L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada
On parle de réaménagement des effectifs lorsque les services d’un·e ou de plusieurs employé·es nommés pour une durée indéterminée ne sont plus nécessaires. L'Institut est là pour veiller à ce que la procédure soit respectée et que nos membres soient pleinement soutenus.

Selon Le Devoir, Le gouvernement Legault envisage d’adopter une loi qui rendrait certaines cotisations syndicales « facultatives » et imposerait de nouvelles règles de gouvernance et de transparence aux syndicats. Nous nous opposons fermement à ces propositions. Loin d’améliorer la transparence, elles visent à affaiblir la capacité des syndicats à représenter leurs membres et pour faire pencher le pouvoir davantage du côté des employeurs. 

Le document divulgué suggère que les cotisations pourraient être retenues si elles financent des activités telles que des actions en justice, des mouvements sociaux, de la publicité ou des dons à des œuvres de bienfaisance. Les syndicats qui ne s’y conforment pas pourraient être traduits devant le Tribunal administratif du travail. Dans la pratique, elle limitera la capacité des travailleur·ses à s’exprimer et à se mobiliser contre les excès du gouvernement et les politiques qui font reculer le progrès, et pourrait contrevenir aux conventions collectives, au droit du travail ou à d’autres lois (Loi sur la protection des renseignements personnels, équité salariale, etc.)

La proposition touche également au cœur de la formule Rand, à savoir le principe selon lequel toute personne bénéficiant d’une convention collective contribue équitablement au coût de son maintien. Sans cela, nous risquons une bureaucratie coûteuse, une solidarité affaiblie et moins de ressources pour défendre les droits des travailleur·ses.

Les syndicats sont déjà démocratiques et responsables. Les membres débattent, posent des questions et votent sur les budgets, les priorités et les actions. La transparence est intégrée à chaque réunion. Ce que la CAQ propose, ce n’est pas la transparence, mais la suspicion généralisée — et deux poids, deux mesures, puisque les groupes patronaux et les lobbies d’affaires ne sont pas soumis à de telles contraintes.

Ces mesures s’inscrivent dans un contexte plus large : restriction du droit de grève, réduction des services publics et, à présent, ingérence dans la gouvernance des syndicats et les droits des travailleur·ses. L’Institut est clair :

  • Oui à l’obligation de rendre compte aux membres, par les membres.
  • Non à l’ingérence gouvernementale qui sape la démocratie et les droits des travailleur·ses.
  • Oui à la coopération sur les vraies questions auxquelles sont confrontés les travailleur·ses et les familles.

Des syndicats forts, indépendants et financièrement autonomes sont essentiels à une société juste et démocratique. Nous demandons au gouvernement du Québec d’abandonner cette voie néfaste et de respecter les institutions que les travailleur·ses ont bâties.

Nous sommes indéfectiblement solidaires du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP), qui prend des mesures de grève pour défendre ses membres, les emplois de qualité et l’avenir de Postes Canada.

La décision du gouvernement de supprimer la livraison à domicile, de lever le moratoire rural sur les fermetures de bureaux de poste, de réduire les normes de livraison et d’imposer des réductions de service est une attaque non seulement contre les travailleuses et travailleurs postaux, mais aussi contre les services publics sur lesquels compte la population chaque jour. Ces compressions à courte vue mettent en péril l’emploi, affaiblissent les communautés et privent les gens, en particulier dans les zones rurales et isolées, du service universel qu’ils méritent.

Les travailleuses et travailleurs de la poste ont été clairs : Postes Canada n’a pas besoin d’être démantelée. Elle doit être renforcée, modernisée et élargie, avec des investissements audacieux et une diversification des revenus qui soutiennent une économie plus verte et des communautés plus fortes. Au lieu de cela, le gouvernement a choisi l’austérité plutôt que l’innovation.

En tant que professionnel·les de la fonction publique, nous savons que lorsque les services sont réduits, les gens souffrent. Nous partageons l’indignation du STTP face à cette trahison de la confiance et à l’absence de consultation publique. Nous sommes aux côtés des travailleuses et travailleurs postaux qui luttent contre l’approche irréfléchie de ce gouvernement.

Nous encourageons les membres de l’Institut à rejoindre les piquets de grève du STTP dans leurs communautés, à faire preuve d’une solidarité visible et à amplifier le message du STTP. Avec nos alliés syndicaux, nous démontrerons que lorsqu’un service public est attaqué, nous nous levons tous pour le protéger.

