L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Nicole Wanamaker, protectrice de la chaîne alimentaire canadienne

Avant de commencer sa journée consacrée au bien-être du bétail du Nouveau-Brunswick,  Dre Nicole Wanamaker se réveille très tôt pour s’occuper de ses enfants et de sa ferme laitière.

Elle est vétérinaire en chef du service vétérinaire provincial du Nouveau-Brunswick et protège les Canadiens en assurant la santé et le bien-être des animaux.  

 

« En tant que gestionnaire du service vétérinaire provincial, je veux être certaine que les animaux du Nouveau-Brunswick qui entrent dans la chaîne alimentaire sont propres à la consommation humaine », explique Nicole.

Son équipe de 20 vétérinaires de terrain teste et traite des animaux, des vaches aux poulets, partout dans la province. Selon Nicole, avoir un service vétérinaire financé par la province est essentiel pour les agriculteurs ruraux, car autrement ils n’auraient peut-être pas les moyens de soigner leurs animaux.

Elle et son équipe s’assurent que les agriculteurs peuvent obtenir de l’aide quand ils en ont besoin, à un prix abordable.

« Comme nous sommes un service vétérinaire provincial, tous nos honoraires sont fixes, peu importe que nous devions nous rendre à cinq minutes ou à deux heures de route de la clinique. Ça coûte toujours la même chose. »

Tous les jours, les vétérinaires mobiles qui s’occupent de gros animaux d’élevage font face à de nombreuses difficultés.

« Parmi les dangers qui guettent les vétérinaires pour gros animaux, il y a les ruades, les morsures, les bousculades et les poussées contre des objets, sans oublier les coupures », dit-elle. 

Nicole fait de son mieux pour que son équipe dispose des ressources nécessaires à sa réussite, mais elle admet qu’il est difficile pour une femme en science dans un domaine aussi exigeant d’atteindre un bon équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée.

L’IPFPC contribue au maintien en poste et au soutien des vétérinaires dans les environnements difficiles en négociant des salaires plus intéressants et des horaires de travail plus flexibles. Nicole ajoute qu’il n’y a pas assez de vétérinaires prêts à travailler avec de gros animaux au Canada. C’est pourquoi il est important que les vétérinaires sur le terrain soient convenablement rémunérés, formés et protégés pour ce travail.

« L’IPFPC est intervenu pour que nous ayons de l’équipement de protection individuelle, comme des bottes à coque d’acier et des combinaisons, et nous a sensibilisés, comme vétérinaires, à certains dangers inhérents à notre travail », poursuit-elle. 

Nicole est fière d’être membre de l’IPFPC et de l’excellent travail qu’elle fait en assurant la liaison entre des vétérinaires de l’ensemble du Nouveau-Brunswick.

« Ce qui me rend le plus fière dans ma carrière, c’est de gérer aujourd’hui les services vétérinaires de la province et ainsi de pouvoir mettre en contact des vétérinaires de toute la province et offrir aux éleveurs-producteurs des services essentiels et universels », conclut-elle. 

Ce sont des membres de l’IPFPC comme Nicole qui protègent la santé et la sécurité publiques. Tous les jours.