Procès-verbal
Comité sur la reconnaissance professionnelle et les titres de compétence (CRPTC)
Date : 8 mars 2024
Lieu : 250 rue Tremblay, Ottawa
Heure de la réunion : De 9 h à 16 h 30 (HE)
Procès-verbal rédigé par : Coralie Leduc
(Traduit de l’anglais)
Sont présents : |
Sont absents : |
Thomas Landry, président (SP-ATL) |
Fatima Hashmi, membre (SUN-RT - ONT) |
Invités : |
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Ryan Campbell (chef d’équipe, Recherche) |
1. Mots de bienvenue, tour de table et adoption de l’ordre du jour |
La présidence prononce un mot de bienvenue et souligne l’importance d’obtenir des résultats concrets cette année. Les membres se présentent officiellement, en donnant un aperçu de leur expertise et de leur motivation à rejoindre le comité.
Thomas affirme qu’un bon échantillon des groupes de l’Institut est représenté dans les membres et les amis du comité. Le maintien de Joanne Bouchard en tant que membre et de David Yazbeck en tant que personne-ressource est un atout, et l’expertise et la perspicacité des nouveaux membres sont les bienvenues. Cette année, la présidence veillera à ce que les participant·es soient aussi assidus que possible et sera plus stricte en ce qui concerne les absences.
L’ordre du jour est adopté à l’unanimité. |
2. Adoption du procès-verbal de la réunion précédente (15 décembre 2023) |
Le procès-verbal de la réunion du CRPTC du 15 décembre 2023 sera envoyé, examiné et approuvé par les membres précédents du Comité. Une fois approuvé, Coralie l'enverra à la traduction et le publiera sur la page Web du CRPTC. |
3. Examen des activités précédentes de la CRPTC |
Le Comité discute de ce qui a été fait au cours de l’année écoulée afin de déterminer le plan de travail de l’année en cours. Les activités précédentes du CRPTC se sont centrées sur trois projets principaux : Navigar, le libellé des conventions collectives et les classifications, et la gestion des performances.
1- Navigar Après avoir examiné le projet Navigar de l’Institut, le Conseil d’administration a décidé de le confier à un groupe de travail spécialisé. Le Comité aimerait en savoir plus sur l’état d’avancement du projet.
2- Libellé des conventions collectives et classifications Joanne et Gerry ont dirigé l’examen du libellé utilisé dans les conventions collectives afin de relever les thèmes communs à tous les groupes, de souligner les points forts et de suggérer comment le Comité pourrait aider l’équipe de négociation à améliorer le libellé des conventions collectives.
Une analyse de rentabilité concernant la collaboration avec certains groupes de négociation a été préparée et présentée au Comité exécutif. Cependant, lorsque ce projet a été présenté au comité de négociation, le CRPTC a été prié de rester en retrait. Ce fut une déception, car le CRPTC avait investi du temps et des efforts dans ce projet. Si cette question est réexaminée par le Comité, elle devra bénéficier du soutien total du Conseil d’administration. L’un des principaux objectifs de cette année est donc d’améliorer la communication entre le Conseil d’administration et ce comité consultatif afin de garantir la production de résultats.
Le CRPTC s’est également penché sur une question importante concernant les classifications désavantageuses des professionnel·les et la faible reconnaissance des diplômes obtenus à l’étranger — un obstacle important pour garantir l’égalité de rémunération pour un travail égal. La classification étant une question importante pour l’Institut, le Comité estime qu’il s’agissait d’une excellente occasion de susciter une réflexion et un débat sur la question, étant donné qu’elle concerne la plupart, voire la totalité, des membres de l’Institut.
Une deuxième analyse de rentabilité visant à déterminer stratégiquement comment cette question a été soulevée et comment l’Institut devrait procéder a été présentée au Conseil d’administration dans l’espoir de lancer une enquête complète sur la situation. Cette analyse a aussi été retenue.
3- Gestion du rendement Le CRPTC souhaite redéfinir l’approche actuelle des entretiens d’évaluation et de la gestion du rendement afin d’aider les membres à mieux se préparer et à les utiliser à leur avantage. Au lieu d’adopter une approche réactive de l’évaluation des performances (par exemple, ce qu’un membre doit faire s’il reçoit une mauvaise évaluation pour se protéger), il propose de la réorganiser pour en faire un outil proactif d’autonomisation. Par exemple, il est essentiel de négocier les conditions de travail par le biais de la gestion des performances, y compris l’utilisation des heures supplémentaires et d’autres ressources pour atteindre les objectifs.
