Le 29 mars 2022, la présidente Carr, accompagnée des spécialistes du personnel de l’Institut, Richard Gaboton et Sara Delaney, a comparu devant le groupe de travail du gouvernement chargé d’examiner la Loi sur l’équité en matière d’emploi.
La Loi sur l’équité en matière d’emploi visait à promouvoir la justice, l’égalité et l’accès dans les lieux de travail sous réglementation fédérale en cernant et en éliminant les obstacles systémiques à la participation et à la promotion des groupes marginalisés. Nous pensons que l’équité en matière d’emploi est un outil essentiel pour cerner et éliminer les obstacles systémiques pour les travailleurs victimes de discrimination. Elle complète les processus de négociation collective et de consultation afin de garantir la justice et l’équité au travail.
Après avoir parlé de notre travail en cours sur cette question, la présidente Carr a exposé nos préoccupations, notre analyse et nos recommandations au Groupe de travail sur la dotation et l’équité en matière d’emploi dans la fonction publique.
Dans ses propos, la présidente Carr a dénoncé l’absence de mesures promptes et efficaces de la part de l’employeur pour lutter contre le racisme et la discrimination dans la fonction publique. Ce n’est hélas rien de nouveau pour de nombreux employés de la fonction publique fédérale. Il faut reconnaître la longue histoire d’aliénation des personnes autochtones, noires et de couleur (PANDC) dans la fonction publique et corriger la situation.
La représentation des groupes en quête d’équité dans les milieux de travail fédéraux ne peut s’améliorer dans le contexte actuel. Le gouvernement fédéral doit prendre des mesures immédiates et décisives pour créer des lieux de travail fédéraux qui sont inclusifs et diversifiés.
Nous sommes en train de rédiger un second mémoire pour le Groupe de travail qui détaillera de façon plus précise les expériences et les préoccupations de nos membres sur cette question critique.