L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Le rapport présenté aujourd’hui par le vérificateur général (VG), Michael Ferguson, sur les problèmes du système de paye Phénix nous donne raison encore une fois : on ne peut pas l’arranger, il faut plutôt le remplacer.

Selon le premier rapport sur Phénix du VG, qui en produira un deuxième, « Il faudra des années pour trouver une solution durable et régler les problèmes de paye, et cela coûtera beaucoup plus que les 540 millions de dollars prévus par le gouvernement. (...) Le gouvernement doit être conscient qu’il se retrouve peut-être dans la même situation que Queensland Health, un ministère du gouvernement de l’État du Queensland, en Australie, qui, après 8 ans, a dépensé plus de 1,2 milliard de dollars canadiens et continue de résoudre les problèmes que pose son système de paye ».

À l’origine, le système Phénix, une initiative du gouvernement Harper, était censé faire économiser les Canadiens. Eh bien, il s’est avéré tout le contraire : c’est une erreur monumentale et un gouffre financier. Face à un échec d’une aussi grande ampleur, la plupart des entreprises réduiraient bien sûr leurs pertes et referaient leurs devoirs. C’est ce que devrait faire le gouvernement fédéral. Il devrait créer un nouveau système de paye adapté à ses besoins en puisant dans son expertise interne en matière d’informatique au lieu de dépendre d’IBM. Nos membres, les contribuables et le gouvernement actuel ne devraient pas continuer à payer pour l’échec du gouvernement précédent.

Date : Mercredi 6 décembre 2017

Heure : 18 h

Lieu : Dooley’s

679, chemin Coverdale

Riverview (Nouveau-Brunswick)

Menu :        

Pétoncles enrobés de bacon

Ailes de poulet

Boulettes de viande

Bouchées au jalapeño

Bouchées au cheddar

Cornichons frits

Coquetel de crevettes

Plateau de légumes, fromages et biscuits

Assortiment de desserts

Deux boissons comprises par personne

Vous êtes cordialement invité à la fête 2017 d’IPFPC sous-groupe CS Ottawa-Ouest qui aura lieu le mercredi 6 décembre à 17h45 .  Rejoignez-nous pour un dîner buffet et une soirée de jeux à Level 1 Game Pub: https://www.levelonegamepub.com/. Pour plus de détails, s'il vous plaît voir l'invitation ci-jointe.  Si ce n'est pas trop de problèmes, s'il vous plaît apporter un  jouet / jeu pour Montagne de jouets.

Au nom de l’exécutif du chapitre de la RCN d’Affaires mondiales Canada (anciennement le MAECD), je vous invite à notre assemblée générale annuelle de 2017.

La réunion aura lieu au Château Laurier dans la salle Renaissance, au premier étage, le 14 décembre, de midi à 13 h. Tous les membres du Chapitre sont cordialement invités à participer à cet événement, qui est le plus important de l’année pour nous.

Diffusion immédiate

Ottawa, le 20 novembre 2017 – L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) a conclu sa 98e Assemblée générale annuelle en demandant au gouvernement fédéral de mettre en place des équipes spécialisées pour enquêter sur les 3 300 Canadiens qui auraient été nommés dans les Paradise Papers.

« Les Paradise Papers font état encore une fois du fait que les Canadiens riches sont en mesure d’utiliser les paradis fiscaux pour éviter de payer des impôts et que ce sont les Canadiens de la classe moyenne qui assument le fardeau du financement des programmes publics vitaux », a déclaré Debi Daviau, présidente de l’IPFPC.

« Nous devons nous attaquer à cette question immédiatement tout en continuant d’assumer nos responsabilités courantes », d’ajouter Doug Mason, président du groupe VFS, qui représente les vérificateurs de l’Agence du revenu du Canada (ARC). « Le gouvernement libéral a fait des investissements considérables dans les derniers budgets. Toutefois, il est important de mesurer ces investissements en fonction des compressions récentes. Les dépenses prévues de l’ARC sont encore inférieures de 400 millions de dollars à ce qu’elles étaient il y a cinq ans. »

Quelque 3 300 Canadiens sont impliqués dans les Paradise Papers! Il est donc légitime et justifié de soupçonner un comportement illégal ou contestable. Toutefois, il est coûteux d’enquêter sur ce genre de méfaits. Les noms mentionnés sont pour la plupart ceux d’entités et de gens puissants, dont les activités complexes et ambiguës sur le plan juridique sont appuyées par une quantité immense de ressources.

« C’est une question d’équité fondamentale », d’ajouter Mme Daviau. « Le Canadien moyen n’a ni la disposition ni les moyens de participer à ce type de manigances. Il finance les programmes publics sur lesquels nous comptons tous. Lorsqu’on soupçonne qu’il y a des comportements illégaux d’une telle ampleur, le gouvernement doit faire passer le message comme quoi personne ne doit échapper à la loi. »

Les professionnels de l’impôt qui travaillent à l’Agence du revenu du Canada veulent s’assurer que chaque nom qui figure sur cette liste fasse l’objet d’une vérification minutieuse et diligente en temps opportun.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente environ 55 000 professionnels de la fonction publique du pays, dont 12 000 vérificateurs du gouvernement fédéral.