Lors d’une évaluation du rendement, un membre pourrait indiquer à son employeur que pour atteindre l’objectif A, il aura besoin de x heures supplémentaires ou de x ressources. En le consignant dans son évaluation, il pourraient être mieux placé pour obtenir le soutien dont il a besoin, se faire payer ses heures supplémentaires et se protéger lors de sa prochaine évaluation si son objectif n’a pas été atteint en raison d’un soutien inadéquat. Après tout, nos membres sont des professionnel·les dans leur domaine, et le passage au travail à distance pendant la COVID-19 est la preuve que les professionnel·les fonctionnent bien sans microgestion. La question centrale à laquelle les membres doivent répondre devrait être la suivante : « Quelles sont les conditions de travail dont vous avez besoin pour offrir le meilleur produit ou service au public? » |
4. Discussion franche avec la présidente de l’Institut, Jennifer Carr |
Jennifer Carr, présidente de l’Institut, prend part à une discussion franche avec le CRPTC. Jennifer exprime l’une de ses visions et espère que le CRPTC peut l’aider à la réaliser : Elle veut que nos membres soient fiers d’être des professionnel·les et fiers d’être syndiqués. Elle souhaite resensibiliser et socialiser nos membres sur les questions essentielles et les relations avec leurs employeurs, en s’appuyant sur les équipes de communication interne et externe nouvellement constituées. Elle affirme que les professionnel·les peuvent et doivent être fiers de travailler dans leur domaine et pour leur employeur. Cependant, ils doivent reconnaître que leur employeur ne reconnaît pas toujours de manière adéquate leur travail. Les ressources limitées rendent difficile le maintien de l’intégrité du professionnalisme au Canada. À l’approche des élections, nos membres devraient défendre collectivement ce qui leur tient à cœur afin d’être prêts à faire face à des coupes budgétaires sans pour autant modifier les attentes en matière de rendement. Il s’agit d’un moment crucial pour nos membres, qui doivent suivre leurs heures supplémentaires et les voir rémunérées, car cela pourrait augmenter leur salaire considérablement sans dépendre d’importants changements dans les négociations. La présidence suggère de préparer un modèle sur la manière et le moment où nos membres peuvent demander la reconnaissance des heures supplémentaires.
Le président du Comité, Thomas Landry, indique que le Comité a partagé et continue de partager cette vision et que, malheureusement, le manque de communication entre le Comité, le Conseil d’administration, le Comité exécutif et le Bureau de la présidence au cours de l’année écoulée a empêché le CRPTC de concrétiser cette vision. Cette année, le Comité a pour objectif de communiquer son plan de travail au Conseil d’administration, d’expliquer pourquoi il est important pour l’Institut et ses membres, et d’indiquer pourquoi les projets sélectionnés sont la meilleure façon de procéder. À cet effet, la rédaction cohérente des rapports post-réunion et le rôle de l’agent de liaison du Conseil dans la communication des projets du comité seront essentiels. À ce titre, le Comité s’est fixé pour objectif de s’entretenir fréquemment avec son ambassadeur au Conseil d’administration afin de s’assurer qu’il est bien informé des activités du Comité et de vérifier auprès du Comité exécutif qu’il comprend bien ce sur quoi le CRPTC travaille.
La présidente Carr souhaite diffuser davantage les victoires de l’Institut auprès de nos membres. Par exemple, la Journée internationale des femmes aurait été une excellente occasion de promouvoir le fait que l’Institut est le syndicat qui a réussi à obtenir dix jours de congé payé pour violence familiale. En tant que syndicat, l’Institut doit montrer à ses membres que nous avons le pouvoir de faire changer les choses et de continuer à veiller à ce que nous soyons reconnus en tant que professionnel·les.
Processus d’approbation : Pour que leurs projets soient approuvés par le Conseil d’administration, les membres du CRPTC doivent communiquer avec leur(s) directeur(s) régional(aux) pour leur expliquer ce sur quoi le comité travaille, pourquoi c’est important et de quel type de soutien ils ont besoin. Ceci s’applique à la demande de modification de la durée des mandats des comités en mandats de trois ans.
Le rôle des membres du Comité est de s’assurer qu’ils font un rapport à leur directeur régional après chaque réunion du CRPTC pour l’informer de ce qui se passe. Dans ce cas, le Comité doit faire connaître l’enquête et susciter l’intérêt pour celle-ci.
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5. Discussion du plan de travail 2024 |
Les membres du Comité doivent veiller à ne pas se surmener lorsqu’ils élaborent le plan de travail de cette année. Ainsi, le Comité devrait communiquer les projets et les objectifs qu’il souhaite poursuivre et les communiquer ensuite à David et Waheed afin d’obtenir leur soutien pour les réaliser.
Le plan de travail proposé s’articule autour de trois axes principaux :
1- Communication : Assurer une bonne communication entre toutes les parties impliquées dans les activités du Comité.
Le Comité souhaite concevoir une stratégie de communication et consulter les équipes de communication concernées. Le chef de l’équipe de communication sera invité à la prochaine réunion du CRPTC en avril.
2- Diffusion d’un sondage auprès des membres en vue de la rédaction d’un livre blanc
3- Refonte de l’outil de gestion du rendement
*La recommandation pour que la Section de la formation travaille sur ce sujet doit venir du Conseil d’administration. Si le feu vert est donné, la Section doit voir ce qu’il est possible de faire avec le personnel existant. Le CRPTC doit être consciencieux et éviter d’ajouter du stress à l’organisation en ce moment.
