L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

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Le texte d’opinion suivant du président de l’Institut, Sean O’Reilly, a été publié le 13 novembre dernier dans le National Newswatch.

Le budget 2025 du gouvernement fédéral, qui a été déposé la semaine dernière, promet discipline, modernisation et efficacité. Ces mots peuvent sembler rassurants. Mais la vraie question demeure : efficace pour qui? Et à quel prix pour le Canada?

Le budget 2025 n’est pas un exemple de prudence financière. Il s’agit d’une expérimentation à haut risque qui touchera tous les ministères, tous les programmes et tous les services dont dépendent les Canadiennes et les Canadiens.

L’un des principaux points à retenir de l’exercice financier est le projet de supprimer environ 40 000 emplois dans la fonction publique au cours des prochaines années. Lorsque les gouvernements procèdent à des changements aussi radicaux, les Canadien·nes en payent toujours le prix. Les inspections alimentaires sont plus espacées. Les situations d’urgence sont plus longues à maîtriser. Les systèmes numériques s’affaiblissent au fur et à mesure que les cyberattaques se multiplient.

Il ne s’agit pas de risques abstraits. Ce sont les fonctions quotidiennes qui assurent la cohésion de notre pays.

Les Canadien·nes veulent que leur gouvernement dépense judicieusement. Les professionnel·les de la fonction publique veulent la même chose. Cependant, il existe une grande différence entre améliorer le fonctionnement du gouvernement et réduire sa capacité à remplir ses missions. L’efficacité ne peut se faire au détriment de la sécurité, de la stabilité et de la confiance.

Nous avons vu ce qui se passe lorsque des économies à court terme sont privilégiées par rapport à des investissements judicieux. Dans les années 1990, la réduction des effectifs a entraîné la fermeture de laboratoires et la suppression de services régionaux, ce qui a entraîné une perte d’expertise pour toute une génération. La « rationalisation » des années 2010 nous a donné le système de paye Phénix, un projet informatique toujours défectueux dont la réparation coûte encore des milliards de dollars. Chaque soi-disant ère d’efficacité se termine de la même manière : des programmes charcutés, le personnel démoralisé et des factures plus élevées par la suite.

La fonction publique d’aujourd’hui est confrontée à ce même risque, cette fois, sous la bannière du renforcement du pays. Le gouvernement dit qu’il veut de l’innovation, un service plus rapide et une meilleure technologie. C’est ce que nous voulons aussi. Mais on ne peut pas innover en éliminant les personnes qui effectuent le travail. On ne renforce pas un pays en supprimant le financement des systèmes qui le font fonctionner.

Derrière les chiffres de l’emploi se cachent des personnes que la population canadienne voit rarement, mais sur lesquelles elle compte chaque jour : les scientifiques qui analysent ses aliments et son eau, les météorologues qui surveillent les feux de forêt, les ingénieur·es qui inspectent les ponts et les spécialistes en cybersécurité qui protègent ses réseaux contre les attaques. Réduire leur capacité ne fait pas que réduire la taille du gouvernement, cela affaiblit également la résilience du Canada.

Les professionnel·les de la fonction publique ont déjà fait preuve d’une réelle efficacité. Lorsque la pandémie a frappé, ce sont les fonctionnaires qui ont mis en place le système de Prestation canadienne d’urgence (PCU) en six semaines. Il n’y a pas eu de contrats privés astronomiques ni de chaos; juste de la compétence. Lorsque l’expertise est reconnue et dotée des ressources adéquates, c’est ainsi que se manifestent l’efficacité et l’innovation authentiques. La fonction publique peut et doit faire partie de la solution, mais uniquement si elle dispose encore des effectifs et des outils nécessaires pour remplir ses missions.

Une véritable efficacité signifie des investissements plus judicieux, pas des réductions plus importantes. Cela signifie donner aux professionnel·les les moyens de se moderniser de l’intérieur, et non pas vider le pays de son expertise et le rendre, par le fait même, vulnérable. Cela signifie investir dans les employé·es qui fournissent des services publics cruciaux, plutôt que de recourir à la sous-traitance qui coûte à l’heure actuelle environ 26 milliards de dollars.

Les Canadiennes et Canadiens souhaitent avoir l’assurance que, lorsqu’une crise survient (une inondation, un feu de forêt, une cyberattaque), quelqu’un prend les choses en main. Ils et elles veulent un gouvernement qui protège ce qui assure leur sécurité et leur stabilité, et non un gouvernement qui met en péril les services dont ils et elles dépendent.

Le budget 2025 met cette sécurité en péril. Il traite la fonction publique comme une dépense à gérer plutôt que comme l’infrastructure qui assure le fonctionnement de notre économie, de notre environnement et de nos communautés. Des réductions aussi importantes ne permettent pas d’alléger le gouvernement. Elles l’affaiblissent.

