Des centaines de milliers de travailleuses et de travailleurs du secteur public québécois sont en grève. Cette ronde de négociations collectives dure depuis plusieurs mois et la grève a débuté le 6 novembre 2023. Il s’agit de la plus longue grève du secteur public au Québec au cours des 50 dernières années.
Venant des secteurs de la santé, de l’éducation, des services sociaux et des cégep — des domaines majoritairement dominés par les femmes — et sous la bannière du Front commun, ces travailleuses et travailleurs méritent un contrat équitable. Tout au long de la pandémie et au-delà, ces personnes ont travaillé sans relâche pour maintenir leur secteur à flot malgré le manque de ressources, les salaires dérisoires et les conditions de travail pénibles.
Il est clair que leur employeur, le gouvernement de la CAQ, a dévalorisé le travail de nos collègues du Québec. Les ententes proposées n’ont pas répondu à leurs demandes justifiées de rattrapage salarial, de protection contre l’inflation et d’amélioration des conditions de travail.
L’Institut soutient sans réserve nos collègues en grève avec le Front commun. Les travailleuses et travailleurs du secteur public québécois méritent mieux : un contrat équitable.
La solidarité syndicale est une force. Bien que les membres de l’IPFPC au Québec ne soient pas en position de grève légale et doivent donc se rendre au travail comme d’habitude, nous encourageons nos membres à montrer leur soutien et à se joindre à un piquet de grève pendant leurs pauses non rémunérées ou en dehors des heures de travail. Contribuons à établir la norme pour tous les lieux de travail du secteur public.
Le Front commun est une alliance composée de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS). Ensemble, ils représentent plus de 420 000 membres et négocient d’une seule voix.