L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Directives pour les membres VFS qui se butent à un piquet de grève légal dressé par un autre syndicat ou autre groupe de l’IPFPC

À tous les membres du groupe VFS,

Bonjour

L’AFPC et certains groupes de l’IPFPC envisagent de prendre des mesures de grève légales.  En tant que membre du groupe VFS, il se peut que vous vous butiez à des piquets de grève organisés par d’autres syndicats ou groupes de l’IPFPC lorsque vous arrivez au travail ou que vous quittez les lieux. Les membres du groupe VFS ne sont PAS en position de grève légale et doivent donc se présenter au travail comme d’habitude.

Vous ne devriez pas tenter de franchir une ligne de piquetage si vous croyez que votre sécurité personnelle est en danger. Il vaut mieux dans ce cas demander conseil à votre superviseur pour savoir quoi faire.

L’exécutif national du Groupe encourage tous les membres à manifester leur appui à leurs collègues pendant les pauses-repas non rémunérées, ou avant et après leurs heures de travail, en ralliant les lignes de piquetage et les manifestations des membres du SEI ou du groupe CS (IPFPC).

Nous appuyons nos collègues syndiqués dans leur lutte pour obtenir une convention collective juste et équitable.

Si vous avez des questions à ce sujet, ou des préoccupations concernant les lignes de piquetage d’un autre syndicat, n’hésitez pas à communiquer avec votre délégué syndical.

Signé :

Doug Mason, président du groupe VFS

Au nom de l’exécutif national du groupe VFS

 

 

Directives pour les membres de l’IPFPC qui se butent à un piquet de grève légal dressé par un autre syndicat ou un autre groupe de l’IPFPC

Que faire face à un piquet légal?

Vous pourriez vous trouver face à un piquet dressé par un autre groupe de l’Institut ou par un autre syndicat en grève contre un employeur.

Les employés qui ne sont pas en position de grève légale et qui font face à un piquet de grève légal doivent aller travailler comme d’habitude et respecter les dispositions de leur propre convention collective.

Les membres de l’Institut qui souhaitent appuyer leurs collègues légalement en grève peuvent se joindre à eux au piquet de grève dans leurs temps libres. On dissuade fortement les membres de traverser volontairement des piquets de grève ou de collaborer avec l’employeur.

Les membres devraient savoir ce qui suit :

  • Si un piquet de grève a été dressé, l’employé doit déterminer s’il peut le franchir en toute sécurité.
  • Si vous avez des raisons de craindre pour votre sécurité, vous devez appeler votre superviseur pour l’informer de la situation.
  • Si votre superviseur vous demande de venir travailler, vous devriez lui demander d’être escorté pour accéder en toute sécurité à votre lieu de travail. L’employeur est tenu d’accéder à votre demande.
  • Si l’employeur vous demande de faire une tâche ou plusieurs des tâches d’un employé en grève légale, vous devriez refuser au motif que c’est contraire à votre description de travail. Si l’employeur vous ordonne de faire ce travail malgré vos protestations explicites, vous devriez demander qu’il vous donne des instructions écrites. Cela dit, vous devriez obéir aux ordres de l’employeur, sauf s’il vous demande de faire un travail illégal ou dangereux. Si c’est le cas, vous devriez contacter votre ART.
  • Si vous avez des motifs raisonnables de croire que l’employeur vous demande d’effectuer un travail qui vous met, vous ou d’autres employés, dans une situation dangereuse, vous pouvez refuser de le faire en vertu de la partie II du Code canadien du travail, qui vise tous les employés du gouvernement fédéral. Vous devriez immédiatement informer votre superviseur et votre représentant du comité syndical de santé et sécurité de la situation dangereuse. Les membres devraient contacter l’ART de l’Institut pour obtenir des conseils au besoin.

L’employeur est toujours obligé de respecter les dispositions de la convention collective actuelle. Toute violation alléguée ou intention de violer la convention collective devrait être signalée sans tarder à l’Institut pour que des mesures correctives puissent être prises.