Derrière chaque soi-disant efficacité se cache un service que les Canadien·nes vont perdre. Derrière chaque économie se cachent la sécurité, les moyens de subsistance et l’accès aux éléments indispensables au bien être d’une personne. La compétence ne peut pas être obtenue grâce à des réductions.

Si nous voulons un gouvernement qui réponde aux attentes des Canadiennes et des Canadiens, nous devons protéger les personnes et les systèmes qui rendent cela possible. Car lorsque ceux-ci auront disparu, les dommages ne se mesureront pas seulement en nombre d’emplois perdus, mais aussi en perte de sécurité et de stabilité pour le pays lui-même.

Sean O’Reilly, président de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC)

Le budget 2025 a été présenté cette semaine, et il confirme une grande partie de ce que nous avions mis en garde dans notre analyse « Cinq signaux d’alarme ». 

Autrement dit : derrière les termes « discipline » et « modernisation » se cache la plus importante réduction des effectifs de la fonction publique canadienne depuis les années 1990, avec la suppression de 40 000 postes d’ici 2028.

Bien que l’on ne sache pas encore exactement ce qui sera supprimé, il est clair que ces réductions entraîneront la perte de biens collectifs essentiels, en particulier dans les domaines de la surveillance de l’environnement, de la collecte de données et de la recherche appliquée.

Ce n’est pas ce que nous voulions ni ce que les Canadien·nes voulaient. 

Là où nous souhaitions de l’efficacité, nous assistons à une érosion des services. Là où nous souhaitions des investissements stratégiques, nous assistons à une réduction drastique des capacités. 

La fonction publique est sacrifiée au profit d’une solution rapide, et cela coûtera cher aux Canadien·nes.

Les Canadien·nes veulent que leur gouvernement dépense judicieusement, et les professionnel·les de la fonction publique sont d’accord. Mais si l’on élimine les fonctionnaires chargés d’inspecter les aliments, de distribuer les prestations sociales, de protéger les données et de surveiller les feux de forêt, on ne réduit pas le gaspillage. On augmente les risques.

Voici comment les promesses du budget se concrétisent et ce qu’elles signifient pour les membres de la Commission de la fonction publique et les Canadien·nes.

Le discours sur « l’efficacité » cache le coût réel des réductions budgétaires

Ce qui est présenté comme une « modernisation » est en réalité synonyme de réductions, de capacités réduites et de perte de services. Des expressions telles que « réduction des chevauchements », « rationalisation » et « consolidation des programmes » semblent prudentes, mais elles sont des euphémismes pour des réductions de programmes qui risquent de créer des lacunes dont personne n’est responsable.

Les réductions telles que celles proposées dans le budget 2025 perturbent les flux de travail, brisent les chaînes de mentorat et dispersent la mémoire institutionnelle, ce qui ralentit les services et accroît l’inefficacité.

En l’absence d’un plan de transfert d’expertise ou de formation des remplaçant·es, les connaissances institutionnelles disparaissent tout simplement. L’attrition est souvent présentée comme indolore, mais avec la suppression d’un emploi sur dix, nous savons que beaucoup d’entre nous vont en ressentir les effets.

Le discours sur l’efficacité masque la disparition des capacités : moins d’inspections en matière de sécurité alimentaire, des interventions d’urgence plus lentes, une surveillance des maladies moins efficace. Les Canadien·nes en paieront le prix.

Bien que le budget n’ait pas indiqué où chaque emploi, service ou programme sera supprimé, il a toutefois indiqué où nous pouvons nous attendre à certaines suppressions : Agriculture et Agroalimentaire Canada fermera ses laboratoires vivants du programme Solutions agricoles pour le climat. L’Agence spatiale canadienne doit faire face à des réductions inexpliquées de 41 millions de dollars. Services publics et Approvisionnement Canada verra son financement réduit pour les projets pilotes de Laboratoires Canada. Et alors que l’Agence des services frontaliers du Canada prévoit d’embaucher 1 000 nouveaux agent·es, elle réduira simultanément les budgets de formation, ce qui nuira à l’efficacité de ces mêmes embauches.

Il ne s’agit pas de mesures d’efficacité. Ces mesures démantèlent l’infrastructure de la fonction publique pièce par pièce et créent des conditions propices au chaos, et non à une fonction publique fédérale rapide et efficace.

L’intelligence artificielle, une « solution miracle » aux conséquences à long terme

L’intelligence artificielle joue un rôle important, mais inégal dans le budget 2025. Alors que le gouvernement vante les réductions des « services de gestion et de conseil », la plupart des travaux liés à l’IA et au numérique relèvent encore de contrats de services professionnels qui dépendent fortement de fournisseurs privés de TI.

Bien que nous saluions les solutions technologiques « fabriquées au Canada » prévues dans ce budget, cela ne signifie pas nécessairement qu’elles sont « fabriquées par des fonctionnaires canadiens ». Nous devons garantir la propriété publique de toute nouvelle infrastructure d’IA afin de protéger les données canadiennes et d’assurer le contrôle public et la responsabilité.

