Février 2019 marquait le troisième anniversaire de Phénix et, pour souligner ce triste anniversaire, l’IPFPC a lancé une Semaine nationale d’action. Pour l’occasion, des activités en milieu de travail et des dîners d'information ont été organisées par les membres et la présidente de l’IPFPC, Debi Daviau, accompagnée du vice-président Stéphane Aubry, a réclamé haut et fort en conférence de presse que le gouvernement fédéral réserve des fonds suffisants dans son prochain budget pour garantir le remplacement rapide de Phénix.
Comme le rapporte Radio-Canada, la présidente Daviau « a appelé lundi matin Ottawa à remplacer le système Phénix au plus vite » [car] « il est (…) aussi irréparable que les préjudices causés à [nos] membres depuis exactement trois ans. Nous ne pouvons pas réparer le système Phénix pantoute, insiste-t-elle. L’effort doit être de nettoyer les données avant de les mettre dans le nouveau système. Nous, à l’Institut, nos efforts sont pour la plupart avec le nouveau système — essayer d’avoir un nouveau système qui peut payer les fonctionnaires tout de suite ».
« Le système Phénix, poursuit-elle dans le Journal Métro, conçu par le géant américain IBM, avait été lancé il y a trois ans par un nombre limité de ministères dans le but de rationaliser ce qui était devenu une structure lourde et obsolète. Ce nouveau système était également censé faire économiser 70 M $ par an aux contribuables en supprimant des milliers de postes de conseillers à la paye. On estime maintenant que le coût combiné de la mise en œuvre du système et de sa stabilisation dépasse le milliard de dollars », selon la présidente Daviau.
« C’est inacceptable, s’insurge le vice-président Stéphane Aubry, dont les propos sont cités dans Le Droit. Une solution doit être mise en place beaucoup plus rapidement. Dix ans, ce n’est pas acceptable, mais quand on regarde la vitesse à laquelle les dossiers sont traités en ce moment, ça continue de prendre du temps à stabiliser la situation ».
« Le gouvernement semblait être sur la bonne voie pour trouver un nouveau système, après avoir réduit à trois la liste des fournisseurs potentiels, [explique la présidente Daviau dans L'actualité]. Des progrès ont également été réalisés dans les négociations visant à dédommager les fonctionnaires lésés, bien que l’objectif initial était de mettre en place un nouveau système capable de gérer les dossiers de paye de plus de 300 000 employés du gouvernement ».
On peut consulter la conférence de presse de la présidente Daviau dans son intégralité ici.