Zul Nanji est un vérificateur international à la retraite de l’ARC. Originaire du Kenya, Zul travaille en fiscalité internationale depuis son arrivée à Ottawa en 1992. Il a travaillé comme vérificateur pendant 35 ans.
« Nous voyons la fiscalité comme un sport — parfois, nous gagnons et parfois, nous perdons. Et c’est par rapport aux grandes sociétés que nous voulons gagner. Nous tentons de trouver les erreurs dans leur déclaration. Et nous en trouvons! » Pourquoi est-ce important? Selon Zul, la population canadienne est en droit de s’attendre à ce que tout le monde paie sa part d’impôt.
« Ce n’est pas juste qu’une grande société puisse transférer des millions de dollars ailleurs dans le monde sans payer d’impôt, retrancher cette somme de sa déclaration, puis ramener l’argent au pays sous forme de prêt ou de cadeau pour ne pas avoir à payer d’impôt », estime Zul. « Elle a récolté cet argent au Canada, alors elle doit payer son dû. »
Ce n’est pas simplement une question d’équité — Zul sait ce qui est en jeu si l’ARC ne réussit pas à sévir contre ce genre de fraude ou d’activité illégale.
« Demandez tout ce que vous voulez à vos représentants du gouvernement. Si les coffres sont pleins, ça ira, sinon, ils doivent vous le refuser, ou c’est alors le déficit budgétaire, et vos enfants et petits-enfants devront en faire les frais. »
Les dossiers de Zul avaient une incidence considérable sur la population canadienne. Son travail diligent a permis aux entreprises canadiennes de concurrencer les importations.
Zul est fier d’avoir représenté les intérêts du Canada sur l’échiquier international. « Lorsque je participais à des réunions à l’étranger, je m’assurais de débattre les questions fiscales avec les représentants des autres pays en cherchant avant tout à défendre l’intérêt du Canada. »
Zul demeure d’avis que les services de l’ARC doivent continuer de relever du secteur public.
« À l’ARC, nous ne nous attardons pas aux profits. Nous cherchons à rendre service à la population », souligne Zul. « Nous cherchons à ce que tout le monde paie sa juste part, car nous voulons assurer le droit aux écoles, aux hôpitaux et aux services sociaux. »
Même à la retraite, Zul continue de rendre service en faisant du bénévolat. Il offre aux aînés de les aider à remplir leur déclaration fiscale.