Le budget ne précise pas non plus comment ces nouvelles initiatives affecteront les emplois du secteur public ou la capacité interne. Les syndicats doivent être impliqués dans la gouvernance de l’IA afin de garantir la protection, la transparence et la responsabilité. Les syndicats doivent être consultés à chaque étape du processus. C’est pourquoi nous continuons à demander un siège au sein du Conseil consultatif en matière d’intelligence artificielle du gouvernement, qui ne comprend actuellement que des représentant·es des milieux scientifiques et économiques. 

Enfin, investir dans l’IA tout en supprimant des dizaines de milliers d’emplois dans le secteur public est plus qu’une contradiction, c’est un échec pour le pays. Nous ne pouvons pas construire une technologie souveraine si nous démantelons la main-d’œuvre chargée de la faire fonctionner. Les algorithmes et les robots d’IA ne peuvent pas remplacer le jugement professionnel des expert·es humains. 

Nous savons que l’automatisation précipitée entraîne des erreurs, des retards et des échecs coûteux. Nous subissons encore les conséquences des problèmes d’automatisation des vérifications de l’ARC et de la débâcle du système de paye Phénix.

À moins que les initiatives en matière d’IA ne s’accompagnent d’investissements dans la formation interne et le recrutement, elles auront pour effet d’accroître la sous-traitance plutôt que de la réduire.

L’IA devrait être un outil pour renforcer la fonction publique, et non un raccourci qui l’affaiblit.

Une augmentation de la sous-traitance coûteuse

Le budget 2025 affirme qu’il « réduira » le recours aux consultant·es privés, mais les chiffres avancés par le gouvernement lui-même montrent une réalité différente. La sous-traitance a doublé par rapport aux niveaux d’avant la pandémie et, selon les estimations du gouvernement, les dépenses en services professionnels devraient atteindre 26,1 milliards de dollars cette année, soit une augmentation de 37 % par rapport à l’année dernière et un niveau record.

Nous avons déjà entendu cette promesse : les gouvernements précédents s’étaient engagés à réduire les coûts de la sous-traitance sans jamais y parvenir. Même si la réduction de 20 % promise par le gouvernement actuel allait à l’encontre de la tendance et se concrétisait, les dépenses de sous-traitance resteraient environ deux fois plus élevées qu’il y a dix ans. 

Ce n’est pas de la discipline budgétaire. C’est une dépendance vis-à-vis d’entreprises privées qui facturent jusqu’à 26 % de plus que les fonctionnaires équivalents. Chaque dollar des contribuables dépensé pour des consultant·es privés est un dollar qui n’est pas dépensé pour développer l’expertise publique interne.

Il en résulte une fonction publique vidée de sa substance, contrainte de louer les compétences qu’elle possédait autrefois en interne. Ce n’est pas efficace. C’est du gaspillage.

Il n’est pas nécessaire qu’il en soit ainsi. Lorsque le gouvernement a dû agir rapidement pendant la pandémie, les fonctionnaires ont mis en place la PCU en six semaines seulement. Cela a été incontestablement plus rapide et moins coûteux que ce qu’aurait pu faire une entreprise privée. Voilà à quoi ressemble la véritable efficacité. Lorsque les professionnel·les de la fonction publique se voient confier la direction, nous obtenons des résultats. 

Si ce gouvernement souhaite réellement réaliser des économies, il devrait commencer par s’attaquer à la facture de 26 milliards de dollars pour la sous-traitance, et non aux analystes des incendies de forêt, aux scientifiques de la santé publique ou aux ingénieur·es qui assurent la sécurité des Canadien·nes.

La négligence de la science et des preuves

Le manque de financement de la science publique compromet à la fois la sécurité et la souveraineté. Le budget 2025 est étrangement silencieux sur le financement direct des laboratoires fédéraux de science et de recherche. Aucun poste budgétaire ne fait état d’investissements dans les installations de recherche des ministères, les programmes techniques ou le personnel scientifique, alors que nous affirmons clairement depuis des années que ce financement est absolument nécessaire. Il n’est pas non plus fait mention de l’intégrité scientifique ou des politiques fondées sur des données probantes, ce qui constitue un recul inquiétant par rapport aux engagements antérieurs.

Au lieu de cela, le budget 2025 menace de réduire encore davantage les capacités fédérales du Canada en matière de science et de recherche. Bien que les détails de ces réductions n’aient pas encore été communiqués, le budget 2025 mentionne certains programmes ministériels qui seront touchés : Environnement et Changement climatique Canada, l’Agence canadienne d’inspection des aliments, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Ressources naturelles Canada et Innovation, Sciences et Développement économique Canada, entre autres. Pendant ce temps, la recherche et le développement du secteur privé continue de bénéficier d’un soutien, tandis que la science publique laissée à l’abandon.

La science publique prend des décennies à construire et quelques secondes à détruire, et les conséquences se feront sentir bien au-delà des laboratoires. Ces conséquences se traduiront par une réponse plus lente aux incendies de forêt, une diminution des inspections alimentaires et un affaiblissement de la surveillance des maladies. 

