L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Nous exigeons un congé payé pour les travailleurs hospitaliers de l’Ontario en temps de pandémie

Au cours de la première vague de la pandémie, les employés hospitaliers qui ne présentaient pas de symptômes, mais qui devaient s’isoler en raison d’une exposition présumée à la COVID-19, pouvaient accéder à leurs congés payés.

Maintenant ces mêmes employés sont obligés de prendre des congés sans solde ou d’autres types de congés, comme leur congé annuel. 

Il est odieux de pénaliser les travailleurs des services essentiels qui doivent s’isoler pour protéger le personnel et les patients des hôpitaux pendant une pandémie mondiale.

Debi Daviau, présidente de l’IPFPC, a écrit à la ministre de la Santé de l’Ontario, à l’Association des hôpitaux de l’Ontario et aux directeurs généraux des établissements de santé provinciaux où travaillent nos membres pour leur faire savoir que cette modification des dispositions relatives aux congés payés est indéfendable.

Si vous êtes un travailleur hospitalier de l’Ontario tenu de s’isoler en raison d’une possible exposition à la COVID-19 et que vous ne bénéficiez pas d’un congé payé, contactez-nous dès maintenant pour obtenir de l’aide.

Demandez l’aide du syndicat

À l’heure actuelle, les demandes de congé sont évaluées au cas par cas. Ce type de pouvoir discrétionnaire accordé à la direction débouche immanquablement sur des incohérences et des inégalités, ce qui vient aggraver la détresse dont souffrent des milliers de travailleurs, principalement des femmes, qui sont aux premières lignes du combat contre la crise pandémique.

C’est une façon inadmissible de traiter le personnel hospitalier qui fait un travail essentiel.

Nous demandons donc au gouvernement de revenir sur cette décision et de trouver une solution appropriée permettant à nos syndiqués de continuer à se prévaloir de leurs congés payés dans ces circonstances exceptionnellement difficiles.

Nous donnerons davantage d’informations à nos membres au fur et à mesure que nous recevrons des réponses du ministre de la Santé et des directeurs d’hôpitaux.