L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Hugo Landry — De meilleurs lieux de travail pour un Canada meilleur

Hugo s’implique dans son syndicat depuis plus de dix ans. Il est aujourd’hui délégué syndical et délégué du groupe CS, en plus d’avoir participé à de nombreux projets et campagnes. Il considère qu’il y a plusieurs façons de s’impliquer et de soutenir le syndicat, et qu’il sufft parfois de dire sans détour ce dont on a besoin dans le milieu de travail.

«Notre syndicat n’est pas une entreprise qui fournit des services, mais une organisation qui est là pour nous et qui dépend de la mobilisation de ses membres. En nous impliquant à différents niveaux, nous pouvons rester près les uns des autres et veiller à ce que les décisions et les mesures prises par le syndicat correspondent à nos aspirations. Mais pour ce faire, il est important de s’investir pleinement.»

Hugo est passionné par la satisfaction des besoins de ses collègues syndiqué(e)s : il leur donne des informations, défend leurs intérêts, dispense des formations et encourage chacun(e) à faire entendre sa voix.


«Je suis très fer de mon travail de délégué syndical et à ce titre, je veille à ce que tous vivent une expérience positive comme membres, car lorsque ceux-ci sont heureux au travail, ils sont beaucoup plus en mesure d’améliorer les services publics, ainsi que le sort des travailleurs et travailleuses. Par conséquent, nous pouvons améliorer les systèmes gouvernementaux pour rendre les lieux de travail plus sûrs et mieux appropriés pour chaque fonctionnaire», ajoute-t-il.

Hugo a étudié le génie informatique à l’Université de Sherbrooke avant de devenir analyste de systèmes informatiques chez Environnement et Changement climatique Canada à Montréal.

Enfant, il s’est toujours intéressé aux dernières technologies et à l’évolution du domaine du génie, ce qui a fni par forger son parcours professionnel et sa passion. En tant que superviseurs aux applications de calcul haute performance, Hugo travaille sur modèles numériques qui prédisent entre autres les trajectoires des feux de forêt et les concentrations de polluants dans l’air. Ces données sont essentielles pour la prise de décisions factuelles qui permettent de sauver des vies.

De bien des façons, Hugo voit comment son activité syndicale a un effet domino qui se répercute d’un océan à l’autre.

«Un Canada meilleur est un pays où il y a plus de justice et d’équité. Cela signife que les gens doivent pouvoir disposer
des ressources qui leur sont indispensables sans pour autant y perdre leur portefeuille. Nous ne représentons pas seulement nos membres, mais aussi une bonne partie de la population éprouvant des problèmes semblables».

Lorsque nous nous battons pour nos pensions, nous nous battons aussi pour la sécurité de retraite de tous les Canadien(ne)s.
Lorsque nous faisons pression pour conclure des conventions équitables, nous plaçons la barre plus haut pour tous les
travailleurs et les travailleuses. Lorsque nous prenons position en faveur de l’assurance-médicaments, c’est par solidarité avec ceux et celles qui n’y ont pas accès.

Les syndicats doivent fgurer au nombre des mouvements qui protègent et améliorent les droits de la personne, notamment des travailleurs et travailleuses, et la force de l’IPFPC repose justement sur des membres comme Hugo qui œuvrent à cette fn et s’efforcent d’améliorer le quotidien des gens, de partout au Canada.