Le dernier rapport de l’IPFPC, Une feuille de route scientifique pour l’avenir du Canada, dresse un tableau sombre : seulement 6,5 % des scientifiques estiment que leur ministère dispose d’un financement suffisant pour la recherche; la confiance dans l’élaboration de politiques fondées sur des données probantes a chuté à 44 %; et 36 % des laboratoires fédéraux sont dans un état médiocre ou critique. Les rapports d’ingérence politique dans la recherche sont de plus en plus nombreux.

La science publique est déjà en manque de ressources et a besoin d’investissements pour rester résiliente. De nouvelles réductions pourraient porter un coup dévastateur, non seulement aux scientifiques, mais aussi à l’ensemble des Canadien·nes qui comptent sur leur travail.

La vue d’ensemble oubliée

On ne peut pas construire un Canada fort en affaiblissant ce qui assure sa cohésion. Ce qui est supprimé dans ce budget, ce n’est pas la bureaucratie, mais le tissu conjonctif qui assure la coordination et la responsabilité des programmes. Les membres de l’IPFPC sont la force tranquille derrière la puissance du Canada : des scientifiques, des ingénieur·es, des vérificateur·rices, des informaticien·nes et des expert·es en politique qui font fonctionner le gouvernement.

Les promesses de « faire les choses plus rapidement, plus simplement, et mieux » ne peuvent être tenues avec des capacités réduites, une formation limitée et un perfectionnement professionnel réduit. Si nous voulons vraiment un gouvernement qui fonctionne plus rapidement, plus simplement et mieux, nous devons commencer par garder et soutenir les personnes qui savent comment il fonctionne.

Les fonctionnaires savent déjà où se situent les inefficacités : mauvaise planification, systèmes désuets, et sous-traitance coûteuse. Ils/elles sont prêts à y remédier. Mais au lieu d’être habiletés à se moderniser, ils/elles sont mis à l’écart par des objectifs d’économies à court terme.

En l’absence de plan, les réductions entraîneront une succession de solutions rapides et de perte de connaissances. Une fois cette expertise disparue, il faudra des années pour la reconstruire. Les Canadien·nes en ressentiront les effets sous forme de services plus lents, d’une surveillance moins rigoureuse et d’une préparation moindre en cas de crise.

La voie à suivre 

Les Canadien·nes veulent que leur gouvernement dépense judicieusement, et les professionnel·les de la fonction publique partagent cet objectif. Mais l’efficacité sans capacité est synonyme de fragilité.

La voie la plus intelligente à suivre est claire :

  • Renforcer la fonction publique sans réductions importantes.
  • Réduire la sous-traitance inutile et reconstruire l’expertise à l’interne.
  • Adopter l’IA de manière responsable et transparente.
  • Réinvestir dans la prise de décision fondée sur des données probantes et dans l’intégrité scientifique.
  • Se concentrer sur la résolution des problèmes à long terme, et non sur les perspectives à court terme.

Nous demandons aux député·es d’examiner attentivement ce qui est supprimé et qui en paiera le prix. Les député·es ne doivent pas se contenter d’approuver ce budget sans discussion. Ils/elles doivent poser des questions difficiles sur la manière dont ces décisions affecteront leurs communautés et la capacité du Canada à répondre aux crises futures.

La soi-disant « efficacité » ne peut se faire au détriment de la sécurité, de la stabilité et des services publics qui assurent la cohésion de notre pays. 

Alors que l’inquiétude grandit parmi les membres au sujet des mesures de réaménagement des effectifs (RE) et que de plus en plus de ministères annoncent des RE, nous souhaitons attirer votre attention sur l’initiative de mobilité du ministère de la Défense nationale (MDN) et de la Commission de la fonction publique (CFP).

Le MDN recrutera des milliers de nouveaux employé·es dans les années à venir pour répondre aux engagements du gouvernement. En coopération avec la CFP, le MDN a lancé une initiative de mobilité pour faciliter le recrutement au sein de la fonction publique fédérale.

Le MDN a identifié huit secteurs de recrutement fonctionnels, chacun associé à des groupes professionnels spécifiques.

Le tableau ci-dessous fournit des liens vers les cheminements de carrière qui correspondent à ces groupes. Vous devez vous connecter via votre compte Emplois GC pour cliquer sur les liens ci-dessous. Les liens renvoient à une page interne du gouvernement pour les groupes professionnels visés, dont beaucoup incluent des classifications de l’Institut dans les groupes RE, TI, CP, NR, SH et SP.

