des améliorations significatives par rapport aux offres précédentes des LNC, notamment :

  • Augmentation ponctuelle de 2 millions de dollars du programme d’avantages sociaux à l’échelle de l’entreprise (contre 1,75 million de dollars), au bénéfice de l’ensemble des employé·es des LNC;
  • Paiement d’une somme forfaitaire de 1 700 $ à l’ensemble des membres du GEPCR;
  • Augmentation des salaires de 10,5 % sur trois ans avec une meilleure répartition (4,0 % en 2024, 4,0 % en 2025 et 2,5 % en 2026).

La grève sélective de cinq jours a marqué les premières mesures de grève par l’IPFPC en plus de 30 ans et a eu un impact opérationnel significatif sur les LNC, affectant les opérations du Laboratoire du tritium, le travail de surveillance du réacteur, les projets commerciaux et les fonctions de conformité réglementaire.

La grève a démontré l’importance cruciale du travail des membres du GEPCR pour assurer la sécurité des réacteurs nucléaires, gérer les déchets radioactifs et mener des recherches en médecine nucléaire au service de l’ensemble des Canadiens et Canadiennes.

Alors que les congés annuels ont été rétablis, la plainte de pratique déloyale de travail de l’IPFPC concernant l’annulation par les LNC, à titre de représailles, de congés préapprouvés se poursuit devant le Conseil canadien des relations industrielles.

« Malgré les tactiques d’intimidation par surveillance et l’annulation des congés annuels, les membres du GEPCR sont restés forts et professionnels », explique Sean O’Reilly, président de l’IPFPC. 

L’entente de principe fait suite à 17 mois de négociations qui ont débuté lorsque la convention collective précédente a expiré le 31 décembre 2023. Les membres du GEPCR ont entamé une grève le 26 mai 2025, après avoir déclaré une impasse dans les négociations. Ils/elles ont repris les mesures de grève le 23 juin, après avoir rejeté une offre de règlement des LNC.

L’Institut représente plus de 85 000 professionnel·les du secteur public un peu partout au pays, dont la plupart sont employés par le gouvernement fédéral. Suivez-nous sur Facebook sur X (anciennement connu sous le nom de Twitter) et sur Instagram.

-30-

Source: Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

 

 

Joignez-vous à nous pour soutenir les membres du groupe Employés professionnels de Chalk River (GEPCR) en grève à un moment crucial de leurs négociations avec les Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC).

Nous avons besoin de votre aide pour que les membres du GEPCR obtiennent la convention collective qu’ils/elles méritent!

Voici comment vous pouvez nous aider :

Joignez-vous au rassemblement à Ottawa

Joignez-vous à notre rassemblement afin de dire au ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles Canada que nos membres du GEPCR méritent une entente équitable. Confirmez votre présence ci-dessous!

Activité : Participez au rassemblement avec nous et profitez de rafraîchissements gratuits

Date et heure : Jeudi 26 juin, de 12 h à 13 h

Lieu : Siège social de RNCan, situé au 580, rue Booth, Ottawa, Ontario

Faites passer le mot sur les médias sociaux

Aidez-nous à faire passer le mot sur les médias sociaux en partageant nos dernières publications sur Facebook et Instagram. Utilisez notre mot-clic #SolidaritéAvecEPCR et montrez votre soutien haut et fort!

Montrez votre soutien sur Zoom

Soyons solidaires! Montrez votre soutien aux membres du GEPCR en grève en changeant votre fond d’écran pour l’un des arrière-plans de solidarité avec le GEPCR de l’IPFPC.

TÉLÉCHARGER LE FOND D'ÉCRAN ZOOM

Les membres du GEPCR assurent la sûreté de l’exploitation des réacteurs nucléaires et contribuent à la gestion critique des déchets radioactifs ainsi qu’aux projets d’assainissement de l’environnement partout au Canada. Leur expertise en matière de recherche en médecine nucléaire a un impact sur la santé d’innombrables Canadien·nes. Ils/elles nous protègent : il est temps pour nous de les protéger!