Une attaque contre un seul pan de la fonction publique est une attaque contre l’ensemble de la fonction publique. Ensemble, nous défendrons les emplois de qualité et protégerons les services sur lesquels compte la population.

FREDERICTON (N.-B.), le 18 septembre 2025 — Le groupe Avocats et avocates de la Couronne du Nouveau-Brunswick (AACNB), représentés par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), a ratifié une convention collective de cinq ans qui assure la parité salariale avec les procureur·es de la Couronne et met fin à une crise de rémunération qui a fait exploser les coûts juridiques. L’accord, rétroactif à 2023 et applicable jusqu’en 2028, alignera les salaires des membres de l’AACNB sur ceux des avocat·es de la Couronne dans d’autres provinces, ce qui représente une victoire majeure pour la capacité juridique du gouvernement provincial.

« Cet accord confirme ce que nous disons depuis le début, soit que les avocats et avocates de la Couronne méritent la même rémunération que leurs homologues procureur·es », commente Me Éric Boucher, président du groupe AACNB. « Le soutien de 95 % à la grève a envoyé un message clair : nos membres sont unis et déterminés à obtenir l’équité. Cet accord permettra au Nouveau-Brunswick de recruter et de conserver l’expertise juridique dont il a besoin. »

L’accord garantit l’acceptation de trois des quatre principales propositions salariales du syndicat, notamment l’égalité salariale avec l’Association des procureurs de la Couronne du Nouveau-Brunswick (APCNB), qui met fin à des écarts salariaux allant de 29 % pour les cadres supérieurs à 49 % pour les avocat·es débutants, alors que les qualifications et les responsabilités sont identiques.

L’accord de principe a été conclu à l’issue de réunions de conciliation tenues en juillet, au cours desquelles le rapport du conciliateur indépendant a fortement favorisé la position du syndicat. L’accord prévoit d’importantes améliorations de la grille salariale ainsi que des rajustements au marché qui reflètent la valeur réelle du travail juridique spécialisé des avocats et avocates de la Couronne.

« La procédure de conciliation a confirmé ce que nous savions : notre position était à la fois raisonnable et nécessaire », déclare Sean O’Reilly, président de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC). « Cet accord est la preuve que lorsque les travailleuses et les travailleurs démontrent une solidarité à toute épreuve, de véritables changements sont possibles ».

Par le fait même, la province facilite la rétention d’avocat·es expérimentés de la Couronne tout en réalisant des économies substantielles. Lors des dernières années, le recours à des cabinets d’avocats privés avait doublé, passant de 4,1 millions de dollars en 2019-20 à 8,6 millions de dollars en 2024-25, et la province défrayait jusqu’à 500 dollars de l’heure pour des services juridiques privés. 

Les avocats et avocates de la Couronne dispensent des conseils juridiques à tous les ministères et à de nombreuses sociétés d’État, assurent la défense contre les poursuites judiciaires, les griefs et les arbitrages, veillent à ce que le gouvernement respecte la loi et la Constitution, négocient et rédigent des contrats, et rédigent toutes les lois et réglementations publiques.

« Sans l’engagement inébranlable de nos membres en faveur d’une rémunération équitable, ce résultat n’aurait pas été possible », martèle Me Boucher. « Cet accord protège à la fois nos membres et l’intérêt public en garantissant que le gouvernement dispose de la capacité juridique dont il a besoin. »

La convention collective d’une durée de cinq ans offre stabilité et prévisibilité tout en positionnant le gouvernement du Nouveau-Brunswick comme un employeur compétitif pour les professionnels juridiques expérimentés.

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Source : Johanne Fillion, 613-883-4900 (mobile), jfillion@pipsc.ca

En juin 2025, le premier ministre Mark Carney a dévoilé un nouveau partenariat avec Cohere, une société d’intelligence artificielle (IA) basée à Toronto. Le gouvernement a présenté ce partenariat comme s’il s’agissait d’une innovation « conçue au Canada » et destinée à moderniser la fonction publique. Cohere devrait bénéficier d’un financement fédéral de 240 millions de dollars dans le cadre de cette stratégie.