Secteurs fonctionnels

Groupes professionnels

Programmes et services administratifs

La voie de la mobilité : Services et programmes administratifs (AS, CR, PM)

Pathway to Mobility: Administrative Services and Programs (AS, CR, PM)

Sciences

La voie de la mobilité : Chimie et sciences (BI, CH, DS, SG)

Pathway to Mobility: Chemistry and Scientifics (BI, CH, DS, SG)

Services de santé

La voie de la mobilité : Professionnel·les de la santé et du bien-être (HS/MD/ND/NU/OP/PH/PS/SW)

Pathway to Mobility: Health and Wellness Practitioners (HS/MD/ND/NU/OP/PH/PS/SW)

Commerce, finances, économie et approvisionnement

La voie de la mobilité : Professionnel·les des affaires, des finances et de l’approvisionnement (CO/CT/EC/PG)

Pathway to Mobility: Business, Finance, and Procurement Professionals (CO/CT/EC/PG)

Carrières dans la marine

La voie de la mobilité : Navires (SC/SO/SR)

Pathway to Mobility: Ships (SC/SO/SR)

Technologies de l’information, ingénierie et électronique

La voie de la mobilité : Électronique, ingénierie et technologies de l’information (EL/EN/TI)

Pathway to Mobility: Electronics, Engineering and Information Technology (EL/EN/IT)

Éducation, communications, RH, services juridiques

La voie de la mobilité : Services professionnels (ED/IS/LP/LS/PE/UT)

Pathway to Mobility: Professional Services (ED/IS/LP/LS/PE/UT)

Services opérationnels et techniques

La voie de la mobilité : Services opérationnels et techniques (EG, FR, GL, GS, GT, HP, TI)

Pathway to Mobility: Operational & Technical Services (EG, FR, GL, GS, GT, HP, TI)

Le MDN et le Secrétariat du Conseil du Trésor nous ont informés que ces postes seront pourvus au moyen de mutations volontaires au même niveau. Il ne s’agit pas d’une plateforme d’échange de postes et ce n’est pas lié aux échanges de postes ni au RE. Si des personnes figurent sur les listes prioritaires de la CFP, elles recevront ces offres de mutation en premier, mais nous encourageons les membres à poser leur candidature.

Dans une décision profondément décevante, et pour éviter toute négociation de bonne foi, la première ministre de l’Alberta a utilisé la disposition de dérogation pour forcer les 51 000 enseignant·es de l’Alberta à reprendre le travail. Il s’agit d’un précédent dangereux qui aura des répercussions sur les travailleur·ses de tout le pays. 

Les droits de négociation collective sont attaqués. 

La disposition de dérogation fait partie de la Charte canadienne des droits et libertés et, en Alberta, de l’Alberta Bill of Rights et de l’Alberta Human Rights Act. Cette disposition est destinée aux situations d’urgence. La disposition de dérogation permet aux gouvernements de contourner le cadre juridique des droits de la Charte, principalement les libertés fondamentales, les droits légaux et les droits à l’égalité.

Dans ce cas, la disposition de dérogation a été utilisée pour priver l’Alberta Teachers Association (ATA) de ses droits de négociation.

La première ministre Smith a instrumentalisé une législation destinée à protéger les citoyen·nes. Légiférer le retour au travail des enseignant·es, en les privant de leurs droits de négociation, est une attaque directe contre les élèves, les familles et les enseignant·es qui assurent le fonctionnement du système d’éducation. 

Cette législation signifie que les enseignant·es de l’Alberta n’ont aucun pouvoir de négociation pour une période d’au moins cinq ans et qu’ils/elles sont soumis à un contrat qu’ils/elles ont fermement rejeté. Cette mesure a un effet dissuasif sur les droits des travailleur·ses et est largement considérée comme un abus de pouvoir flagrant. 

Bien que la grève soit terminée, les classes de l’Alberta restent surchargées, insuffisamment soutenues et dépourvues des fonds indispensables. Les salaires des enseignant·es sont depuis trop longtemps inférieurs au taux d’inflation, et on leur demande chaque jour d’en faire plus avec moins. Pire encore, les enseignant·es ont été réduits au silence et la démocratie a été remise en question. 

Le président de l’ATA, Jason Schilling, a déclaré : « Les enseignant·es se conformeront à la loi, mais ne vous y trompez pas : se conformer n’est pas consentir. L’Association luttera contre cet abus de pouvoir avec tous les outils que la loi met à sa disposition et avec toute la conviction qu’elle possède. »

L’IPFPC est fier d’être solidaire de l’Alberta Teachers’ Association, de l’Alberta Federation of Labour et du Congrès du travail du Canada. En tant que mouvement syndical, nous devons défendre notre droit de négociation, de grève et de syndicalisation. 

Nous vous encourageons à manifester également votre solidarité. Visitez le site Web de l’ATA et passez à l’action dès aujourd’hui. 

Soutenir les enseignant·es de l’Alberta

L’ensemble des Canadien·nes doivent s’opposer à cette atteinte dévastatrice. 

Nous sommes conscients que de futurs moyens de pression pourraient avoir des répercussions supplémentaires sur les parents, y compris nos membres, dans toute la province. l’IPFPC veillera à ce que les membres soient informés de leurs droits et de la manière de manifester leur soutien. Les employeurs sont tenus d’examiner les demandes de mesures d’adaptation au cas par cas. 

