L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Branden Murdoch — Protéger les Canadiens partout où ils vont

Qu’il s’agisse d’enquêter sur un avion qui s’abîme en mer, un train qui déraille dans les Prairies ou le déversement d’un pipeline dans les montagnes, les spécialistes du Bureau de la sécurité des transports qui analysent les enregistreurs de données parviennent à élucider les mystères.

Ils le font même parfois mieux que quiconque sur la planète.

Branden Murdoch a grandi sur une ferme en Colombie-Britannique avant de découvrir son amour pour le génie aérospatial à l’Université Carleton.

Aujourd’hui membre de l’Institut, il est un de ces analystes de classe mondiale.

 

Branden analyse l’information récupérée dans des « boîtes noires », qui enregistrent les données de vol et les voix du poste de pilotage. De concert avec son équipe, il étudie l’information sur les écrasements d’avion afin de déterminer ce qui s’est passé et de prévenir les accidents. 

Ce spécialiste est fier de voir que son travail améliore le quotidien des gens.

« Chaque jour, je sais exactement ce que je vais faire pour améliorer la sécurité des transports, et ce, non seulement au Canada, mais aussi dans le monde entier, car notre mandat est international... Je sais que j’améliore la sécurité de l’aviation et des transports partout sur la planète ».

Au cours des dernières années, Branden et ses collègues ont gagné en crédibilité dans les secteurs public et privé du monde entier. L’industrie avait l’habitude de négliger les données sur les collisions, et le fait de souligner les principaux problèmes des boîtes noires et des autres dispositifs du genre n’est pas sans difficulté. Compte tenu de la profondeur de l’engagement des membres de son équipe et de leurs capacités pratiques, ils savent maintenant que lorsqu’ils prennent la parole, les organismes de réglementation leur prêtent une oreille attentive.

La nécessité d’assurer le maintien de leur impartialité par rapport aux organismes de réglementation explique pourquoi ce travail se fait dans le secteur public plutôt que dans le secteur privé.

« Tout le monde aime rentrer chez soi et rendre visite à ses parents à Noël, tout le monde veut des vacances au soleil... mais personne ne veut que ses proches meurent en mer sur un bateau de pêche, ajoute-t-il. Ainsi, je pense que chacun sait qu’il y a des conséquences bien tangibles et déchirantes quand la sécurité est reléguée aux oubliettes et que quelque chose passe à travers les mailles du filet. »

Sa plus grande source de fierté cependant, n’a rien à voir avec le travail.

Comme beaucoup d’entre nous, c’est la possibilité de concilier son travail et sa famille qui lui procure la plus grande joie, lui qui peut ainsi rentrer chez lui en ayant le sentiment du devoir accompli à la fin de la journée, tout en ayant la possibilité de passer du temps de qualité avec ses proches.

Travailler au Bureau de la sécurité des transports en bénéficiant de la protection de son syndicat lui permet de maintenir cet équilibre crucial, tout en s’assurant que son équipe a les ressources nécessaires pour faire son travail du mieux qu’elle le peut.

« Je sais que les Canadiens peuvent voir que notre travail se traduit par des réalisations concrètes pour améliorer la sécurité des transports et sauver des vies. Chacun peut ainsi dormir tranquille, en sachant que des esprits très brillants s’assurent de la sécurité des citoyens chaque fois qu’ils montent à bord d’un avion, d’un train ou d’un bateau. »