L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Lettre Ouverte - Consultation sur les Lignes directrices provisoires du Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés

À Mme Elena Lungu,

Gestionnaire (development de politique), Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés,

Nous vous remercions de votre exposé sur les lignes directrices sur le plafonnement des prix des médicaments brevetés. Au nom de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, une organisation qui représente quelque 60 000 fonctionnaires ainsi que des milliers retraités, nous souhaitons vous faire part de nos commentaires sur ces lignes directrices.

L’IPFPC croit que le modèle canadien d’établissement des prix des médicaments doit reposer sur l’efficacité, l’accessibilité et les résultats pour la santé. Les changements proposés se font attendre depuis longtemps. Nous sommes heureux de voir l’adoption de lignes directrices révisées qui, nous l’espérons, viendront régler un problème de longue date de la politique publique en plus de normaliser les prix des médicaments au Canada. Nous exhortons le CEPMB à poursuivre ses efforts pour mettre en place ces réformes dans les plus brefs délais.

Nous reconnaissons l’importance de réglementer le prix des médicaments au moyen d’une démarche factuelle. Nous vous sommes reconnaissants d’avoir dissipé le mythe omniprésent selon lequel l’attribution d’un juste prix aux médicaments limite l’innovation, retarde ou empêche le lancement de médicaments et décourage la recherche et le développement. Il est important que les Canadiens sachent que ces concepts ne sont pas nécessairement liés. Une tarification équitable ne réduit pas l’accès aux médicaments; bien au contraire, elle y élargit l’accès.

Nous croyons que les comparaisons internationales raisonnables, les analyses de marché et la pharmacoéconomie (le coût d’un médicament par rapport à son efficacité) permettent de plafonner les prix de façon à atteindre un équilibre entre la récompense de l’innovation et l’abordabilité. Ces changements marquent une étape importante vers le régime public universel d’assurance-médicaments dont nous avons tant besoin.

Nous nous réjouissons à l’idée de collaborer avec le CEPMB pour mettre en place un modèle de fixation des prix des médicaments plus efficace, plus accessible et plus juste.

Merci!

Debi Daviau
Présidente


3 novembre 2017
Nous avons reçu plusieurs demandes d’information concernant les conséquences des problèmes du système de paye Phénix sur la paye rétroactive des membres qui ont signé de nouvelles conventions collectives cette année.

27 octobre 2017
L’Institut le préconisait depuis des années : le Conseil du Trésor (CT) a finalement accepté d’ajouter les contraceptifs non oraux à la couverture du Régime de soins de santé de la fonction publique (RSSFP).

6 octobre 2017
Radio-Canada et la CBC ont déclaré cette semaine que le projet Phénix était vraiment programmé pour l’échec. En effet, l’analyse de rentabilisation préparée en 2009 sous le gouvernement précédent ne contenait pas d’analyse des risques digne de ce nom et était motivée par des considérations politiques. L’ancien directeur parlementaire du budget déclare même qu’« en regardant cette analyse de rentabilisation, les lacunes de l’analyse des risques sont tellement grosses qu’un autobus pourrait passer dans les trous laissés par ce qui manque ».

3 octobre 2017
Étant donné le fiasco Phénix et conformément à la promesse faite aux agents négociateurs de permettre aux membres d’accéder plus facilement à l’information sur leur paye, Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) vient de publier le Bulletin sur la paye de septembre.

2 octobre 2017
L’Institut vient de déposer deux nouveaux griefs de principe dans la foulée du fiasco Phénix. Il est d’avis que le Conseil du Trésor ne respecte pas l’échéance de mise en œuvre des clauses de la convention collective des groupes AV et SP (120 jours et 90 jours, respectivement).

29 septembre 2017
L’impact des ratés du système de paye Phénix sur les employés fédéraux a fait couler beaucoup d’encre, mais relativement peu a été dit sur les préjudices subis par les retraités de la fonction publique.