Mais l’histoire qui se cache derrière cette annonce semble être très différente. Cohere fait appel à la société américaine CoreWeave pour gérer ses centres de données, immobilisant ainsi l’argent des contribuables canadiens dans des exploitations américaines. Lorsqu’on lui a demandé de citer des projets gouvernementaux spécifiques qui justifient un investissement aussi considérable, le ministre de l’IA, Evan Solomon, n’a pas pu donner un seul exemple. Et le registre public des projets gouvernementaux liés à l’IA qu’on nous a promis et qui devait garantir la responsabilisation n’a toujours pas été mis en place.

Le fait que des syndicats comme l’Institut – qui représentent les travailleurs et travailleuses les plus susceptibles d’être touchés par ces décisions – aient été exclus des discussions et du Comité consultatif du gouvernement sur l’IA ne fait qu’aggraver notre inquiétude. Pourtant, les entreprises se voient attribuer des sièges à la table. Ce déséquilibre montre quels sont les besoins qui déterminent cette politique.

Un partenariat fondé sur le secret
Le partenariat en matière d’IA entre le gouvernement fédéral et Cohere a été annoncé le mois dernier, mais ses détails restent secrets. Ottawa affirme que l’IA ne coûtera pas d’emplois, mais l’outil « North » de Cohere remplace déjà des tâches de bureau, chez Bell et RBC.

Lorsque le Royaume-Uni a conclu un accord avec Cohere, le champ d’application était public et clair : il incluait l’embauche et la défense. Pourquoi ne pouvons-nous pas bénéficier de la même transparence, ici? Les Canadien·nes, y compris les fonctionnaires, méritent de savoir ce qui se prépare à huis clos – et les syndicats doivent être présents à la table.

Où est le registre public de l’IA qu’on nous a promis? Pourquoi les syndicats sont-ils exclus du Comité consultatif sur l’IA alors que des entreprises bénéficient d’un accès privilégié? Si le gouvernement veut utiliser des technologies intelligentes, il devrait être assez intelligent pour dire aux Canadien·nes comment elles affecteront les emplois, les tâches et l’avenir des services publics. Le fait de garder cet accord secret ne fait que susciter plus de questions et moins de confiance.

De la sous-traitance et une menace imminente de privatisation au moyen de l’IA
Ce partenariat avec Cohere apporte 240 millions de dollars à une entreprise qui réalise 90 % de son chiffre d’affaires à l’étranger et qui fait appel à la société américaine CoreWeave pour l’exploitation de ses centres de données. Pendant ce temps, les professionnel·les des TI du Canada, notamment 20 000 membres de l’Institut, continuent d’être mis à l’écart.

Cohere ne se contente pas d’établir un partenariat avec le gouvernement, cette entreprise conclut également des ententes avec des sociétés de télécommunications privées pour vendre des services d’IA à ce même gouvernement. Bell Canada a signé une entente de partage des recettes afin de commercialiser les outils d’IA de Cohere auprès de clients gouvernementaux et d’entreprises, les deux sociétés se partageant les bénéfices provenant des contrats du secteur public.

Cela crée un système de profit circulaire : les contribuables financent le développement de Cohere au moyen de l’investissement gouvernemental de 240 millions de dollars, puis paient à nouveau lorsque Bell revend les services de Cohere aux ministères.

Cette approche transforme les services publics en flux de rentrées pour des entreprises privées, un précédent dangereux qui menace l’indépendance et l’intégrité des opérations fédérales.

Il ne s’agit pas d’un leadership ou d’une modernisation du Canada en matière d’IA, mais plutôt d’une privatisation arborant un drapeau canadien.

Les réductions dans la fonction publique et le parallèle avec Phénix

Le gouvernement souhaite que les membres de l’Institut soient convaincus que l’IA ne sera pas utilisée pour remplacer des emplois, mais ce partenariat intervient alors qu’Ottawa ordonne des réductions de 15 % dans les services publics – les plus importantes réductions depuis des générations – et rompt sa première promesse faite à la main-d’œuvre fédérale. Cela soulève de réelles inquiétudes quant à l’utilisation de l’IA pour remplacer des travailleurs et des travailleuses.

De plus, le gouvernement réduit les budgets tout en attendant des nouvelles technologies qu’elles fassent magiquement plus de travail pour moins d’argent. Nous avons déjà vu ça avec le système de paye Phénix : le gouvernement nous promettait des économies, mais au lieu de cela, le remplacement des humain·es par la technologie continue de coûter des milliards de dollars et de causer des dommages près d’une décennie plus tard.

