L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Le 10 octobre 2017 est la Journée mondiale de la santé mentale. L’Institut est heureux d’annoncer que le Guide des ressources en santé mentale est disponible! Le guide foisonne de conseils pour vous aider à reconnaître les signes de maladie mentale, à entamer des conversations délicates et à trouver les ressources qui assureront que la personne en difficulté recevra l’aide nécessaire.

L’Institut est déterminé à créer des lieux de travail favorables à la santé mentale et est fier de donner à ses dirigeants et à ses membres les outils nécessaires à l’atteinte de cet objectif.

On estime qu’un Canadien sur cinq souffrira d’une maladie mentale au cours de sa vie; vous connaissez donc probablement – directement ou indirectement – une personne qui en est atteinte. Au travail, la maladie mentale est un problème particulièrement épineux, car on peut en reconnaître les signes, mais il est très difficile et délicat d’en parler quand la personne malade est un collègue.

Nous reconnaissons le caractère essentiel de l’éducation pour sensibiliser les gens et assurer que les personnes atteintes obtiennent l’aide dont elles ont besoin.

Nous avons tous un rôle important à jouer pour rendre nos lieux de travail favorables à la santé mentale et grâce ce guide, vous serez mieux à même de savoir quoi faire face à ces problèmes qui prennent rapidement des proportions épidémiques.

Ensemble, faisons tomber les préjugés!

En savoir plus : education@pipsc.ca

Radio-Canada et la CBC ont déclaré cette semaine que le projet Phénix était vraiment programmé pour l’échec. En effet, l’analyse de rentabilisation préparée en 2009 sous le gouvernement précédent ne contenait pas d’analyse des risques digne de ce nom et était motivée par des considérations politiques. L’ancien directeur parlementaire du budget déclare même qu’« en regardant cette analyse de rentabilisation, les lacunes de l’analyse des risques sont tellement grosses qu’un autobus pourrait passer dans les trous laissés par ce qui manque ».

Dans un suivi publié le lendemain, le radiodiffuseur public révélait les conflits d’intérêts apparents qui sous-tendent cette analyse de rentabilisation, fondée sur une recherche effectuée par IBM et PricewaterhouseCoopers, qui à leur deux ont par la suite reçu pour 200 M$ en contrats liés à Phénix.

Une révélation qui n’en sera pas une pour beaucoup de nos membres... L’appétit vorace du gouvernement précédent pour les contrats de sous-traitance dispendieux – souvent conclus, prétendaient-ils, pour économiser, toujours au détriment de nos membres – est bien connu. La vraie surprise, c’est qu’aucune des 17 « leçons tirées » d’une analyse « indépendante » de l’initiative de transformation de la paye, également publiée cette semaine ne mettait en cause la sous-traitance.

Essentiellement, l’étude conclut qu’« il faut toutefois évaluer ce qui peut être pris en charge au sein du gouvernement (compte tenu des capacités actuelles) et faire appel au secteur privé de façon créative afin de disposer d’une expertise mondiale et combler les écarts sur le plan des capacités ». Autrement dit, le rapport préconise plus de sous-traitance et non pas moins. Maintenant, peut-on être surpris que des consultants du secteur privé recommandent plus de ce qui est manifestement mauvais pour la fonction publique?

Le gouvernement fédéral actuel continue de compter exagérément sur les sous-traitants pour fournir des services informatiques qui doivent plutôt être confiés à ses employés, qu’il s’agisse du regroupement des systèmes de courriel, de la refonte de ses sites Web, de l’établissement de nouveaux services d’informatique en nuage ou de Phénix. D’ailleurs, ce qui surprend, ce n’est pas le fait que la sous-traitance de la modernisation de la paye (le système de paye Phénix) ait été si mal gérée, mais plutôt celui qu’elle ait reçu le feu vert, malgré les nombreux avertissements, formulés notamment par des syndicats comme le nôtre, avant la mise en œuvre du projet.

En réponse à ces révélations de Radio-Canada et de CBC cette semaine, le secrétaire parlementaire, Steven MacKinnon, a déclaré que ce problème sera réglé à la satisfaction de tous et qu’il le sera avec l’aide des employés de la fonction publique.

On s’en souviendra. Assurément.

Debi Daviau
Présidente

L’Institut se joint au Conseil national mixte (CNM) pour demander des consultations plus nombreuses et de meilleure qualité sur la réinitialisation de l’ensemble des politiques du Conseil du Trésor (CT), une initiative de 2014 visant « à simplifier et à clarifier les instruments de politique et à axer la culture de la fonction publique sur l’amélioration des services et des résultats ». (*)

L’Institut croit que la réinitialisation dépasse son mandat, surtout en ce qui concerne les politiques du CT sur la gestion des ressources humaines. Dans ces politiques, le CT oriente l’initiative vers l’élimination de la responsabilisation claire aux échelons supérieurs et ne fournit pas de lignes directrices sur des questions importantes liées au milieu de travail telles que les garderies, l’équité en matière d’emploi, l’obligation de prendre des mesures d’adaptation, le harcèlement, les conditions d’emploi et bien d’autres.

L’importance et l’envergure des modifications proposées sont telles qu’il faut prolonger et réorienter le processus de consultation pour inclure la participation des comités et d’experts en la matière pertinents du CNM. Ainsi, les consultations et la collaboration entre les parties seront beaucoup plus constructives.

Les agents négociateurs du CNM ont soulevé la question auprès de la dirigeante principale des ressources humaines du Secrétariat du Conseil du Trésor dans une lettre envoyée au début du mois. Nous attendons avec impatience sa réponse à nos préoccupations.

(*) Définition tirée du site Web de l’École de la fonction publique du Canada

INVITATION

aux membres du Chapitre de Québec de l’Institut Professionnel de la Fonction Publique du Canada (IPFPC)

Le sous-groupe NR Ville de Québec invite ses consœurs et confrères membres du Chapitre de Québec de l’IPFPC à assister à une conférence, donnée par l’honorable Ambassadeur de la République de Corée, M. Jin Hur, dressant un portrait de la République de Corée et des enjeux actuels avec la Corée du Nord.