L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Nous aimerions faire le point sur les griefs concernant l’indemnité de départ PSTAR déposés à la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral (dossiers nos 566.34.9832 et 566.34.9833, Myles et Alcock).  L'Institut et l'Agence du revenu du Canada (ARC) ont tenu une conférence préparatoire à l'audience le 23 janvier pour régler un certain nombre de questions procédurales destinées à simplifier l'audience en tant que telle.

Chers membres de la Région du Québec,

Nous profitons de cette Journée internationale des femmes 2018 pour vous encourager à répondre à un court sondage préparé par votre comité régional de la condition féminine de la Région du Québec. Ce sondage vise à connaître les besoins des membres de la Région du Québec et/ou certaines problématiques rencontrées dans nos différents milieux de travail.

Vous pouvez compléter le sondage en suivant le lien ci-dessous:

Notice of Annual General Meeting (AGM)

You are invited to the Annual General Meeting of the Edmonton Chapter, Retired Members Guild to be held at 3:00 p.m. on Wednesday March 28, 2018 at the New Tan Tan Restaurant (10133 97 Street NW, Edmonton). The Edmonton Chapter AGM will precede the Annual General Meeting of the Edmonton Branch at the same venue. The agenda is printed below. The Chapter Executive looks forward to seeing you there.

Le 8 mars 2018, ce sera le 107e anniversaire de la Journée internationale de la femme, célébrée pour la première fois afin de commémorer la grève de 1857, qui a donné naissance au syndicat International Ladies Garment Workers Union.

Ce rassemblement nous rappelle que la promotion de la femme et l’égalité des sexes relèvent des droits de la personne; ce sont des facteurs conditionnels de la justice sociale qu’il ne faudrait pas envisager isolément comme de simples questions féminines.

Comme membres de l’IPFPC, nous pouvons être fiers que notre syndicat appuie depuis très longtemps la parité entre les sexes.

En effet, dès 1979, 12 ans après être devenu agent négociateur, l’IPFPC a déposé des plaintes touchant la parité salariale contre l’employeur auprès de la Commission canadienne des droits de la personne.

En 1995, le Conseil du Trésor et l’IPFPC ont réglé des plaintes touchant 1700 membres de trois unités de négociation. Les rajustements effectués au titre de la parité salariale ont totalisé près de 72 millions de dollars.

L’IPFPC a pris part à une bataille épique de huit ans pour donner la parité salariale à environ 1000 professionnelles de la santé et le 3 juillet 2012, le tribunal a enfin donné gain de cause à ces travailleuses dans une entente historique de 150 millions de dollars.

En 2016, la présidente Daviau a témoigné devant le Comité spécial de l'équité salariale.

L'IPFPC était très heureux de voir ses recommandations incluses dans le rapport présenté au Parlement par le Comité parlementaire spécial sur l'équité salariale.

En 2018, les engagements contenus dans le budget fédéral à l’endroit de l'équité salariale et de la bonification des congés parentaux nous font avancer vers l’égalité des sexes au Canada.

Le gouvernement va également présenter une loi sur l’équité salariale pour les travailleurs des secteurs sous réglementation fédérale cette année. L’Institut est prêt à travailler de concert avec le gouvernement pour mettre fin à la discrimination salariale et amener le Canada à se conformer aux lois sur les droits de la personne et à respecter les engagements qu’il a pris en vertu de la Convention no 100 sur l’égalité de rémunération de l’Organisation internationale du Travail.

Cette semaine, l’Institut a publié le rapport Les femmes en science dans le secteur public : de l'analyse à l'action pour mettre en lumière les défis auxquels font face les femmes qui font carrière en science dans la fonction publique fédérale.

C’est l’une des initiatives menées par l’IPFPC pour renforcer la diversité et l'inclusion dans notre syndicat et dans la fonction publique en général.

Par ailleurs, l’IPFPC s’est entendu avec le Conseil du Trésor pour mettre sur pied un groupe de travail mixte sur le soutien en milieu de travail aux membres touchés par la violence familiale. À l’heure actuelle, notre groupe de travail formule des recommandations au Comité sur le Programme de soutien et de mieux-être des employés. Cette initiative pourrait entraîner des modifications au Code canadien du travail.

Même si l’égalité des sexes est enchâssée dans la Charte canadienne des droits et libertés et que l’égalité des sexes progresse lentement mais sûrement, le Forum économique mondial a signalé en 2017 que l’écart entre hommes et femmes sur les questions de santé, d’éducation, de politique et d’économie s’élargissait pour la première fois depuis les premières statistiques faites à cet égard, en 2006.