Suivez-nous sur Facebook et Twitter (@pipsc_ipfpc).

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Pour de plus amples renseignements :

Johanne Fillion
613-228-6310, poste 4953, ou 613-883-4900 (cell.)
jfillion@pipsc.ca

La présidente Daviau a prononcé un discours dynamique dans les deux langues. 

En faisant allusion à l’étude internationale faisant de la fonction publique canadienne la meilleure du monde, elle a déclaré ce qui suit : « Je pense que nous avons aussi l’un des syndicats les plus efficaces! »

Pour appuyer ses dires, la présidente a souligné tout ce que l’IPFPC a accompli depuis un an :

  • Ensemble : nous avons négocié des dispositions qui protègent les scientifiques du musellement;
  • Ensemble : nous avons réussi à ajouter dans notre convention collective une disposition qui réduit le recours excessif du gouvernement fédéral à la sous-traitance;
  • Ensemble : nous avons sauvé le régime de congés de maladie fédéral et saisi l’occasion de négocier des améliorations concrètes.

Il y a toutefois d’autres réalisations à célébrer cette année.

La Régie des hôpitaux du Yukon a signé sa première entente négociée, et les procureurs du Nouveau-Brunswick ne sont plus les procureurs les moins bien payés du pays.

Quant à eux, les membres du groupe Professionnels des technologies de l’information de l’Université d’Ottawa ont récemment conclu une entente de principe avec leur employeur, évitant ainsi une grève.

Hors du processus de négociation, l’Institut a réalisé d’autres gains.

Le réinvestissement dans l’Agence du revenu du Canada que nous réclamions depuis si longtemps est enfin prévu dans le budget fédéral.  

Nos protestations contre le projet de loi C-27, qui menaçait les pensions fédérales à prestations définies, une des meilleures protections du revenu de retraite de la classe moyenne, ont atteint leur cible.

Ces initiatives et ces réalisations sont généralement essentielles non seulement pour nos membres, mais aussi pour le bien collectif, pour reprendre les mots d’Alex Himelfarb.

Comme la plupart des Canadiens, nos membres ne veulent pas que nous perdions notre temps avec des querelles intestines insignifiantes. Ils ont besoin que nous gardions nos forces pour les grandes batailles, celles où nous défendons leurs intérêts et ceux de tout le monde.

Nous avons défendu la négociation basée sur les intérêts communs, le regroupement des revendications et le renforcement de la solidarité entre nos groupes, et ce travail a été profitable à nos membres et à tous les Canadiens.

Les politiques publiques plus objectives et justifiées par la science sont bonnes pour tout le monde, tout comme un régime fiscal capable de contrer l’évitement fiscal. Tout comme un gouvernement qui donne des emplois syndiqués, permanents et à temps plein à des professionnels.

Il faut donc continuer à suivre le modèle d’action concertée offert par notre Comité de négociation stratégique si nous voulons être en mesure de défendre plus efficacement les enjeux de nos membres tels qu’une sécurité d’emploi véritable, de meilleurs congés de maladie et des pensions plus sûres, et d’ouvrir la voie de la victoire à d’autres Canadiens.

L’Institut continue donc de déployer de grands efforts pour convaincre le gouvernement d’investir davantage dans la fonction publique canadienne.

Dans notre mémoire de consultation prébudgétaire au Comité des finances du gouvernement fédéral, nous avons demandé au gouvernement de faire trois choses :

  • Redonner à la science publique sa capacité;
  • Réduire la sous-traitance excessive des services gouvernementaux;  
  • Assurer l’intégrité de notre système fiscal.

En octobre, l’Institut a constitué des équipes de lobbyisme pour livrer ses messages directement aux députés sur la Colline du Parlement.

Enfin, la meilleure fonction publique du monde mérite bien mieux que le système de paye Phénix.

Nous avons déposé de nombreux griefs à l’endroit de l’employeur. C’est le seul recours juridique dont nous disposons pour le contraindre à réparer Phénix et à indemniser correctement tous nos membres touchés.

Nous avons rencontré le nouveau groupe de travail ministériel chargé de réparer Phénix.

Le 14 novembre, nous avons tenu une conférence de presse pour exhorter le gouvernement à abandonner le système de paye Phénix pour le remplacer par un nouveau système fonctionnel qui sera conçu par et pour les fonctionnaires.

Comme syndiqués, Canadiens et employés de la fonction publique, nous avons les compétences et les ressources pour améliorer la vie des autres.

Bien mieux ensemble, c’est bien plus qu’un slogan. C’est une promesse et une mesure de notre succès collectif. Comme le montrent nos réalisations de la dernière année et les défis qui nous attendent, nous sommes bien mieux ensemble.

Texte intégral du discours de la présidente