L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Réunion à distance avec Joyce Murray, ministre du Gouvernement numérique

Nous poursuivons nos efforts de tous les instants pour représenter et défendre nos membres malgré la situation actuelle entourant la COVID-19, et nous aimerions vous rendre compte d’une importante réunion que nous avons tenue par téléconférence avec la ministre Joyce Murray. 

La réunion du 12 mars était déjà prévue et devait porter sur son nouveau portefeuille (le « Gouvernement numérique »). Nous avons décidé de la tenir par téléconférence et ça s’est très bien passé. Comme nous cultivons une bonne relation avec elle depuis la période où elle était présidente du Conseil du Trésor, lors de la dernière législature, nous avons pu facilement engager un dialogue très intéressant et fructueux. 

Nous avons parlé de la nécessité de faire avancer rapidement et efficacement le projet ProGen, qui remplacera Phénix. La ministre nous a assuré que le projet était sa priorité absolue et que l’IPFPC et ses membres qui travaillent en TI au gouvernement resteraient des partenaires clés. J’ai également discuté avec elle de la nécessité de faire une étude de faisabilité pour l’Agence du revenu du Canada afin de passer plus rapidement à la solution SAP.

J’ai été très heureuse d’entendre la ministre souligner l’importance de la formation et du perfectionnement professionnel dans notre communauté informatique gouvernementale. Nous savons qu’il s’agit d’une priorité pour nos membres et d’un élément clé pour réussir la numérisation et la modernisation des systèmes informatiques du gouvernement. La ministre Murray l’a d’ailleurs évoqué avant même que je ne puisse le faire, ce que j’ai trouvé très rassurant. Elle m’a parlé de son intention de faire pression pour obtenir plus de ressources aux fins de la formation numérique. Je lui ai dit que nous tenions à travailler en partenariat avec elle. Nous vous donnerons bientôt de plus amples renseignements à ce sujet.

En conclusion, cette première réunion a été un succès et nous nous réjouissons à l’idée de continuer à collaborer pour le bénéfice mutuel de nos membres. Malgré la situation actuelle, mon équipe et moi-même, ici à l’IPFPC, faisons de notre mieux pour continuer à vous servir, vous, nos membres, en ces temps difficiles. 

Debi Daviau
Présidente


3 novembre 2017
Nous avons reçu plusieurs demandes d’information concernant les conséquences des problèmes du système de paye Phénix sur la paye rétroactive des membres qui ont signé de nouvelles conventions collectives cette année.

27 octobre 2017
L’Institut le préconisait depuis des années : le Conseil du Trésor (CT) a finalement accepté d’ajouter les contraceptifs non oraux à la couverture du Régime de soins de santé de la fonction publique (RSSFP).

6 octobre 2017
Radio-Canada et la CBC ont déclaré cette semaine que le projet Phénix était vraiment programmé pour l’échec. En effet, l’analyse de rentabilisation préparée en 2009 sous le gouvernement précédent ne contenait pas d’analyse des risques digne de ce nom et était motivée par des considérations politiques. L’ancien directeur parlementaire du budget déclare même qu’« en regardant cette analyse de rentabilisation, les lacunes de l’analyse des risques sont tellement grosses qu’un autobus pourrait passer dans les trous laissés par ce qui manque ».

3 octobre 2017
Étant donné le fiasco Phénix et conformément à la promesse faite aux agents négociateurs de permettre aux membres d’accéder plus facilement à l’information sur leur paye, Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) vient de publier le Bulletin sur la paye de septembre.

2 octobre 2017
L’Institut vient de déposer deux nouveaux griefs de principe dans la foulée du fiasco Phénix. Il est d’avis que le Conseil du Trésor ne respecte pas l’échéance de mise en œuvre des clauses de la convention collective des groupes AV et SP (120 jours et 90 jours, respectivement).

29 septembre 2017
L’impact des ratés du système de paye Phénix sur les employés fédéraux a fait couler beaucoup d’encre, mais relativement peu a été dit sur les préjudices subis par les retraités de la fonction publique.