Lien avec la négociation collective Deux outils principaux de négociation permettent aux membres d’être des professionnel·les fiers de l’être : leur convention collective et le libellé clair qu’elle contient. Pour maintenir la reconnaissance et les qualifications professionnelles, il est nécessaire de prévoir dans la convention collective des dispositions permettant aux membres de demander des formations, la participation à des conférences, du personnel et des heures supplémentaires pour atteindre leurs objectifs et conserver leur statut de professionnel·les. Si le paragraphe 1B de la convention collective mentionne vaguement un accord entre les superviseurs et les employé·es sur la manière dont leur travail sera effectué dans le meilleur intérêt du public, il manque de spécificité pour que les professionnel·les puissent faire pression pour obtenir ce dont ils ont besoin. Même si ce paragraphe est fréquemment cité dans les griefs pour exprimer le mécontentement à l’égard de la direction, la formulation pourrait soutenir davantage nos membres de manière appropriée. La formation des membres sur leur convention collective est nécessaire pour une négociation efficace, et le paragraphe récemment ajouté sur la gestion des performances devrait être exploré davantage du point de vue de la formation.
L’une des plus grandes difficultés à accéder aux possibilités de formation est due aux réductions budgétaires, en particulier en ce qui concerne la participation aux conférences. La mise en place d’un code de congé permettant d’obtenir un congé payé pour la participation à une conférence dans le cadre de la convention collective pourrait peut-être résoudre ce problème. Actuellement, les employé·es doivent souvent utiliser leurs vacances pour assister à des conférences, ce qui peut être découragé en raison des préoccupations de la direction en matière de responsabilité. Ainsi, la mise en place d’un code de congé spécifique pour les conférences de perfectionnement professionnel pourrait rationaliser le processus et garantir la participation à des événements liés au travail.
Comme les congés, la formation et la participation à des conférences sont souvent laissés à la discrétion du gestionnaire, il est nécessaire de disposer d’un outil permettant aux membres d’utiliser leurs évaluations de performances comme moyen de négocier leurs objectifs. Cela permettrait aux professionnel·les de rapatrier la reconnaissance de leur initiative et de leurs efforts pour rester qualifiés. Avec les restrictions croissantes en matière de voyages et de budgets, les professionnel·les risquent de perdre du temps et de la reconnaissance, ce qui a un impact considérable sur leur carrière et leur crédibilité.
Si les membres étaient formés pour aborder leurs évaluations de performance comme des outils proactifs plutôt que comme un mécanisme disciplinaire, les discussions entre les employé·es et les employeurs pourraient ressembler à ce qui suit :
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6. Sondage auprès des membres |
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Le comité est rejoint par Ryan Campbell, chef de l’équipe de recherche, et l’après-midi est consacré à la finalisation du projet de sondage. Ryan ajoute que même si certaines questions semblent anodines, il sera intéressant d’examiner les réponses des différents départements et groupes et de voir si elles fournissent des informations dignes de ce nom sur un sujet particulier.
Lors de la conception du sondage, trois domaines principaux doivent être abordés :
Pour garantir un taux de retour élevé, le sondage doit faire l’objet d’une promotion adéquate. L’objectif est de faire en sorte que le sondage soit plus qu’un simple formulaire à remplir — il doit permettre aux gens de se sentir responsabilisés, enthousiastes et prêts à s’impliquer.
Waheed Khan, chargé de liaison avec le Conseil d’administration, se présente aux nouveaux membres du Comité, réitérant son rôle d’ambassadeur du CRPTC. Il explique que le Comité joue un rôle consultatif auprès du Conseil d’administration et qu’il a le devoir d’attirer l’attention sur les questions urgentes grâce à son expertise. Les membres du Comité doivent participer à la rédaction des rapports que Waheed présentera lors des réunions du Conseil d’administration et les modifier en fonction de leur propre région.
La collecte de données par le biais d’un sondage est une excellente occasion de fournir des preuves et de soutenir les initiatives proposées. Waheed fournira au Conseil d’administration une copie du plan de travail 2024 du CRPTC. Le livre blanc qui résultera du sondage fournira aux membres et au Conseil d’administration un résultat concret.
Calendrier du sondage :
Le Comité doit préparer des communications pour promouvoir le sondage auprès des membres. Ces communications doivent :
Communication no 1 : Présenter le sondage aux membres. Communication no 2 : Rappelez-leur l’existence du sondage. Communication no 3 : Lancer le sondage (ainsi que d’autres communications préparées pour la Semaine nationale de la fonction publique) |
7. Planification de la prochaine réunion |
Prochaines réunions / Next meeting(s)
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8. Tour de table et mot de la fin |
Au cours de la table ronde, chaque membre s’est félicité d’une journée de travail productive et s’est réjoui de collaborer avec les autres. Étant donné que la direction du Comité est susceptible de changer l’année prochaine, il sera essentiel d’établir des bases solides et bien communiquées pour faciliter le transfert entre l’ancienne et la nouvelle direction. |
9. Levée de la séance