Si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à vous adresser à vos délégué·es syndicaux locaux.

Le gouvernement fédéral devrait présenter son prochain budget le 4 novembre, dans le contexte d’un examen complet des dépenses proposant les compressions les plus importantes dans la fonction publique fédérale depuis des générations.

Ces réductions, qui devraient être annoncées ou renforcées dans ce budget, s’ajoutent aux gels d’embauche, aux remplacements retardés et aux ralentissements de programmes déjà en cours dans tous les ministères. Sous le couvert de « discipline » et d’« efficacité », ces compressions risquent de vider de leur substance les systèmes dont dépendent les Canadien·nes, qu’il s’agisse de la salubrité des aliments, des interventions d’urgence ou de la sécurité numérique.

Voici cinq signaux d’alarme à surveiller dans le budget 2025 et les raisons pour lesquelles ils sont importants pour l’avenir du Canada.

1. Un langage d’« efficacité » qui cache de vraies compressions budgétaires

Lorsque les gouvernements parlent de « révision des programmes », d’« attrition » ou de « rationalisation », ils veulent que les Canadien·nes imaginent une réduction de la bureaucratie plutôt qu’une diminution des inspections alimentaires, de la rapidité de réponse aux incendies de forêt ou de la surveillance des maladies.

En réalité, lorsque les réductions budgétaires sont trop importantes, ce n’est pas l’inefficacité qui est éliminée, mais les personnes et les services dont les Canadien·nes dépendent, souvent sans s’en rendre compte.

Réduire la taille des effectifs de la fonction publique ne créera pas magiquement des efficacités opérationnelles, tout comme remplacer le système de paye Phénix par un autre logiciel n’a pas résolu magiquement l’incapacité du gouvernement à payer ses employé·es correctement ou à temps.

Les professionnel·les de la fonction publique savent où se situent les problèmes, mauvaise planification, systèmes désuets, sous-traitance coûteuse et niveaux de gestion qui empêchent de faire quoi que ce soit. Ils et elles sont prêts à faire partie de la solution. 

2. L’intelligence artificielle, une « solution miracle » aux conséquences à long terme

Tout le monde veut que le gouvernement innove. Néanmoins, lorsque « l’efficacité propulsée par l’IA » devient un code pour remplacer les personnes au lieu d’améliorer les services et les emplois, les Canadien·nes sont perdants : systèmes défaillants, argent gaspillé et préjudice au public.

L’automatisation des décisions relatives aux prestations, aux inspections ou à la conformité sans un contrôle adéquat risque d’entraîner des erreurs et des inégalités. L’IA responsable signifie des systèmes d’IA publics, transparents et guidés par des professionnel·les, et non des outils privatisés développés par des fournisseurs multinationaux sans obligation de rendre des comptes.

Si le gouvernement veut mettre la technologie au service des Canadien·nes, il doit investir dans la capacité publique à concevoir, à vérifier et à gérer ces outils. Il ne peut pas utiliser l’IA comme une « solution miracle » pour justifier des compressions qui nuisent à la qualité de la fonction publique dont les Canadien·nes dépendent.

3. Une augmentation de la sous-traitance coûteuse

Alors que le gouvernement parle d’efficacité et de discipline, il est devenu excessivement dépendant de la sous-traitance inutile et gaspilleuse. La sous-traitance des services professionnels devrait atteindre un montant record de 26 G$ pour l’exercice en cours, soit le chiffre le plus élevé jamais enregistré. C’est de l’argent qui va à des sous-traitant·es privés au lieu de renforcer les capacités internes dont les Canadien·nes ont réellement besoin.

Cette croissance incontrôlée a un coût élevé, exposant les contribuables à des budgets démesurés et à une responsabilité minimale. Le directeur parlementaire du budget a montré que les sous-traitant·es coûtent de 22 % à 25,7 % de plus que les professionnel·les équivalents à l’interne. Cette pratique est inacceptable pour un gouvernement qui tente de trouver des économies et de réduire l’inefficacité tout en supprimant des emplois à temps plein dans la fonction publique. Si le gouvernement fédéral veut réaliser de véritables économies, il doit commencer par réduire l’appel à la sous-traitance.

4. La négligence de la science et des preuves

Qu’il s’agisse de surveiller les incendies de forêt ou de vérifier la qualité de l’eau, les scientifiques de la fonction publique jouent un rôle essentiel dans la sécurité de la population. Mais après des années de sous-investissement, de nombreux ministères sont déjà à bout de souffle.

Toute nouvelle réduction pourrait compromettre l’état de préparation du Canada en matière d’urgence sanitaire, de surveillance de l’environnement et de salubrité des aliments. Des problèmes persistants, tels que l’ingérence politique, l’insuffisance des effectifs et les obstacles à une communication ouverte, ne sont toujours pas résolus dans de nombreux ministères.

La protection de la science passe par un financement stable, des laboratoires modernes et la liberté de diffuser les résultats de la recherche, et non par une nouvelle série de restrictions ou de silences.