Nous devons prêter attention à cet écart, non seulement parce que cette inégalité est intrinsèquement injuste, mais aussi parce que la recherche montre que la parité entre les sexes est fondamentale et est un facteur conditionnel de la prospérité de l’économie et de la société.

Assurer le plein développement et la pleine participation de la moitié de notre bassin de talents a une incidence considérable sur la croissance, la compétitivité et le niveau de préparation à l'avenir de notre économie et de notre société.

Il est de notre responsabilité morale, en tant qu’êtres humains soucieux des droits de la personne, de faire progresser la vie des femmes et des filles partout dans le monde et de combler l'écart grandissant.

Nous vous invitons à participer aux activités et aux célébrations qui auront lieu partout au Canada dans le cadre de la Journée internationale de la femme.

Cliquez ici pour trouver une activité dans votre secteur.

Nous avons beaucoup progressé au fil des années, entre autres en obtenant des salaires et des avantages sociaux plus justes ainsi que des droits et le respect, au travail et ailleurs.

Mais nous pouvons faire encore bien mieux ensemble.

 

Ottawa, le 7 mars 2018 – À l’approche de la Journée internationale de la femme, l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) publie un nouveau rapport qui analyse la sous-représentation des femmes dans la science publique et souligne les défis auxquels font face les femmes qui poursuivent une carrière scientifique dans la fonction publique fédérale.

Le rapport, intitulé Les femmes en science dans le secteur public : de l'analyse à l'action, met en lumière des préoccupations relatives au sexisme, à l'égalité, aux responsabilités en matière de garde de personnes à charge, au mentorat, au leadership et à une baisse de l’intérêt général pour les droits des femmes. Il repose sur les conclusions d'un sondage mené en 2017 auprès de scientifiques et d'ingénieurs fédéraux membres de l'IPFPC.

« Même si plus de femmes que jamais font carrière en science, il reste beaucoup à faire pour atténuer les préjugés sexistes et éliminer les obstacles à l'avancement professionnel des femmes », déclare Debi Daviau, présidente de l'IPFPC.

Ainsi, selon le sondage :

  • les femmes sont plus nombreuses que les hommes à croire que les responsabilités à l’égard des personnes à charge sont un frein à l’avancement professionnel;
  • 42 % des femmes considèrent que le sexisme entrave leur avancement professionnel;
  • 27 % des femmes estiment que la dotation de postes de direction favorise les hommes;
  • une femme sur quatre pense que l’accès insuffisant à des mentors est un obstacle important à son avancement professionnel.

L’IPFPC fait ce qui suit pour susciter le changement pour les femmes en science. Il :

  • mène des campagnes de sensibilisation et de mobilisation pour obtenir des mesures législatives améliorées et nouvelles;
  • négocie collectivement l’obtention de droits nouveaux et améliorés;
  • conçoit et exécute des campagnes de sensibilisation et de formation pour ses membres;
  • appuie les présidents d’équipe de consultation aux consultations syndicales-patronales pour obtenir des politiques nouvelles et améliorées en matière de ressources humaines.

Une invitation à participer au sondage en ligne d’Environics Research a été envoyée dans plus de 40 ministères et organismes fédéraux à 16 377 scientifiques, chercheurs et ingénieurs exerçant des fonctions scientifiques. De ce nombre, 3025 (18 %) ont répondu entre le 29 mai et le 27 juin 2017. Lisez le rapport complet.

Suivez-nous sur Facebook et Twitter (@pipsc_ipfpc).

Pour de plus amples renseignements :

Johanne Fillion

613-228-6310, poste 4953, ou 613-883-4900 (cell.)

jfillion@pipsc.ca

 

Introduction

Les résultats d’un sondage mené en 2017 auprès de scientifiques et d’ingénieurs fédéraux membres de l’IPFPC révèlent que les femmes ne peuvent pas facilement apporter leur perspective et leur expertise à la science publique fédérale. Leur rôle est maintenant au cœur des préoccupations de nombreuses instances locales et internationales, car la diversité des perspectives favorise l’excellence et l’innovation en recherche.

Sous-représentation dans les groupes scientifiques

Les femmes sont sous-représentées dans tous les groupes scientifiques de l’Institut. Peu de femmes s’engagent dans des carrières scientifiques; même que leur nombre dans deux des principaux groupes scientifiques (RE et AR-ACR) est inférieur au nombre de femmes qualifiées dans la population active. Dans de nombreux cas, il y a de moins de moins de femmes parmi les scientifiques haut placés. Moins de femmes que d’hommes scientifiques travaillent au gouvernement, sont disponibles sur le marché du travail, ou postulent pour des emplois scientifiques de haut niveau. Nous sommes en 2018; pourquoi en est-on encore là?

