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Xiaolan Wang, une femme à l’avant-plan de la recherche sur le changement climatique

Xiaolan Wang est climatologue à Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) et a travaillé partout dans le monde en climatologie. 
 
Après un baccalauréat et une maîtrise en hydrométéorologie en Chine, Xiaolan a obtenu un doctorat en climatologie en Allemagne et au Portugal. 

Sa formation et sa passion pour la météorologie l’ont amenée à travailler à ECCC, où elle est spécialiste en ensembles de données climatologiques. 

« Le travail que je fais est important pour les Canadiens parce qu’il produit des ensembles et des produits de données climatologiques de haute qualité ainsi que de l’information essentielle sur le climat. Ce sont des fonds publics dépensés judicieusement », fait-elle valoir. 

 

Xiaolan veut d’abord comprendre les tendances climatiques passées, présentes et futures afin de produire l’information dont le Canada a besoin pour lutter contre le changement climatique. 

Il est important de confier ces recherches dans le secteur public, car les universités et le secteur privé peuvent difficilement obtenir les données, les ressources et les fonds nécessaires pour mener des recherches objectives. 

« Il est pratiquement impossible de faire ce travail en milieu universitaire ou dans le secteur privé, car il faut s’appuyer sur un très large éventail de données et de connaissances spécialisées relatives à l’histoire, au climat actuel et aux normes en matière de surveillance du climat au Canada », poursuit-elle. 

Selon Xiaolan, le secteur public est garant de la qualité du processus de recherche suivi dans l’élaboration d’un plan d’action mondial contre le changement climatique.

« C’est un travail qui doit être fait systématiquement et avec constance et qui requiert de s’y consacrer sur une très longue période », explique-t-elle.

Si elles n’étaient pas traitées de manière cohérente par des scientifiques compétents, les données artificielles passeraient à travers les mailles du filet, et ce que nous savons du changement climatique serait complètement erroné. 

Heureusement, des scientifiques comme Xiaolan s’emploient à éviter que de telles erreurs se produisent. 
 
Nos scientifiques ont besoin de conditions de travail stables et d’un équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée. Mère de deux enfants, Xiaolan apprécie les horaires de travail flexibles dont le syndicat lui fait bénéficier. 

« Avoir la possibilité de maintenir un bon équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée, c’est très important pour les femmes en science, soutient-elle. Je suis bien contente que nos conventions collectives prévoient des horaires de travail flexibles et des modalités de télétravail ». 

La plupart des scientifiques du secteur public ont une charge de travail lourde, mais pour Xiaolan, être syndiquée lui donne accès à des processus d’autorisation de voyage et de télétravail conviviaux, à des technologies utiles et à des ressources sur simple demande. 

« C’est toujours bon de savoir que le syndicat vous appuie et que quelqu’un est prêt à vous aider ou à vous donner des conseils au besoin », conclut-elle. 

Le Canada doit demeurer un chef de file dans la lutte contre le changement climatique. Et pour ce faire, il a besoin de ses scientifiques publics. 

Le Canada a de la chance d’avoir des scientifiques comme Xiaolan qui se consacrent à la sauvegarde de ses océans et de ses écosystèmes.