Pour en savoir plus, consultez notre dernier rapport sur l’état de la science au fédéral décrivant pourquoi il est essentiel de renouveler les investissements pour assurer la résilience du Canada.

5. La vue d’ensemble est oubliée

Comme l’indique l’économiste Jim Stanford du Centre for Future Work, il ne s’agit pas d’un « budget fédéral ordinaire ». Le moment est venu de défendre ce qui fait la force et l’indépendance du Canada, et non de le démanteler.

Les fonctionnaires constituent la première ligne de défense du Canada contre les risques : ils et elles traquent les incendies de forêt, veillent à la sécurité des aliments et des médicaments, protègent nos systèmes numériques et assurent la stabilité de l’économie en cas de crise. Investir en leur faveur, c’est investir dans un Canada plus sûr et plus autonome.

Ce dont les Canadien·nes ont réellement besoin

  • Renforcer la fonction publique sans compressions importantes
  • Réduire la sous-traitance inutile et reconstruire l’expertise à l’interne
  • Adopter l’IA de manière responsable
  • Réinvestir dans la prise de décision fondée sur des données probantes et dans l’intégrité scientifique
  • Se concentrer sur la résolution de problèmes à long terme, et non sur des solutions à court terme

Les fonctionnaires font partie de la solution : ils savent où des améliorations peuvent être apportées. Ce dont ils et elles ont besoin, c’est d’un soutien pour faire leur travail, et non de slogans sur la nécessité de faire « plus avec moins ».

Les compressions ne renforceront pas la résilience. C’est l’investissement dans la fonction publique qui la renforcera.

Le rapport de la vérificatrice générale sur les centres d’appels de l’ARC, publié le 22 octobre, constitue un signal d’alarme évident.

  • 10 000 emplois de l’ARC ont été supprimés depuis 2024
  • Le nombre d’agent·es des centres d’appels est passé de 7 800 à 3 500
  • Seulement 5 % des appels du mois de juin ont été traités conformément aux normes
  • Chaque agent·e bénéficie de moins de 30 minutes de formation par an
  • Le taux d’exactitude n’est que de 17 %, sur les questions fiscales de base
  •  Les robots conversationnels de l’IA fournissent la plupart du temps des informations fiscales erronées
  • Les plaintes ont augmenté de 145 %

Ce rapport le montre clairement : les compressions compromettent la qualité des services sur lesquels la population canadienne compte, ce qui se traduit par des temps d’attente plus longs, moins d’accès à des informations vitales et une frustration croissante pour les personnes qui ont besoin d’aide.

Les agent·es de l’ARC sont des professionnel·les qui veulent aider les Canadien·nes, mais qui sont voués à l’échec en raison de décisions politiques qui échappent à leur contrôle. Lorsqu’on sabre dans les capacités professionnelles, qu’on supprime les formations et qu’on remplace l’expertise par des algorithmes, les services s’effondrent et la population en paye le prix.

En réponse, le gouvernement met l’accent sur davantage d’IA et sur des engagements généraux en matière d’amélioration, plutôt que de s’engager à l’égard de la principale conclusion du rapport : aligner les niveaux de dotation sur la demande.

Les Canadien·nes veulent parler à une vraie personne, à quelqu’un qui comprend leur situation et qui peut leur fournir des renseignements fiables. La solution n’est pas d’augmenter l’IA ou les robots automatisés qui font en sorte que les gens se sentent frustrés et déconnectés.

Ceci nous rappelle que les défaillances actuelles des services sont le fruit des réductions précédentes. Et maintenant, le gouvernement fédéral demande aux Canadien·nes de se préparer à davantage de restrictions, avec des réductions de 15 % prévues dans le prochain budget, ce qui représente les coupes les plus importantes dans la fonction publique depuis des générations.

Les réductions déjà effectuées ralentissent les services et font en sorte qu’il est plus difficile pour les Canadien·nes d’obtenir l’aide dont ils et elles ont besoin. Le gouvernement doit clairement faire un choix : soit renforcer les services publics en y investissant, soit les compromettre encore plus.

Le groupe de travail sur l’équité, la diversité, l’inclusion et l’accessibilité (EDIA) de l’IPFPC invite les membres à participer au webinaire : La ménopause sur le lieu de travail. Notre objectif est de sensibiliser à la ménopause et au soutien disponibles pour améliorer votre santé, votre bien-être et votre environnement de travail.

Les défis associés à la ménopause peuvent créer des difficultés sur le lieu de travail, où les femmes et les personnes issues de la diversité de genre sont déjà confrontées à des inégalités. Bouffées de chaleur, fatigue et pertes de mémoire ne sont que quelques-uns des nombreux symptômes qui peuvent avoir un impact sur la routine quotidienne d’une personne et sur sa capacité à travailler.

