Les équipes de négociation se mettent graduellement en place, des sondages sont menés auprès des membres, les priorités se dessinent, tant pour les groupes individuellement que pour l’IPFPC globalement. Bref, tous les groupes devraient pouvoir entamer les négociations d’ici la fin de cette année. C’est donc une période très fébrile, où les membres ont entre autres l’opportunité de faire part à leur équipe de négociation de leurs préoccupations en matière de conditions de travail et d’exercice. Il s’agit là d’un des rôles fondamentaux de l’Institut : négocier avec l’employeur de bonnes conventions collectives qui permettront à ses membres de rendre à tous les Canadiens des services publics de qualité.
Les travaux avec le Conseil du Trésor sur le Programme proposé de santé et mieux-être au travail (PSME) se poursuivent eux aussi à bon rythme. Au rythme où vont les choses, les parties ont bon espoir de déposer leur rapport final d’ici la fin de l’année 2018. Rappelons que le PSME vise à remplacer et améliorer le régime actuel de congé maladie et que ces grands paramètres ont été convenus en décembre 2016.
Du côté des employeurs qui ne relèvent pas du Conseil du Trésor canadien, il y en a un qui se distingue présentement par son refus obstiné de reconnaître la véritable valeur du travail de ses employés. En effet, les négociations avec Laboratoires Nucléaires Canadiens (CRPEG, WTEG, WPEG) sont dans une impasse. Différents moyens d’action seront entrepris prochainement pour faire entendre la voix des membres en vue des séances de conciliation qui se dérouleront cet automne. Ces membres ont été particulièrement éprouvés lors de leur cession à cet employeur privé.
Ils perdent en septembre l’accès à leur régime de retraite à prestations déterminées, remplacé par un maigre régime à prestations cibles, sans soins de santé ou soins dentaires. L’argent que l’employeur économisera ainsi ne sera pas réinvesti dans les salaires, loin de là.
Richard Beaulé
Directeur des relations du travail nationales à l'IPFPC