Moins d’intérêt pour les droits des femmes

Les membres de moins de 30 ans sont deux fois plus portés que les membres plus âgés à croire que les hommes sont favorisés lors du recrutement et de la présélection. Les générations plus agées pourraient avoir l’impression qu’il y a moins de préjugés sexistes aujourd’hui que par le passé. Le fait de croire que la discrimination sexuelle a diminué plus rapidement que ne le suggèrent les données objectives peut baisser l’intérêt général pour les droits des femmes et réduire les ressources affectées à la lutte contre l’inégalité.

Préjugés sexistes et égalité

Dans l’ensemble, 42 % des femmes estiment que les préjugés sexistes sont un obstacle à leur avancement professionnel et 27 % croient que les hommes sont favorisés pour les postes de direction. En 2017, près de 73 % des répondants au sondage du Groupe de travail syndical-patronal sur la diversité et l’inclusion dans la fonction publique ont mentionné que les préjugés sont l’obstacle principal à la diversité et à l’inclusion au travail. Pour vaincre ces préjugés, nous devons revoir cette notion du « bon candidat » et être conscients du choix par « ressemblance ».

Responsabilités envers les personnes à charge

Les femmes sont plus nombreuses à considérer que les responsabilités en matière de garde de personnes à charge constituent un obstacle à leur avancement professionnel, et moins nombreuses à s’estimer en mesure d’assumer à la fois leurs responsabilités familiales, personnelles et professionnelles. Elles continuent à porter de façon disproportionnée le fardeau des soins aux personnes à charge. Un plus grand changement culturel est nécessaire, non seulement dans le milieu de travail, mais dans la collectivité en général.

Mentorat et apprentissage

Vingt-trois pour cent des femmes estiment que l’accès insuffisant à des mentors est un frein majeur à l’avancement professionnel. Même si le mentorat et les modèles féminins encouragent considérablement les jeunes femmes à faire carrière en sciences, technologie, génie et mathématiques, la participation des hommes aux programmes de mentorat des femmes n’en est pas moins importante.

Recommandations

L’IPFPC compte lutter pour la cause des femmes en science :   

  1. en menant des campagnes de sensibilisation et de mobilisation revendiquant des améliorations législatives;
  2. en négociant collectivement des droits nouveaux et améliorés pour le milieu du travail;
  3. en appuyant les présidents d’équipe de consultation aux consultations syndicales-patronales afin d’obtenir des politiques nouvelles et améliorées en matière de ressources humaines;
  4. en élaborant et en menant des campagnes de sensibilisation et de formation pour ses membres.

Conclusion

La valeur de la diversité en science va au-delà des avantages pour les divers groupes eux-mêmes; en effet, « l’élimination des préjugés sexistes peut ouvrir de nouveaux horizons pour la science et l’ingénierie, ainsi que de nouvelles questions et missions »{1>. La diversité est un fait et l’inclusion est un choix; et l’IPFPC est prêt à collaborer avec le gouvernement fédéral pour que les bons choix soient faits.

Version du rapport complet en PDF

Version HTML du rapport complet

Aimeriez-vous passer du bon temps avec votre conjoint(e) et vos enfants dans un paradis tropical où il fait beau et chaud? Eh bien, à défaut de mieux, l’exécutif du Chapitre du centre-ville d’Ottawa vous propose une soirée remplie de plaisirs, de joies et de rafraîchissements à la Piscine à vagues située sur le chemin Ogilvie. Tous les membres du chapitre du centre-ville d’Ottawa et les membres de leur famille immédiate y sont cordialement invités.

École de formation syndicale 2018 de la Région de l’Ontario

The Grand Hotel and Suites, Toronto

2 mai (½ journée), 3 et 4 mai (journées entières), 5 mai (½ journée) 2018

Les délégués syndicaux admissibles sont invités à s’inscrire à l’école de formation syndicale de la Région de l’Ontario. Trois jours de cours spécialisés conçus pour les délégués syndicaux expérimentés y seront offerts. La formation aura lieu à The Grand Hotel and Suites, situé au 225, rue Jarvis, à Toronto,

Signature de la convention collective du groupe PTIUO

Le 22 février 2018, l’Institut et l’Université ont signé la convention collective du groupe PTIUO. La signature de la convention collective fait suite au résultat positif du vote de ratification du Groupe, qui s’est tenu du 19 au 23 octobre 2017. L’entente de principe a été conclue le 21 septembre 2017.

Sur le plan monétaire, les augmentations économiques sont comme suit :

1er mai 2017 : 1,9 %

1er mai 2018 : 1,7 %

1er mai 2019 : 1,25 %