La mise en œuvre précipitée de l’IA sans garanties appropriées, sans réglementation ni consultation des travailleurs et travailleuses risque de répéter ces erreurs coûteuses à une échelle encore plus grande.

Le moment est mal choisi pour que ce gouvernement nous demande de lui faire confiance.

Ce que l’Institut veut voir

Nous appuyons une IA qui aide les fonctionnaires à travailler plus et mieux. Mais les travailleurs et travailleuses fédéraux ainsi que la population canadienne que nous servons méritent mieux que des politiques d’IA guidées par des intérêts d’entreprises et des accords de partage des bénéfices. Nous avons besoin de transparence, d’une véritable consultation et de mesures de protection qui garantissent que l’IA sert l’intérêt public, et pas seulement les bilans privés.

Ce dont nous avons besoin :

  • De la transparence : la mise en place du registre public de l’IA qu’on nous a promis afin que les citoyen·nes et les travailleur·ses sachent comment l’IA est utilisée;
  • Une véritable consultation : l’inclusion de représentant·es syndicaux dans le Comité consultatif sur l’IA et un engagement envers une consultation permanente, notamment à la table des négociations;
  • Une expertise canadienne : l’utilisation de nos propres professionnel·les des TI fédéraux pour développer des outils d’IA au lieu de confier ce travail à des sociétés ayant des activités à l’étranger;
  • La protection des travailleurs et des travailleuses : l’inclusion de dispositions relatives à l’IA dans les conventions collectives, avec des garanties en matière de formation et de protection contre les mises à pied massives;
  • Une surveillance indépendante : l’établissement d’une réglementation en matière d’IA et d’une surveillance de l’IA pour protéger les travailleur·ses et les citoyen·nes.

Cohere est peut-être évaluée à 6,8 milliards de dollars, mais cette évaluation repose en grande partie sur des revenus provenant de l’étranger et sur des partenariats qui privilégient les bénéfices des entreprises par rapport à la prestation de services publics. L’approche secrète du gouvernement fédéral en matière de mise en œuvre de l’IA, combinée à des dépenses massives en faveur de sous-traitants externes et à la mise à l’écart de nos propres professionnel·les, ressemble davantage à une privatisation qu’à une modernisation.

Lorsque nous confions des fonctions gouvernementales critiques à des centres de données exploités à l’étranger et que nous excluons nos propres expert·es du processus décisionnel, nous affaiblissons la souveraineté du Canada et compromettons les services publics qui nous définissent en tant que nation. À l’heure où d’autres pays remettent en question la force et l’indépendance du Canada, nous devrions investir dans l’expertise canadienne et dans une gouvernance transparente, plutôt que de confier des services publics à des partenariats à but lucratif avec des entreprises ayant des activités à l’étranger.

Ce n’est pas ainsi que l’on construit un pays résilient et souverain. C’est plutôt ainsi qu’on le démantèle, un contrat à la fois.

La firme Léger a mené un sondage en juillet 2025 pour le compte de la Fédération canadienne des contribuables. Le sondage affirme qu’une majorité de Canadien·nes souhaite qu’il y ait des réductions dans la fonction publique et qu’une majorité pense que la qualité du service ne s’est pas améliorée malgré la croissance de la fonction publique. L’Institut a réagi au sondage en émettant des critiques, et certaines préoccupations méthodologiques supplémentaires sont exposées ci-dessous. 

La représentativité, c’est important 

Le sondage en ligne a été mené auprès d’un échantillon de 1 553 adultes canadiens. La sélection de ces adultes s’est faite sur la base d’un échantillonnage non probabiliste (un panel Web dans le cas présent (en anglais seulement)). L’utilisation de ce type d’échantillonnage signifie que la probabilité que des adultes canadiens soient sélectionnés dans l’échantillon est inconnue ou non aléatoire. En termes simples, ce type de méthodologie souffre de biais. Il est à la fois impossible et irresponsable d’affirmer avec certitude que ces résultats représentent fidèlement l’opinion des Canadien·nes. 

