Chapitre D'Essex-Kent Rapport du président, John Purdie
Nous ne sommes pas près d’oublier l’année 2020, mais j’espère néanmoins que vous vous portez bien durant notre lutte historique contre la pandémie de COVID-19.
Comme beaucoup d’entre vous, j’ai eu mon lot de déceptions, d’autant plus que ma conjointe et ma fille sont des professionnelles de la santé de première ligne, ce qui ajoute au stress. Adieu les vacances d’été prévues dans la région de Muskoka et à Vancouver! Adieu les fêtes entre amis au bord de la piscine! Adieu les sports d’été aux Highland Games! Adieu les repas dans nos restaurants préférés! Adieu les événements familiaux! Même chose pour mon bénévolat dans la communauté et mon rôle d’entraîneur de hockey. J’avais à peine eu le temps d’y reprendre goût que j’ai dû y renoncer. Mes enfants ont dû se passer d’une collation des grades, d’un bal des finissants du secondaire et d’un voyage scolaire en Europe. Nous avons pleuré un être cher et un membre de la famille sans qu’il soit possible de leur rendre hommage comme nous l’aurions voulu. Et cette année, pour Noël, nous resterons dans notre bulle, sans voir nos proches et sans cette célébration familiale qui aurait réuni frères et sœurs pour la première fois en 45 ans.
Ma vie professionnelle n’a pas été épargnée, et les annulations se sont succédé. D’abord, tous les événements en personne de l’IPFPC. Puis, après des mois de travail, les conférences et les activités prévues pour notre conseil régional d’avril qui devait avoir lieu à Windsor. Ensuite, le Conseil des délégués syndicaux et les travaux des comités régionaux et nationaux où nous planifions nos interventions pour les membres. Enfin, les visites tant attendues à l’Hôpital régional de Windsor et au Centre de recherche et de développement de Harrow.
La pandémie n’a pas eu que de mauvais côtés, et en tant que membres de l’IPFPC, nous avons quand même des raisons de nous réjouir. Grâce à notre solide convention collective, nous avons conservé nos emplois (et nos salaires!) alors que bien d’autres n’ont pas eu cette chance. Grâce au soutien de l’IPFPC, nous avons pu travailler à distance lorsque cela était possible. Grâce aux avantages sociaux négociés par l’IPFPC, comme les soins de santé et les dispositions sur la famille, qui sont d’autant plus importants dans le contexte actuel, nous étions bien protégés. Notre syndicat veille au grain, et j’ai travaillé sans relâche à la défense des intérêts des membres, en examinant des griefs et en me penchant sur l’enjeu des retraites pour raisons médicales. Je suis fier des travailleurs de première ligne, membres de l’IPFPC, comme les infirmières et infirmiers de Chatham ou les radiothérapeutes de l’Hôpital régional de Windsor, qui jouent un rôle si important. Les vaccins sont porteurs d’espoir, et ce sont les membres de l’IPFPC chez Santé Canada qui mènent la charge. L’IPFPC s’active pour traiter les enjeux de dépression et d’isolement soulevés par la pandémie. À l’échelle nationale, nous défendons le droit pour tous d’avoir accès à l’EPI, aux accommodements familiaux et aux subventions et aux programmes gouvernementaux. Nous nous préparons à l’année 2021 en espérant un retour à la « normale » de nos activités, un concept qui revêt une toute nouvelle signification.
Donc, plutôt que de nous laisser aller au découragement, réfléchissons à ce que nous offre l’IPFPC et à certains avantages que nous tenons pour acquis en tant que fiers membres d’un syndicat. Passons du bon temps en famille, revenons à l’essentiel et profitons du télétravail (allô les économies de nettoyage à sec ☺). Bientôt, tout ira mieux. En attendant, l’IPFPC monte la garde.
En tant que président de votre chapitre, je vous souhaite donc de très joyeuses fêtes. Sachez que nous ne vous oublions pas. Prenez le temps d’ensoleiller la journée de vos proches en les saluant par téléphone, courriel ou texto. Si vous avez besoin d’aide ou d’information, n’hésitez pas à communiquer avec moi, car je me tiens prêt à vous servir.
En toute solidarité,
John Purdie CPA, CMA
Courriel : jpurdie@pipsc.ca