Le 1er juin 2017, l’Institut professionnel et l’employeur ont signé la convention collective du groupe RE. Cette signature marque la conclusion d’une ronde de négociation historique et fructueuse durant laquelle le groupe RE a centré ses efforts sur l’intérêt public et des enjeux comme le musellement des scientifiques fédéraux.
Suivant la date de la signature, l’employeur dispose de 120 jours pour mettre en œuvre le versement rétroactif du salaire. Nous avons commencé à établir une procédure aux fins de l’élaboration conjointe de politiques sur l’intégrité scientifique en consultation avec l’employeur dans l’ensemble de nos ministères et organismes.
Le Groupe a signé sa convention collective après avoir ratifié, en mars 2017, l’entente de principe qu’il avait conclue en décembre 2016.
Il s’agit de la deuxième convention collective qui garantit l’intégrité scientifique et le droit des scientifiques du gouvernement de s’exprimer publiquement; la première était celle du groupe SP, qui a signé la sienne plus tôt ce mois-ci. La Commission canadienne de sûreté nucléaire, l’Agence canadienne d’inspection des aliments et le Conseil national de recherches n’ont pas encore conclu la leur.
Voici les principaux éléments de notre convention :
- Une nouvelle clause consacre le droit des membres de parler de la science et de leurs recherches sans être les porte-parole désignés d’un ministère. (C’était un élément central de notre stratégie ainsi qu’une réalisation historique, sans précédent.)
- Un protocole d’entente engage les ministères comptant plus de 10 membres RE ou SP à élaborer leurs propres politiques et procédures en matière d’intégrité scientifique en consultation avec l’Institut dans les mois à venir. (Voilà une occasion historique pour nos membres d’élaborer une politique scientifique conjointement avec leur ministère.)
L’Institut remercie ses membres du soutien et de la solidarité dont ils ont fait preuve tout au long de ces âpres négociations. Malgré les grands progrès que nous avons réalisés, il nous reste encore beaucoup de travail à faire. En effet, pour de nombreux membres, les négociations se poursuivent. L’Institut continuera de se battre corps et âme pour apporter des améliorations à la convention collective pour le compte de tous ses membres. Il est important que les membres continuent de faire front commun en toute solidarité pour s’appuyer mutuellement. Notre unité fait notre force.
Assise : Michael Urminsky, négociateur de l’IPFPC, et Patricia Phee, négociatrice du Conseil du trésor
Debout, de gauche à droite : Humayoun Akhtar (RE), Jean Berubé (RE), Edward Chen (RE), Matthew MacLeod (président du groupe RE), Christine Barrass (RE), David Dolson (Conseil du trésor), Andrée Bolduc (Conseil du trésor), Sylvie Houle (Conseil du trésor), Julie Bourbonnais (Conseil du trésor) et Camille Boulet (Conseil du trésor).