Notre conférencière invitée, Lidia Assayag, est une avocate spécialisée dans la défense des droits, l’éducation et les missions humanitaires. Lidia est une éducatrice bénévole auprès de divers groupes de femmes. Elle abordera cette question et les méthodes permettant de lutter contre les inégalités sur le lieu de travail.

Lidia est directrice du Réseau québécois d’action pour la santé des femmes, un organisme à but non lucratif qui a reçu un prix d’excellence du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec en reconnaissance de son travail sur la ménopause.

Nous aborderons des sujets tels que :

●  Qu’est-ce que la ménopause : qui en fait l’expérience et à quel moment?

●  Comment les symptômes de la ménopause affectent-ils les femmes au travail?

●  Quels sont les principaux mythes à dissiper concernant la ménopause sur le lieu de travail?

●   Comment un lieu de travail peut-il devenir plus inclusif à l’égard de la ménopause?

Il y aura une séance en français et une séance en anglais, mais n’hésitez pas à poser vos questions dans l’une ou l’autre des langues.

Séance en anglais : le 4 décembre, 2025 à 12 h

Séance en français : le 1e décembre, 2025 de 12 h à 13 h HE

Au plaisir de vous y voir!

La reprise de la conférence sur la négociation après plusieurs années a été un grand succès. Du 9 au 11 septembre 2025, les membres de l’équipe de négociation de la fonction publique fédérale centrale et d’organismes sélectionnés ont participé à une formation informative et collaborative. La conférence a permis d’approfondir la compréhension du processus de négociation et de renforcer la solidarité entre les groupes.

Les participant·es ont pris part à un programme dynamique comprenant des présentations, des tables rondes interactives sur des expériences réelles et des activités pratiques visant à développer des compétences pratiques en matière de négociation. Dans un sondage réalisé après l’événement, près de 62 % des participant·es ont jugé la formation « excellente », soulignant les tables rondes interactives, les simulations de négociations réelles et l’atmosphère d’apprentissage collaboratif comme principaux points forts.

Un·e participant·e a noté que la formation « a donné vie au processus de négociation », tandis qu’un·e autre a déclaré qu’elle « a permis de renforcer la confiance et les liens entre des groupes qui ne travaillent pas souvent ensemble ».

Ces résultats confirment que la conférence a non seulement atteint ses objectifs d’apprentissage, mais qu’elle a également renforcé un fort sentiment de solidarité et de préparation au sein des équipes de négociation de l’Institut.

Katherine Kenny, l’une des négociatrices ayant participé à l’organisation de l’événement, a commenté son succès :

« Je suis ravie que cette formation ait atteint nos objectifs pédagogiques, mais aussi que les membres de différents groupes aient pu nouer des liens, partager leurs expériences et se soutenir mutuellement. »

Elle a ajouté :

« Bien que ce projet ait vu le jour dans notre section, c’est grâce aux connaissances et au talent combinés des équipes et des individus de l’Institut que cette formation unique a pu voir le jour. Cela a vraiment montré aux membres de notre équipe de négociation que l’ensemble de l’Institut les soutient lorsqu’ils/elles se rendent à la table des négociations. »

Bien que cette séance se soit concentrée sur les groupes de l’administration publique centrale, l’équipe de négociation envisage des séances similaires pour d’autres groupes dans un avenir proche. Les modules de formation élaborés pour cette conférence constitueront une ressource durable pour l’apprentissage et le perfectionnement futurs au sein de l’Institut.

Le retour de la conférence sur la négociation souligne l’engagement permanent de l’Institut à soutenir les membres et à doter les équipes de négociation des outils et de la confiance nécessaires pour négocier les meilleures ententes possibles en leur nom.

Les membres de l’Institut, comme tou·tes les membres de la fonction publique fédérale, sont la force tranquille qui sous-tend la puissance du Canada. Ce sont des professionnel·les dévoués qui protègent la santé ainsi que la sécurité économique et globale des Canadien·nes en mettant en place les programmes et les systèmes sur lesquels nous comptons tou·tes, surtout lorsque les temps sont difficiles.

Au début de l’année, le ministre des Finances, François-Philippe Champagne, a lancé une directive prévoyant des réductions de dépenses de 7,5 %, 10 % et 15 %, ce qui constitue l’attaque la plus dévastatrice contre la fonction publique fédérale depuis une génération. Des emplois et des programmes entiers pourraient être supprimés.

Ces réductions s’ajoutent au réaménagement des effectifs déjà mis en œuvre dans les ministères dans le cadre de l’exercice de recentrage des dépenses gouvernementales. Ce sont des réductions qui s’ajoutent à d’autres réductions.

Les membres de l’Institut contribuent à renforcer et à améliorer le Canada. Ces réductions pénaliseront la population. 

C’est l’occasion pour vous de faire connaître votre point de vue sur les conséquences de ces réductions.

Comment votre travail améliore-t-il la vie des Canadien·nes?

Ensemble, nous prenons position en faveur d’une fonction publique forte et d’un Canada stable et plus résilient.

Parlez-nous de l’importance de votre travail.