L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Lettre Ouverte - Consultation sur les Lignes directrices provisoires du Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés

À Mme Elena Lungu,

Gestionnaire (development de politique), Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés,

Nous vous remercions de votre exposé sur les lignes directrices sur le plafonnement des prix des médicaments brevetés. Au nom de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, une organisation qui représente quelque 60 000 fonctionnaires ainsi que des milliers retraités, nous souhaitons vous faire part de nos commentaires sur ces lignes directrices.

L’IPFPC croit que le modèle canadien d’établissement des prix des médicaments doit reposer sur l’efficacité, l’accessibilité et les résultats pour la santé. Les changements proposés se font attendre depuis longtemps. Nous sommes heureux de voir l’adoption de lignes directrices révisées qui, nous l’espérons, viendront régler un problème de longue date de la politique publique en plus de normaliser les prix des médicaments au Canada. Nous exhortons le CEPMB à poursuivre ses efforts pour mettre en place ces réformes dans les plus brefs délais.

Nous reconnaissons l’importance de réglementer le prix des médicaments au moyen d’une démarche factuelle. Nous vous sommes reconnaissants d’avoir dissipé le mythe omniprésent selon lequel l’attribution d’un juste prix aux médicaments limite l’innovation, retarde ou empêche le lancement de médicaments et décourage la recherche et le développement. Il est important que les Canadiens sachent que ces concepts ne sont pas nécessairement liés. Une tarification équitable ne réduit pas l’accès aux médicaments; bien au contraire, elle y élargit l’accès.

Nous croyons que les comparaisons internationales raisonnables, les analyses de marché et la pharmacoéconomie (le coût d’un médicament par rapport à son efficacité) permettent de plafonner les prix de façon à atteindre un équilibre entre la récompense de l’innovation et l’abordabilité. Ces changements marquent une étape importante vers le régime public universel d’assurance-médicaments dont nous avons tant besoin.

Nous nous réjouissons à l’idée de collaborer avec le CEPMB pour mettre en place un modèle de fixation des prix des médicaments plus efficace, plus accessible et plus juste.

Merci!

Debi Daviau
Présidente


27 février 2018
À l'approche de la « saison de l’impôt », le gouvernement a récemment mis à jour l'information disponible en ligne concernant trois types de réclamations financières liées au système de paye Phénix : les demandes d’avance pour des prestations du gouvernement; les demandes de remboursement de conseils fiscaux; et les réclamations de dépenses personnelles.

20 février 2018
La semaine dernière, j’ai été invitée à rencontrer le Groupe de travail ministériel chargé d’arranger Phénix pour discuter de solutions potentielles. La dernière fois que je l'ai rencontré, c'était en juin 2017 et depuis, malheureusement, nous n'avons pratiquement pas progressé. En fait, les problèmes continuent même de s'aggraver.

12 février 2018
Le 6 février 2018, la présidente de l’Institut, Debi Daviau, a dirigé une délégation d’une douzaine de membres de l’Institut sur la Colline du Parlement d’Ottawa, dans le cadre de la Journée de lobbying annuelle du Congrès du travail du Canada (CTC).

9 février 2018
Le 5 février 2018 Les 55 syndicats représentés au sein du Conseil canadien du Congrès du travail du Canada (CTC) reconnaissent unanimement que lorsqu’un des affiliés du CTC se fait attaquer, c’est notre mouvement entier qui se fait attaquer.

2 février 2018
Le 29 janvier 2018, Debi Daviau, présidente de l’IPFPC, a rencontré pour la première fois la ministre du Revenu, Diane Lebouthillier, dans les locaux de l’Agence du revenu du Canada, à Ottawa.

1 février 2018
J’ai récemment écrit au président du Conseil du Trésor, Scott Brison, pour exprimer ma déception après avoir été informée que le gouvernement ne sera probablement pas en mesure de traiter les demandes relatives aux paiements en trop signalées avant la date limite du 19 janvier 2018.