Des questions biaisées conduisent à des résultats biaisés

Les questions posées sont formulées de façon à présenter des informations sur les chiffres et les dépenses liés à la croissance de la bureaucratie, comme le montre l’extrait suivant : « Selon les dossiers gouvernementaux, le gouvernement fédéral a ajouté 99 000 employés supplémentaires depuis 2016, ce qui a contribué à une augmentation du coût global de la bureaucratie de plus de 70 pour cent. » Les personnes interrogées sont ensuite invitées à donner leur avis sur l’envergure et le coût de la bureaucratie. Les bons sondages reposent sur des questions neutres qui ne biaisent pas les réponses. Si le sondage visait à fournir un contexte et des informations aux répondants, il aurait pu également inclure les raisons de cette croissance. Aucune information complémentaire n’a été fournie, comme la croissance de la population canadienne depuis 2016, les lacunes laissées par les coupes budgétaires du gouvernement Harper ou les tendances de la croissance proportionnelle de la fonction publique en pourcentage de l’emploi. On ne peut s’attendre à ce que des questions qui sont suggestives ou qui fournissent des informations incomplètes produisent des résultats impartiaux.    

Résultats non étayés par d’autres données disponibles 

L’échantillonnage et la conception du questionnaire conduisent directement à la préoccupation selon laquelle les résultats présentés dans le sondage ne sont pas représentatifs de la population en général, mais plutôt des répondants individuels qui ont participé. L’affirmation selon laquelle une majorité de la population souhaite des réductions dans la fonction publique ne correspond pas aux autres données disponibles. Par exemple, d’autres sondages montrent que la population canadienne soutient encore largement le premier ministre Mark Carney (en aglais seulement), qui a mené sa campagne sur le thème « des plafonds, pas des coupes » dans la fonction publique.

Les membres qui souhaitent agir à titre de président, membre ou ami d’un comité permanent du Conseil d’administration en 2026 sont invités à exprimer leur intérêt en remplissant le formulaire prescrit avant la date limite, soit le lundi 6 octobre 2025.

Comités du Conseil d’administration (CA): 

Note 1 : Article 17.1.3 des Statuts (Composition) : Tous les comités sont composés de 5 à 7 membres et, à moins d’indication contraire, ils comprennent 1 membre de chaque Région. Lorsqu’un vice-président sert d’agent de liaison à un comité, ce vice-président ne compte pas comme membre du comité.

Note 2 : Un appel de candidatures ne sera pas fait pour le Comité consultatif des sciences jusqu'en 2026 pour un mandat de 2 ans (2027-2028).

Note 3 : Un appel de candidatures ne sera pas fait pour le Comité de la rémunération des cadres et le Comité d’apprentissage, de formation et de mentorat car, selon les statuts de l’Institut, les membres de ces comités sont choisis parmi les membres du Conseil d’administration et/ou les personnes désignées par les présidents des comités de formation régionaux. Toutefois, les membres peuvent indiquer leur intérêt pour le poste de président du Comité d’apprentissage, de formation  et de mentorat en cliquant sur le lien suivant et en remplissant le formulaire : Formulaire de mise en candidature (CAFM).

Note 4 : Seuls les bénévoles qui ont dûment respecté le processus d’appel de candidatures, comme les délais prescrits pour présenter leur candidature, sont des candidats admissibles.


Processus de candidature

Vous pouvez vous porter candidat à un maximum de 2 comités, et indiquer leur préférence par ordre de priorité.

Remplissez dûment le formulaire prescrit en cliquant sur le lien suivant: Formulaire de mise en candidature. Voici la marche à suivre pour poser votre candidature :

  • Nommez clairement le comité par son nom. Si vous souhaitez siéger à deux comités, veuillez préciser votre premier et deuxième choix.
  • Indiquez votre groupe et votre Région.
  • Indiquez si vous visez un poste de président, de membre ou d’ami.

Note 5 : Comme condition à votre nomination à l'un des comités, vous pourriez être tenu de signer un accord de confidentialité et une déclaration de conflit d’intérêts confirmant qu’en tant que membre d’un comité, vous déclarer tout conflit d'intérêt perçu ou réel avec les questions discutées au sein dudit comité. En outre, vous pourriez devoir vous rendre disponible pour les réunions du comité dans des délais très courts, conformément aux règlements applicables.

Note 6 : Si vous n’êtes pas désigné président, vous serez considéré comme un membre ou un ami.

Note 7 : Un « ami » du comité est normalement un membre de l’Institut qui s’intéresse aux activités du comité sans être en mesure d’y participer activement. Il est à noter qu’il n’y a pas d’« amis » au Comité de rémunération des cadres, au Comité des élections, au Comité d’appel en matière d’élection ou au Comité des finances.

  • Indiquez tous les comités du Conseil auxquels vous avez siégé au cours des cinq dernières années.
  • Pour chaque comité auquel vous postulez, vous devez expliquer brièvement (sur le formulaire prescrit) pourquoi vous souhaitez y siéger et ce que vous apporteriez à ce comité. 

Date limite

Les mises en candidatures sont acceptées au plus tard le lundi 6 octobre 2025.

Renseignements

Veuillez consulter l’information sur le processus et les critères de sélection en suivant les liens suivants :

Comités du Conseil, statuts de l’Institut et Politique sur les comités du Conseil d’administration.

Pour toute question, veuillez nous contacter à governance@pipsc.ca.

Formulaires de mise en candidature

Comités du Conseil d'administration

OTTAWA, le 4 septembre 2025 — L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) tire la sonnette d’alarme au sujet des réductions du gouvernement fédéral à l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC).

L’avis non officiel d’un réaménagement des effectifs à l’ASPC a été envoyé à l’IPFPC le 25 août. Les personnes touchées ne connaîtront pas leur statut individuel avant la fin du mois de septembre, mais il est clair qu’une expertise essentielle en matière de santé publique est en train d’être supprimée.

L’ASPC a été créée pour renforcer la capacité du Canada à prévenir et à contrôler les épidémies, à gérer les maladies infectieuses et à protéger la santé des Canadien·nes. Les réductions proposées toucheront l’ensemble du personnel de l’ASPC, y compris les activités du Laboratoire national de microbiologie de Winnipeg, seule installation de ce type au Canada et leader mondial reconnu en matière de préparation aux situations d’urgence. Le travail essentiel du laboratoire en matière de recherche, de tests diagnostiques, et de surveillance et de confinement des maladies joue un rôle crucial dans la biosûreté nationale et internationale.

« La suppression de postes dans le domaine de la santé publique alors que le système de santé canadien est déjà poussé à bout laisse le Canada dangereusement mal préparé face à la prochaine crise sanitaire et met des vies en danger », soutient Sean O’Reilly, président de l’IPFPC. « Ces réductions exerceront une pression encore plus forte sur le système, tout en supprimant des programmes vitaux dont bénéficient des millions de personnes, qu’il s’agisse de la recherche sur la maladie de Lyme, des programmes de vaccination, des lignes téléphoniques de prévention du suicide ou de la prévention des maladies chroniques. »

Ce réaménagement des effectifs s’inscrit dans le cadre de l’exercice de recentrage budgétaire du gouvernement fédéral. Des réaménagements des effectifs similaires sont mis en œuvre dans l’ensemble de la fonction publique fédérale pour atteindre les objectifs de réduction des dépenses. Le gouvernement prévoit également de réduire les dépenses de la fonction publique de plus de 15 % dans le cadre de son examen exhaustif des dépenses.

« Ce sont des réductions qui s’ajoutent aux autres. Les réaménagements des effectifs et les réductions dans la fonction publique sont devenus la solution privilégiée par le gouvernement pour atteindre ses objectifs de dépenses, mais on ne peut pas obtenir un Canada plus fort à coups de réductions », déplore M. O’Reilly. « C’est l’austérité de l’ère Harper — voire pire — habillée d’une cravate rouge. »

L’IPFPC représente plus de 85 000 professionnel·les du secteur public un peu partout au pays, dont la plupart sont employés par le gouvernement fédéral. Suivez-nous sur Facebook, sur X (anciennement connu sous le nom de Twitter) et sur Instagram.

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Source : Johanne Fillion, 613-883-4900 (mobile), jfillion@pipsc.ca

Soutenir la transition de genre au travail : Un guide actualisé à l’intention des membres et des gestionnaires de l’Institut a été mis au point pour promouvoir l’inclusion des genres dans l’ensemble de la fonction publique du Canada. Créé en collaboration avec des dirigeant·es syndicaux et des spécialistes en la matière de l’Institut, ce guide propose des ressources pratiques, des outils et des pratiques d’excellence pour créer des lieux de travail où les personnes queers, transgenres et bispirituelles se sentent en sécurité et accueillies.

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